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EAN : 9782840966067
271 pages
Parigramme (05/11/2009)
2.96/5   26 notes
Résumé :
Les ombres de la ville lumière La tension monte au Marché Saint-Pierre, temple du tissu au mètre. Lettres anonymes, menaces, étranges poupées de chiffon clouées aux portes, persistante odeur de brûlé dans les étages... Et bientôt des employées manquent à l'appel. Alors que la peur envahit les pentes de Montmartre, le brouillard s'épaissit. Qui peut bien être à l'origine de ces agressions : un concurrent malveillant, des prédateurs liés au Milieu, un fou... ? La poli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Aux malheurs des dames... Ou le bouquin attrapé sur ma monstrueuse pile de livre à lire... et que en fait non...

je ne ferais pas de pitch, vu que je ne l'ai pas lu.
Tout du moins je peux dire, Paris, le 18eme arrondissement, le marché Saint Pierre et ses vendeurs de tissus ( c'est d'ailleurs pour cela que j'avais acheté le livre), et un kidnapping, où l'on se trouve dans la tête de la femme kidnappée... et pi..
Bin je sais pas... c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas mis d'étoile ( pasque faut pas déconner !)

Ouvert, et refermé aussi sec... balancé même de mon lit.
Et avant d'avancer ma main pour en attraper un autre, j'ai un peu réfléchi à pourquoi, alors que je n'avais lu que quelque pages, j'ai eu cette réaction épidermique avec ce jetage de bouquin en bon et due forme...

Et en fait, je ne peux plus lire de livre, où la violence, la perversité, la douleur, sont mises en avant..

- Heu tu déconnes, tes histoires de fantasy où on s'éviscère toutes les trois pages, tes histoires de pirates de l'espace où on se tire dessus à coup de pistolet laser toutes les deux.. c'est pas de la violence ?
- Si mais c'est pas pareil...
- Explique là, parce que je comprends pas bien.
- Et bien c'est une violence de contexte, une violence qui s'inclue dans la trame narrative, je lis une histoire de pirates par exemple je sais bien qu'à un moment donné je vais me retrouver avec un coup d'estrapade ou de grande cale. C'est normal, c'est le contexte.
- Oui et je vois pas bien où tu veux en venir.
- Je veux en venir que maintenant, je ne supporte plus la violence pour la violence, que la violence n'est pas issue du contexte mais qu'elle est le contexte, qu'elle est le ressort narratif unique de l'histoire (le personnage principal de l'histoire pourrait-on dire). Ça, ça ne m'intéresse pas, plus. Je m'en fous. Donc les histoires où tu retrouve dans la tête de la kidnappée (en plus ses pensées je pense sont à côté de la plaque) et où donc les sévices vont suivre par le menu... amène un côté voyeur malsain (enfin je trouve), et je m'en fous total !
- Pourtant tu lis des polars. Des meurtres, des sévices, des kidnappings, de la violence y en a dedans.
- Oui bien sûr, mais je ne lis plus n'importe quel polar.. déjà si je vois sur une quatrième de couv, une histoire de gamin violé puis éventré/éviscéré/dépiauté/( mettre n'importe quel verbe monstrueux)... et bien je passe mon tour. La violence, l'horreur que je classe dans le sensationnalisme/voyeurisme ne m'intéresse pas. La violence fait vendre (du moins ce genre-là) et je ne rentre pas du tout dans le truc.

Ça ne m'intéresse pas !
Comme dirait une copine libraire sur certains genres, elle sait qu'il y a de bons livres dans ce genre-là, là n'est pas la question, seulement ça ne l'intéresse pas, c'est tout c'est comme ça. Et moi pareil pour ce genre de bouquin. La lecture est un plaisir, et je ne vois pas pourquoi je me forcerais à lire des livres qui 1) ne m'intéressent pas 2) ne vont rien m'apporter culturellement 3) vont me faire perdre mon temps, alors que je pourrais lire un livre qui lui m'apportera des trucs ( plaisir/savoir/intérêt).

Avant je pouvais lire grosso modo n'importe quoi... maintenant ce n'est plus possible. Je n'y arrive plus du tout. Je préfère des lectures qui élèvent (d'une façon ou d'une autre) et même dans le polar y en a qui élèvent, plutôt que celles qui tirent vers le bas (d'une façon ou d'une autre).
C'est comme ça, c'est pas grave au demeurant... mais c'est assez amusant de noter ce changement, sorte de bifurcation.... c'est ça aussi vieillir, du moins ça doit en faire partie.
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Certains lecteurs auront peut-être déjà entendu parler de ce roman dans de malheureuses circonstances. En effet, pour avoir osé situer son intrigue au Marché Saint-Pierre, les propriétaires dudit établissement réclament pas moins de deux millions d'euros à Lalie Walker, quand bien même l'auteur avait pris toutes les précautions, en avertissant le lecteur que tous les faits narrés étaient pure fiction. Laissons là toutes considérations sur cette triste farce judiciaire et intéressons-nous plutôt au principal, le roman policier en question.

