Aurore disparaît

Un roman où une vie semble se dissoudre pour rejaillir ailleurs et différente. Les images de sable et d'eaux envahissent l'histoire d'Aurore de manière angoissante et apaisante. Tout devient flou, paradoxal comme une eau troublée, comme les paysages du Bassin d'Arcachon dans leurs fantasmagories mélancoliques. Une hésitation, le changement infime d'une voix au téléphone et c'est la faille où le deuil vient s'engouffrer. L'évocation d'un amour qui anéantit et vivifie. Un roman énigmatique et fascinant. L'écriture est superbe de poésie et de subtilité.

Aurore a envie de rester seule et on a bien envie de lui faire ce plaisir. Froide, égocentrique à l'extrême, amoureuse de son amour plus que de son amant...
Le style du roman, poétique certes mais un peu ampoulé, la dessert encore plus, on est contaminé par son indolence et on finit par n'en avoir plus grand chose à faire, de ses secrets.

Il y a une ébauche d'intrigue "policière", complètement atypique dans un roman de ce type: c'est vraiment intéressant et original. C'est dommage que cet aspect soit un peu sacrifié aux effets de style, tant et si bien qu'on a un peu de mal à comprendre le dénouement, noyé dans les métaphores et les longues descriptions des états d'âme d'Aurore.

En tout cas un roman qui ne laisse pas indifférent et qui a un vrai univers, on est vraiment transporté dans le petit atelier d'Aurore face à la mer. On regrette juste qu'elle ne soit pas de meilleure compagnie.

Un roman auquel il est très difficile de s'intéresser.
Le style est juste appliqué. Il n'y a pas vraiment d'histoires et les personnages sont inintéressants. Il n'y a rien à quoi l'on puisse se raccrocher pour ne pas sombrer dans l'ennui. J'en suis même venu à me demander si l'auteur ne s'ennuyait pas elle-même en écrivant ce livre.