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EAN : 978B075MJQVHS
903 pages
(13/09/2017)
3.83/5   29 notes
Résumé :
La suite de "Au nom de l'art". Au nom de l'art ou de toute autre concept présenté comme étant d'intérêt supérieur (science, patrie, religion, ...), certains sont prêts à tout, y compris au pire. Au nom de la vie, la leur et celle de leurs proches, d'autres sont prêts à se surpasser, jusqu'à se mettre en péril. Asseyez-vous, préparez votre coeur... et lisez.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Fin du délire.

Beaucoup moins de surprises que le premier épisode.

Une fin semi Walt Disney.

Ce qui m'a empêché d'embarquer: la crédibilité des pensées des personnages. En particulier, celles de son personnage de 16 ans. Beaucoup trop jeune pour avoir ces pensées et ce discours.
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Quand un de tes auteurs chouchous te propose de lire son livre avant sa publication alors là tu fais la danse de la joie et bien ça a été mon cas pour celui-ci sans comprendre pourquoi j'avais cette chance.
Donc je tenais en premier lieu à remercier Cédric pour m'avoir donné cette opportunité et j'en suis encore toute émoustillée.
Je dois dire d'emblée que j'avais vraiment beaucoup aimé « Au nom de l'art » mais alors celui-là je l'ai carrément adoré !!
Nous retrouvons les personnages du premier tomme dont Soraya, là où nous l'avions laissée toujours accompagnée de son petit frère Noah. Nous reprenons nos questionnements pour la suite de cette aventure car elle va devoir affronter de nouvelles situations qui vont petit à petit la révéler et la transformer. J'ai encore plus apprécié cette jeune fille qui a des valeurs, du courage, de l'amour à revendre. Elle est simplement magnifique.
On retrouve bien sûr d'autres personnages que j'ai aimés comme Julien et d'autres pour lesquels je tairai mes ressentis comme la doc et son assistante, l'artiste déguinglé,… Mais aussi des nouveaux tels qu'une journaliste bien particulière.
Elle m'a franchement subjuguée car elle apporte une touche de douceur, de l'humanité. Elle est à l'écoute des autres, ressent des choses mais surtout elle ne perd pas espoir même dans certaines situations plutôt délicates.
Dans ce volet Cédric jongle, à nouveau, avec une grande palette de situations très différentes. Il peut aussi bien nous faire passer du rire aux larmes en un clin d'oeil et c'est ce qui fait l'un de ses atouts.
J'ai trouvé ce roman plus intense, plus angoissant par notamment la mise à jour d'expériences encore plus folles mais qui pourraient bien malheureusement se réaliser car dans notre monde pour certains le profit, les croyances ou simplement leur propre intérêt sont plus importants que tout le reste. Et comme toujours il appuie là où ça fait mal.
J'ai beaucoup apprécié aussi l'évolution des personnages, leurs relations, les complicités qui peuvent se créer.
J'ai à nouveau ressenti des émotions contradictoires et c'est ce que j'aime dans son écriture. Il a encore réussi à m'alpaguer dès les premiers mots pour me faire naviguer entre horreur et cauchemars, me montrer la puissance de l'amour ou de l'amitié le tout entrecoupé de scènes parfois osées pour au final me faire pleurer.
Je l'ai déjà dit lors d'un retour précédent, mais je m'en fous je le répète puisque c'est mon retour, il a une plume addictive, il ne s'encombre pas de superflus ou fioritures et a ce don de nous faire rêver ou cauchemarder selon son bon vouloir. Il aborde toujours des sujets actuels, qui peuvent être parfois dérangeants ce qui fait de lui un auteur très talentueux et particulier.
Je vous accorderai une chose, cet homme est fou mais je dois l'être également car je ne cesse d'être à l'affut de ses écrits.
Vous comprendrez aisément que je ne peux que vous conseiller de lire ce livre mais aussi ses précédents pour découvrir le monde merveilleux de Cétro.
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Coup de coeur même si… Bouleversant ! L'amour plus fort que la mort.

