Les voies de la traduction sont tortueuses .... et opaques. Si le lecteur français a pu récemment découvrir un roman comme "Le Temple", qui est plus un texte de formation qu'une œuvre accomplie, il attend toujours que les poèmes de Stephen Spender soient enfin intégralement traduits.
Il en était de même pour cette "Autobiographie 1909-1950". Ce chef-d’œuvre, qui paraît en France plus de quarante ans après sa publication, n'est pourtant rien moins que l'une de... >Voir plus
Chacun renferme en son sein le monde de sa propre âme aussi immense que l'univers extérieur, aussi immédiat, et qui ridiculise cette petite étendue de veille cohérente qui s'appelle "je".
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.