AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dominique Peters (Traducteur)
EAN : 9782226093820
217 pages
Albin Michel (31/08/1997)
3.77/5   13 notes
Résumé :

« Ma mère est morte au moment où je suis née, aussi toute ma vie n'y a-t-il jamais rien eu entre moi et L'éternité ; dans mon dos soufflait toujours un vent lugubre et noir. Je ne pouvais pas savoir, au début, que ce serait comme ça. » Puissant, troublant et sensuel, Autobiographie de ma mère est le roman d'une femme qui cherche à saisir l'essence même de la vie. Fille d'une mère caraï... >Voir plus
Que lire après Autobiographie de ma mèreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Xuela, une femme âgée, revient sur sa vie dans une île des Antilles, ses relations avec son père, les hommes et elle-même...

Ce qui m'énerve avec les éloges littéraires imprimés systématiquement sur les éditions anglosaxones, c'est que bien évidemment ils sont choisis parce qu'ils sont positifs, mais surtout parce que pour eux tous les auteurs sont des perles et leur prose est d'une qualité sans précédent, au point de vouloir nous vendre un style toujours inimitable et capable de gagner n'importe quel prix.
L'emballage de cet ouvrage ne fait bien sûr pas exception, sauf que l'écriture est ce qui m'a majoritairement rebutée à la lecture. Des répétitions et anaphores à outrance, voilà ce qu'on peut trouver dans le roman de Kincaid. Au tout début, oui, ça fait "stylé", mais très vite ça devient lassant et agaçant, car une répétition entêtée d'informations déjà bien absorbées a tendance à agresser le lecteur vu que ce dernier n'est pas débile. du coup, rien à voir avec le New York Times et son sentiment que l'auteur "utilise la répétition d'images et de mots pour créer un rythme musical" (je ne me suis pas foulée sur la traduction). Ces gens-là avec des phrases pourries du genre écoutent-ils vraiment de la musique ? Qui a envie qu'une chanson avec les mêmes rythmes et effets se prolonge indéfiniment ? Personne, voilà.
Ce point sur la forme s'ajoute au fond assez désagréable et triste, car notre narratrice n'a rien de bien sympathique, tout comme son destin est bien terne. Elle n'a été aimée de personne dans sa jeunesse, donc elle n'aime personne sauf elle-même, et encore. Quant à son parcours, dénué de tout sentiment, il se révèle bien maussade. Certains passages sont même presque dégoûtants par rapport à sa façon de voir les choses et les relations avec autrui.
Quant aux questions existentielles qui ponctuent le récit passée la première moitié, tout le monde se les pose et la vision de Xuela n'a rien de folichon, elle peut même s'avérer gravement antisociale et rebutante. Il est presque impossible d'apprécier une personne que la vie n'a pas aidée mais qui choisit de s'enfoncer dans la solitude physique et morale que le passé a pu enclencher. le personnage raconte son histoire, sans se plaindre et sans réellement être touché par les horreurs qu'il peut rencontrer, voire se complait dans sa situation, certainement parce qu'il a manqué de repaires importants. Mais trop tard. Cet argument ne change en rien l'avis qu'on a déjà pu se faire d'elle et le peu d'engagement provoqué à la lecture du roman.
Dur dur au final de trouver son compte là-dedans.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          120
C'est surtout l'écriture qui m'a envouté dès les premières lignes dans ce titre. Je sais mal parler des titres que j'aime, mais cette écriture est vraiment le fil de ce roman
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je fais partie des vaincus, de ceux qui ont été défaits. Le passé est un point fixe, l'avenir une voie ouverte ; pour moi l'avenir doit rester capable de projeter sur le passé une lumière telle que dans ma défaite couve le germe de ma grande victoire, que dans ma défaite commence ma grande revanche.
Commenter  J’apprécie          10
Mon propre visage était mon réconfort, mon propre corps était mon réconfort, même si quelqu'un ou quelque chose devait me rejeter, en fin de compte je ne permettrais à rien ni personne de prendre dans mon esprit la place de mon être.
Commenter  J’apprécie          10
Dans un tel endroit, la brutalité est le seul véritable héritage, et la cruauté, souvent l'unique chose qu'on donne gratuitement.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Video de Jamaica Kincaid (2) Voir plusAjouter une vidéo

Jamaica Kincaid : Mon frère
Olivier BARROT, au château de Chenonceaux, présente le dernier roman de l'écrivain Jamaïca Kincaid, "Mon frère", publié aux éditions l'Olivier.
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (41) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}