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Le Fur et Le Gwen tome 19 sur 23
EAN : 9782372602648
320 pages
Palémon éditions (12/12/2018)
4.2/5   15 notes
Résumé :
Le Gwen et Le Fur - Tome 19
A Roscoff, les corps du docteur Gauthier et de sa fille sont retrouvés sans vie, alors que les deux autres membres de leur famille ont disparu...Aucun boulanger ne s’imaginerait tomber sur une scène de crime en livrant, un samedi matin, baguette et croissants chez l’un de ses clients.
Que lire après Le Fur et Le Gwen, tome 19 : Autopsie d'un mensonge (Roscoff)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Porter des viennoiseries et une baguette bien cuite un samedi matin à son voisin, le docteur Gauthier, et le découvrir mort, ce n'est pas la meilleure façon d'entamer la journée. Quoique, vu l'heure à laquelle il se lève, le boulanger affiche déjà un bon nombre d'heures au compteur de son labeur.

Le plus souvent c'est son commis qui se charge de la distribution à domicile, mais Jean le Sueur n'a pas la conscience tranquille. Il s'est emparé la veille d'un ticket de grattage probablement gagnant, le prélevant dans la poche de la veste du toubib qui jouait décontracté au billard. Car cet argent le boulanger en aurait bien besoin afin d'offrir à sa femme un voyage particulier.

Elle aimerait, avant de mourir d'un cancer, aller voir des baleines évoluer en liberté. Mais son geste délictueux taraude le boulanger et il pensait remettre l'objet emprunté à son propriétaire. Découvrir deux cadavres, il y de quoi lui faire passer le goût du pain. le docteur et sa fille ont été abattus par une arme à feu.

Le commissaire le Gwen et son fidèle adjoint le fur, qui est également son ami, en poste à Brest, sont immédiatement prévenus. Ils rendent donc sur les lieux des crimes à Roscoff, ainsi que quelques représentants de la police scientifique. Seulement ils sont étonnés de la non présence de la femme du toubib, qui était psychanalyste spécialiste en hypnose, et de leur fils.

Les premières constations révèlent que les deux cadavres n'ont pas été tués par la même arme, déjà un point litigieux, et second point qui les interpellent, les prélèvements ADN révèlent que le père et la fille n'ont rien en commun.

Une enquête qui se montre compliquée car d'autres meurtres sont recensés dans la région. Apparemment, il n'existe aucun lien entre le drame dans une maison bourgeoise roscovite, et ceux perpétrés dans un penty près de Plouhinec et dans la forêt de Toulfoën près de Quimperlé. Seulement, on ne roule pas le Gwen, le Fur et surtout la jolie et pugnace Marisol, dans la farine.



Dès le début du récit, le lecteur sait où il met les pieds. Dans une sombre affaire d'enlèvement d'enfants. Je ne dévoile rien c'est le propos du prologue. Mais le traitement de cette intrigue est particulièrement retors pour perdre le lecteur dans le suivi de cette enquête.

Ce roman est construit façon puzzle, les contours étant délimités en premier, puis ensuite des scènes, des personnages sont disposés, au milieu ou sur les côtés, avec méthode, offrant une vision incomplète mais discernable jusqu'à ce que la dernière pièce, qui n'est pas manquante, soit posée.

Des digressions émaillent ce roman, lui apportant un complément d'informations non négligeables et jette sur la société un regard acide. Ainsi, le comportement des ados, ceux qui se liguent contre un de leur copain ( ?) désigné comme tête de Turc parce qu'il cultive une différence physique ou comportementale. Ou encore l'histoire d'amour du boulanger et de sa femme qui prend en contrepoint La femme du boulanger de Marcel Pagnol. Une histoire d'amour qui débute le roman et le clôt. Cela pourrait sembler gnangnan, hors de propos, et pourtant elle apporte une couche d'humanisme englobée dans un thème porteur, fort, qui n'est pas forcément actuel mais au combien intemporel.

Parmi ces digressions, j'en ai relevé une qui devrait intéresser les opposants au glyphosate et aux herbicides en général. Il s'agit de la culture du potager indien.

Pierre-Yves le Corre leur expliqua que les ethnies amérindiennes s'étaient toujours nourries en associant la culture de trois légumes : maïs, haricots et courges. Les haricots donnaient aux deux autres l'azote dont ils avaient besoin. Les plants de maïs leur servaient de tuteurs et le feuillage dense et ras des courges conservaient l'humidité du sol tout en protégeant les autres végétaux des nuisibles. Ainsi par cette entraide, nul besoin d'insecticide ou d'arrosage trop fréquents.

Les digressions allongent certes le récit, qui est aussi émaillé de métaphores, mais comme dans la vie courante, quotidienne, de petits bonheurs, des moments de joie, d'humour, s'infiltrent dans les drames sans pour cela les occulter.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Autopsie d'un mensonge
Françoise le Mer
320 pages
Sorti le 12/12/2018
Chez Palémon Éditions

Vous qui commencez à me connaître un peu, imaginez un peu ma joie quand j'ai reçu cette enquête policière de Palémon Éditions ! Cette maison d'éditions bretonne qui regorge d'auteurs locaux axés sur des romans policiers, m'envoie « l'autopsie d'un mensonge », comme ça, simplement pour me faire découvrir cette auteure. Et bien je suis aux anges.

