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EAN : 9782211205610
78 pages
L'Ecole des loisirs (15/09/2011)
3.74/5   17 notes
Résumé :
Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux. C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin. « Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde ! » Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. « Il neige ! Habille-toi ! Vite ! » Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Joli roman pour adolescent, j'ai bien aimé l'ambiance de ce livre, la chaleur de la famille russe fait du bien et on pense que cette petite fille a bien de la chance d'être entourée par des grand-parents originaux et très vivants.
Là dessus une histoire d'amour avec un cousin aux yeux bleus une belle histoire où il ne se passera pas grand-chose puisqu'ils n'oseront rien se dire, mais si proche de la réalité.

C'est ma seule réserve, autant j'ai apprécié cette histoire qui n'en est pas une, autant je me demande si les adolescents n'ont pas besoin d'un récit plus construit pour soutenir leur intérêt.
Je ne peux pas répondre pour eux !
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Autant le dire, depuis que j'ai lu Il y avait un garçon de mon âge en-dessous de chez nous, je suis une fan de Tania Sollogoub. J'ai reçu son troisième livre aujourd'hui et je l'ai lu dans la foulée - un excellent moyen de commencer les vacances de la Toussaint.
L'histoire se passe dans un HLM de banlieue à une époque où la banlieue n'était pas encore stigmatisée, un "immeuble plein de gens qui n'auraient jamais dû se connaître" et que les aléas de l'histoire ont réuni. La famille de la narratrice, au sens large du terme, y vit : les grands-parents, le grand-oncle, la grande-tante, et même les arrière-grands-parents habitent dans le même immeuble. Je ne dirai pas que Babou, la grand-mère paternelle, est un personnage singulier. Tous sont des personnages singuliers, de Babou, qui parle de sa Russie natale et de l'amour à sa petite fille, à Olga, ancienne danseuse étoile octogénaire aux folles histoires d'amour, en passant par l'oncle Igor et la tante Galia, qui se tient toujours très droite car elle a dû faire face à trop de malheurs. L'histoire qui nous est contée est riche, sereine, et pourtant (l'âme slave ?) je sentais que la tragédie se tenait toujours à la lisière de ces moments de bonheur. La place n'est pas à la plainte, ni à l'apitoiement, seuls les souvenirs heureux sont évoqués.
La narratrice s'éveille pour la première fois à l'amour (elle a treize ans) et elle a la chance d'être entourée par la bienveillance de ses aînées. Amour chaste, et pourtant sensuel, qu'elle nouera avec un garçon de son âge. Comme dans la majorité des romans de l'école des loisirs, la narration est faite à la première personne, pourtant certaines phrases montrent que le récit est rétrospectif et que l'héroïne peut raconter son histoire avec le recul nécessaire.
Un très beau moment de lecture, trop court.


Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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« C'est là que j'ai découvert l'amour. » C'est la jeune narratrice qui s'exprime. A la première page du premier chapitre ; fin du premier paragraphe du livre…

Babou la grand-mère paternelle fume comme un pompier des demi-gitanes avec un fume-cigarette. Elle est russe. Elle a plein de bagues à tous les doigts, dont une « pierre de lune ».

Chez Babou c'est au troisième étage, HLM à Boulogne près de Paris. Mais ça n'empêche pas de rêver. A Boulogne près de Paris aussi il se peut qu'il neige en abondance. Alors c'est chapka et fourrure. Il y a aussi Igor et Galia au deuxième ; et cinq chats.

En Russie il paraît que les cosaques enlèvent les femmes sur leurs chevaux. Est-ce que c'est ça l'amour ?
Et voilà…Boris…La narratrice – qui a treize ans -…raconte elle-même la suite… « Il avait des yeux bleus inimaginables »…C'est Boris..


Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Très beau petit roman, aussi poétique que son titre le laisse suggérer. Dans un immeuble quelconque de Boulogne vivent plusieurs générations d'émigrés russes. Nous sommes instantanément plongés dans la chaleureuse convivialité qui règne dans ces foyers, et nous amusons de la douce extravagance de ses habitants. On y parle de la vie, de la mort et surtout, de l'amour . Avec gravité et légèreté.
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critiques presse (1)
Lexpress
29 septembre 2011
C'est dans cette ambiance à la Tchekhov que commence ce texte semi-autobiographique que l'auteur avoue avoir écrit d'un jet. Des années de maturation pour quelques pages de pur bonheur littéraire. Car Tania Sollogoub nous régale de ses jolies formules où se glissent dans les interstices de la nostalgie tous les émois du premier amour.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tout cela l’avait obligé à se tenir bien droite, histoires d’éviter la douleur qui tire les êtres vers le bas.
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Il avait des yeux bleus inimaginables et quelque chose en eux qui me donna immédiatement une étrange envie d'y plonger. Parce que c'était un pays ami, un pays sans limite, parce qu'il y avait là un chemin direct vers des profondeurs qui ressemblaient aux miennes.
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Elle agaçait terriblement Babou, mais c’était le cas avec la plupart de femmes plus grandes qu’elle.
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Babouchka et Didia étaient très vieux et très russes. Mais plus russes que vieux en fait.



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Elles riaient de leurs secrets de femmes en prenant des airs de gamines.
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