Je remercie Cetro pour sa confiance. Il m'a envoyé Au nom de la vie en Service Presse et j'ai eu l'impression d'embarquer sur des montagnes russes émotionnelles. Cette deuxième partie est encore meilleure que la première. En orfèvre confirmé, l'auteur joue avec nos émotions et nous fait passer de l'amour à la haine, de la vengeance au pardon, de l'angoisse la plus noire à l'espoir le plus vif. D'ailleurs, je n'ai pas cessé de penser à « la petite fille espérance » de Charles Péguy : « Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance. Et je n'en reviens pas. Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout. Cette petite fille espérance. Immortelle. »

Cédric Veto maîtrise la langue française à la perfection, c'est un magicien des mots. Il peut passer du langage le plus pur au vocabulaire le plus ordurier et cela ne fait que rendre son texte plus addictif tant cela colle à l'intrigue. Il nous offre des textes magnifiques, dignes de figurer dans Les lettres de l'âne Cetro, de véritables pépites. Je pense en particulier à un passage sur la peur de vieillir ; il dénonce notre société égoïste et le regard déshumanisant que nous portons sur les SDF qui croisent notre route. Il stigmatise notre société qui “abandonne les plus faibles” et dont nous nous faisons “tous les complices en détournant les yeux”. Et plus que tout il dénonce l'incroyable capacité de l'homme à nuire “au nom de Dieu, de la patrie, de la science, ou de l'art...”

Mais Au nom de la vie est également une magnifique ode à l'Amour, l'amour fraternel de Soraya pour Noah, amour qui la pousse à se dépasser, se surpasser, à tout risquer pour le protéger, amour qui transcende la peur, la souffrance, la mort. Soraya est un merveilleux personnage de femme, de jeune femme plutôt, d'un courage et d'une témérité extraordinaires. Je ne suis pas prête de l'oublier. C'est aussi une superbe reconnaissance de l'amour d'une mère pour ses enfants qu'elle aimera envers et contre tout, amour qui se sacrifie pour leur bonheur et leur bien-être, un amour pour lequel rien n'est impossible. L'auteur sait également dépeindre à merveille l'innocence d'un enfant et nous bouleverser avec la petite Virginie.

C'est également un magnifique portrait de nos compagnons à quatre pattes avec Jack, un petit chien qui est une merveille d'amour inconditionnel et de confiance, mais aussi Nestor. Cetro sait nous communiquer son amour des animaux.

Alors bien sûr, nous retrouvons les pourritures du premier tome. S'y ajoutent même des nouveaux, Emmanuel et Brigitte en particulier, ce qui m'a bien fait rire, une Madame C, Sandra de son prénom, qui est vraiment abjecte. Et puis, Cetro a créé un nouveau personnage, Estelle Jorgensen, journaliste au "Petit Auvergnat retors", tout à fait attachante, avec sa quête de justice et son souci de venir en aide aux personnes en détresse. de plus, elle possède un don, celui de percevoir les choses, de ressentir l'état d'esprit des victimes.

Et n'oublions pas l'humour partout présent malgré l'horreur des situations. L'auteur a un don pour les formules, les situations humoristiques et j'ai bien ri à certaines de ses réflexions en particulier celles concernant le Dr Delarace et sa complice ou encore des tirades comme “On ne juge pas de l'intelligence d'un poisson rouge à sa capacité à grimper aux arbres” ou “Il a dû sacrément battre les cartes et s'emmêler les pinceaux, là-haut, le créateur...” La description du sac d'Estelle vaut son pesant d'or et je crois que beaucoup d'entre nous s'y retrouveront.