Aux malheurs des dames, on l'aura compris, se déroule à Montmartre, dans des lieux bien connus des promeneurs parisiens. Au fil des pages, Lalie Walker nous fait visiter ce quartier qu'elle semble bien connaître. Nous faire découvrir la capitale grâce à la littérature noire, c'est d'ailleurs le pari de cette nouvelle collection « Noir 7.5 » dont il s'agit ici d'un des premiers titres.

Loin d'être un guide touristique, Aux malheurs des dames est avant tout un polar réussi. Avec une écriture simple et efficace, l'auteur parvient à happer son lecteur dès les premiers chapitres, en nous proposant une belle intrigue, riche en questions et avare en réponses. Action, fausses pistes, rebondissements nombreux : le suspense est maintenu jusqu'aux toutes dernières pages, et bien malin qui aura tout compris avant.

Les principaux personnages de cette palpitante intrigue sont également des plus intéressants. Certains lecteurs s'attacheront sans mal à Rebecca, sociologue-détective un brin délurée mais non moins perspicace, d'autres préféreront Thomas Klein, jeune policier en plein doute quant au bien-fondé de son orientation professionnelle. J'ai pour ma part beaucoup aimé ce dernier.

Fort réaliste, ce très bon polar de Lalie Walker ne devrait pas avoir de difficultés à plaire aux amateurs du genre, qui plus est aux Franciliens, qui prendront un certain plaisir à parcourir les rues parisiennes en compagnie de Rebecca. Trop vraisemblable Aux malheurs des dames ? On peut le penser, puisque son contenu semble déranger plus que d'ordinaire...

Quant aux malheurs de Lalie Walker, je suis de tout coeur avec elle. J'espère qu'elle n'aura pas à débourser le moindre centime et que cette sombre histoire ne l'empêchera pas de continuer à nous offrir de belles histoires.

http://polars.pourpres.net/?act=list&obj=pol
Lien : http://www.laliewalker.com/L..
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Moi qui suis une inconditionnelle du Marché Saint Pierre, et qui, rituellement, visite dans l'ordre le Déballage, Les Tissus Reine et les Coupons Saint Pierre...sans compter d'autres boutiques tout aussi sympathiques, vous pensez bien que l'annonce d'un procès en diffamation intenté par la société propriétaire de "chez Dreyfus" contre un auteur de roman policier - une autre de mes addictions - m'a tout de suite incitée à acheter le bouquin, puis à le lire....

En novembre dernier, le tribunal a cependant donné raison à l'écrivaine, considérant qu'il n'était "pas illégitime" qu'un romancier s'inspire du Marché Saint-Pierre, qui, "tant par l'ancienneté de son enseigne que par l'authenticité de la tradition dont il se prévaut, a acquis une réputation dont la portée excède largement celle de sa clientèle, de son quartier et même de Paris". Pour la 17e chambre, l'oeuvre de fiction "n'avait ni pour objet, ni pour effet, aux yeux d'un lecteur de bonne foi, d'entacher directement ou indirectement la réputation de la société Village d'Orsel". Après lecture de l'ouvrage en cause, j'imagine pourtant que les dirigeants du célèbre magasin, temple de la vente du tissu à la découpe, se soient sentis attaqués.

Pour le principe de la liberté de création, c'est sans doute une sage décision. Mais pour l'intérêt du lecteur, laissez moi douter. J'ai rarement eu autant de mal à terminer un polar que celui-là. Son titre, déjà en lui-même, frise l'escroquerie intellectuelle en faisant clairement référence à l'un des meilleurs romans de Zola. S'en inspirer directement ne manque pas de culot. Ensuite, l'histoire est d'une vacuité totale, les personnages ridicules, le style navrant. C'est gore, invraisemblable, tiré par les cheveux, les ressorts de l'intrigue sont complètement désarmés. A ce tarif-là, n'importe qui est capable de s'emparer d'un cadre aussi caractéristique de Paris et d'y planter le décor d'une histoire policière.

Donc, un polar à fuir comme la peste. Mais pas un quartier plein de charme et de vitalité, et d'intérêt pour les couseuses du dimanche...ou même du mercredi !