Roscoff

Les corps du psychanalyste Gauthier et de sa fille Léa 20 ans sont retrouvés chez eux, par le boulanger qui leur livrait, comme tous les samedis matins, leur commande. Les policiers arrivent sur place et constatent aucun signe de vie de la mère et de son fils.

Quelques temps après, suite à d'autres meurtres dans la région, des secrets vont ressurgir et le commissaire le Gwen, accompagné du lieutenant le Fur, vont être obligés pour mener à bien cette enquête, de faire des recherches dans le passé et devront remettre à leur place une par une les pièces de ce puzzle.
Arriveront-ils enfin à découvrir la vérité ?
Pourquoi tant de meurtres ?
Quel secret inavouable l'assassin veut-il cacher par ces assassinats ?

Une enquête menée tambour battant, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Un suspense à couper au couteau, haletant, qui m'a fait lire plus que de raison, car en 2 petites soirées, j'avais fini ce livre. Jusqu'à la fin, je ne suis pas arrivée à savoir qui avait commis ces meurtres. Car avec son écriture qui nous rend complément addict à la lecture et une maîtrise parfaite des mots et des phrases pour nous mettre sur diverses voies et fausses pistes, Françoise le Mer arrive à merveille à nous faire ressentir toutes les émotions, que ce soit l'amour, la tendresse, la haine, etc. L'auteur manipule avec brio le lecteur.

Merci à Palémon Éditions pour cette belle découverte.

À lire immédiatement.
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Découverte de cette auteure. Ce policier est rondement mené, l'enquête avance doucement car elle se complique lourdement. Les meurtres affluent et la police ,quoique calme,avance à petits pas.
Cependant,le commissaire et l'inspecteur n'ont pour moi rien d'attachant .
Je ne pense pas lire d'autres productions du même auteure.
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Ma première enquête en compagnie de le Gwen et de le Fur. Une sacré découverte au milieu de ce chemin meurtrier. Les cadavres sont retrouvés de part et d'autre de ce coin de Bretagne. Hormis le père et sa fille, aucun lien apparent et pourtant quel secret ce fameux 13 ? Un jour où les superstitions vont bon train mais est-ce une date si anodine ? Que s'est-il réellement passé ? Pourquoi s'en prendre à cette famille sans histoire ? du moins de prima bord.
Des enquêteurs proches des habitants, à l'heure écoute, ils sont soucieux des détails. Ils vont tout mettre en oeuvre pour découvrir la vérité aussi invraisemblables soit-elle. Pourtant les indices surgissent mais le plus compliqué n'est-il d'assembler le puzzle ? Elle va les entraîner au-delà de la région et réouvrir certaines blessures.
Le boulanger qui va découvrir les premiers corps sans vie. Ce personnage m'a profondément touchée au vue de sons quotidien au côté de sa femme et de son beau-fils. Courageux, empathique, amoureux et qui devra retrouver goût à la vie.
Un polar psychologique qui démontre la puissance de l'enfance, des faits et des conséquences qui vont suivre. Comment se remettre ? Mais aussi quel chemin parcourir ? Comment tout peut basculer ? Les secrets sont parfois les premières armes des assassins, ainsi que la manipulation psychologique ; les mensonges sont des accessoires. Lorsque le piège se referme, les langues se délient et les drames pleuvent. du rythme, une fin qu'on ne voit pas venir. J'ai été à la fois surprise et secouée à la fin de ma lecture, livre dévoré en un après-midi. Une plume fluide addictive, entraînante. Un suspense maintenu jusqu'au bout, un déroulé tortueux montrant les difficultés des enquêteurs. le soucis du détail va leur donner raison. Mon premier livre de l'auteur et sûrement pas le dernier.

Lien : https://www.facebook.com/les..
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Un psychanaliste et sa fille assassinés. Où sont la maman et le fils ? ... d'autres meurtres découverts ... tout est-il relié ? Une affaire d'enlèvement d'enfants ... tout cela est mené sous forme de puzzle.

Le commissaire le Gwen et le lieutenant le Fur vont devoir démêler tout cela et s'enfoncer dans le passé.

La lecture ne laisse pas de place eux temps morts et le suspense est présent. Voilà un bon petit polar sans prétention et efficace.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pierre-Yves Le Corre leur expliqua que les ethnies amérindiennes s’étaient toujours nourries en associant la culture de trois légumes : maïs, haricots et courges. Les haricots donnaient aux deux autres l’azote dont ils avaient besoin. Les plants de maïs leur servaient de tuteurs et le feuillage dense et ras des courges conservaient l’humidité du sol tout en protégeant les autres végétaux des nuisibles. Ainsi par cette entraide, nul besoin d’insecticide ou d’arrosage trop fréquents.
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Arrêter complètement de fumer est un souci de riches. La taxe sur le tabac est un impôt pour les pauvres, qui n’ont que ça comme dérivatif.
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Ne pas être en avance, c’était déjà être presque en retard !
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Comme tu es jolie avec ton nez rose de petit veau de lait.
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