Un thriller implacable où l'horreur se conjugue avec des moments bouleversants d'humanité, haletant, intense, addictif, un suspense diabolique mais un roman parfois plein de poésie, de tendresse, un concentré de Cetro qui vous touchera et que vous ne pourrez oublier.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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En complète symbiose entre le roman et l'auteur, juste sublime pour cette deuxième partie de "Au nom de l'art".
C'est dans l'apocalypse complète que se déroule "Au nom de la vie" et il n'y a pas plus juste titre. L'histoire je ne vais pas vous la raconter vous la lirez… L'auteur nous fait toucher le fond. Les émotions sont vives et fortes. Les personnages sont aux taquets. Sachez lire du Cetro en relevant dans ses mots toutes les douleurs et les maux de notre société et de l'environnement. C'est un thriller mais pas que, du fantastique aussi, comme sait si bien le faire Cédric, le mélange des genres. de l'amour il y en a beaucoup, de l'amitié aussi, des liens très forts. de l'humanité surtout. Vous n'échapperez pas aux scènes "trashs" suivant les personnages que l'on suit. Aux parties complètement loufoques à exploser de rire ou à mourir d'inquiétude pour ce qu'il se passe dans la tête de l'auteur au moment de les écrire (surtout lorsque l'on connaît qui se cache derrière certains acteurs du récit). Bon vous l'aurez compris, de toute façon, je suis complètement "accro" à l'écriture de l'auteur. Et pour la fin je me suis juste liquéfiée, d'ailleurs je crois que je vais aller rencontrer l'auteur voir s'il n'y a pas moyen de moyenner…. Cédric tu as encore une fois mis à rude épreuve mon coeur et mon âme. Je le recommande les yeux fermés…
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Pour ce 2ème opus, suite de Au nom de l'art, je vais mettre un note un peu inférieure au 1er.
Je n'ai pas forcément moins aimé, mais j'y ai retrouvé moins de surprise, mais j'ai trouvé surtout trop de longueurs dans la narration. Je suis du genre à vite décrocher lorsqu'on enchaîne plusieurs pages de narration d'autant plus lorsqu'il s'agit de répétitions.
En dehors de cela, j'ai englouti cette suite , il me fallait connaitre la fin. On retrouve nos personnages toujours aussi attachants, l'arrivée de nouveaux qui vont aussi nous être empathiques voire l'inverse.
Cette suite est une course contre la montre, pour la vie et le tout fait du bien. Cetro reste mon coup de coeur 2019 et je compte bien renouveler l'expérience.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La plastification résulte du remplacement de tous les fluides corporels par une résine polymérique. C'est un peu comme si vous congeliez le patient, il restera à tout jamais intact, comme au jour de l'opération. Rien ne bougera dans son aspect, au moins le temps de la durée de vie de la résine, en tout cas. C'est une momification moderne, si vous voulez, mais avec des résultats visuels bluffants. Il est quasi impossible de faire la différence entre le sujet avant et après l'opération. C'est un peu comme si vous créiez une statue de cire de très grande qualité, extrêmement fidèle au modèle. Ici, la différence, c'est que seul le système sanguin sera préservé.
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Durant les guerres, tout au long de notre histoire pavée d'horreurs, de multiples expériences sur l'être humain ont eu lieu, on pensera notamment aux nazis et aux Japonais durant la Seconde Guerre mondiale.
Mais nous voyons bien que même en temps de paix, au nom de la recherche, de la science, certains sont prêts à tout excuser, tout accepter sous couvert de résultats.
Gardons à l'esprit que, quel que soit le but recherché, tout n'est pas acceptable au nom d'une cause dite supérieure, et que l'éthique, la morale, la compassion, l'empathie resteront nos meilleures armes contre ce genre d'abominations.
Défendons ces idées... au nom de la vie !!!
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La déshumanisation est nécessaire à toute déculpabilisation, à l'évincement pur et simple de l'éthique et de la morale. Pour le bon déroulement de l'expérience, il est indispensable de nier l'être humain. Au nom de la recherche, pour le doc et son assistante, au nom de l'art, pour les autres.
Justifier l'injustifiable, ne pas nommer l'innommable, méthode employée tout au long de l'Histoire par l'Homme pour commettre le pire au nom de quelque chose de grand. Toujours invoquer la grandeur pour justifier l'immonde.
Au nom de Dieu, de la patrie, de la science, ou de l'art... les salauds connaissent bien la chanson.
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La colère. Celle qui m'a guidée jusque là, celle qui m'a toujours dicté mes actes et mes réactions.
Elle revient en force, afflue par vagues meurtrières. Je pourrais briser la nuque de ce vieux schnock à l'instant même si je m'abandonnais à ces pulsions ravageuses.
Il me faut les refouler, les conserver dans un coin de ma tête, prêtes à servir. Car je sais que j'aurai besoin de me battre pour notre survie. Le moment venu, si Edmond ne veut pas entendre raison, je serai contrainte de lui arracher son fusil des mains pour mener les choses à ma façon.
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Ils lui ont mené une guerre douce, à coups d'intelligence et de sensibilité. Il était cuit d'avance, pas vraiment équipé pour lutter, sans casque ni gilet pare-balle contre ce genre d'attaque…
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