L'auteure aura gagné sur tous les tableaux : sur celui des dommages et intérêts qui lui seront versés et surtout sur la publicité gratuite qui aura été faite autour du bouquin...et qui n'en vaut pas la peine.
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Walker Lalie - "Au malheur des dames" – Points, 2012 (ISBN 978-2757825365) – Première édition en 2009

L'intrigue se déroule autour d'un grand magasin de tissu à la mode ancienne, le "marché St-Pierre", d'où l'allusion lourdingue au roman de Zola. Tout est mauvais dans ce roman policier, l'écriture plate et sans charme aussi bien que l'intrigue invraisemblable qui se traîne en longueur, les personnages idiots (surtout les policiers, bien sûr) aussi bien que l'héroïne censée être une flamboyante sociologue (n'importe quoi !).
Le seul intérêt de ce genre de roman raté réside dans la vision que l'auteur trahit du rôle et de la place des femmes "modernes" dans la société "branchée" d'aujourd'hui : on a ici un compendium de toutes les imbécilités répandues dans les magazines dits "féminins", ainsi que les "psychologies" et autres tartines en quadrichromie.
Navrant.

Pire encore : la lecture du long article dithyrambique consacré à cette dame dans Wikipedia… il n'est pas interdit d'y ressentir comme des effluves d'imposture…
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J'avais lu des critiques très positives et d'autres très négatives au sujet de ce polar, j'avais donc très envie de me faire mon opinion par moi-même.

L'intrigue se passe dans le quartier de Montmartre. le marché Saint Pierre est en crise, une vendeuse, Violette Margelin a disparu. Rebecca Levasseur, une sociologue qui aime aller étudier le terrain s'engage comme intérimaire pour la remplacer. le magasin est régulièrement envahi par une odeur de brûlé, qui oblige à évacuer les clients, on trouve des poupées vaudoues clouées aux portes, puis une deuxième vendeuse disparaît. Les pompiers ne trouvent pas l'origine de l'odeur de brûlé, la police ne prend pas du tout l'affaire au sérieux. Donc Rebecca mène l'enquête, aidée d'Ange Perez son amant.

J'ai fort peu apprécié ce roman et mon avis penche plutôt du côté des critiques négatives. Ce qui m'a le plus dérangé, c'est le style plutôt lourd et inélégant. Les femmes sont désignées tantôt par leur prénom, tantôt uniquement par leur nom de famille seul, ce qui n'est pas d'une grande élégance. Sinon les personnages sont très caricaturaux, en particulier les policiers. L'intrigue n'a aucune vraisemblance.

Ce livre peut toutefois intéresser les amoureux de Montmartre et surtout les amateurs de second degré. Car au premier degré ce livre n'est pas bien palpitant avec son intrigue bancale et ses personnages caricaturaux. Mais on peut aussi y voir une parodie,avec une super héroïne (Rebecca) qui sauve les victimes alors que la police, composée d'incompétents et de psychopathes est dépassée . Cet aspect est plus intéressant, mais pas suffisant pour sauver le roman.

Les personnages et l'intrigue donnent une impression générale de bâclage et le quartier de Montmartre n'est pas mis en valeur.


Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand on veut on peut..;Obligée à la verticalité et à l'immobilité Violette aurait voulu mais ne pouvait strictement rien faire. Ni modifier son position, ni détendre son corps douloureux et aller ne serait ce que légèrement mieux. Quant à sa situation elle lui échappait complètement depuis...Elle n'aurait su le préciser. Le temps était devenu une notion floue.....
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Violette Margelin tenta de chasser de son esprit l’humiliation qu’elle endurait chaque fois qu’il devait l’assister pour se soulager la vessie. Le rouge lui monta au visage, qu’elle avait rond et fatigué, sale. Ses lunettes glissant sur son nez, elle se redressa et se tint droite pour éviter qu’elles ne tombent. Sans ses yeux de rechange, Violette était perdue, n’y voyant quasiment plus rien.
Chaque recoin de son corps était une souffrance.
Chaque pensée amplifiait et dilatait la douleur à l’infini.
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En réalité, vivre une histoire solide à long terme, avec un seul homme, était une situation qui la déprimait. Son désir ne dépassait jamais la dizaine de fois avec le même, alors comment enquiller les années ? Comment construire, bâtir, faire évoluer ce qui, au bout d’une vie, ou d’une décennie, aurait dû avoir des allures d’histoire d’amour ? Et pourquoi aurait-il fallu n’en élire qu’un seul ?
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