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EAN : 9781523672936
332 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (02/02/2016)
4.47/5   32 notes
Résumé :
À dix-sept ans, Benjamin, violoniste talentueux, ambitionne de devenir instrumentiste quand un accident de la route vient briser tout net ses espérances. Devenu paraplégique, il doit réapprendre à vivre sans ses jambes et faire face aux contraintes de son nouvel état.

C'est aux Épicéas, un centre de rééducation de la banlieue grenobloise, que Benjamin fait la connaissance d'Élise, une adolescente dynamique, et de Léopold, jeune homme à l'humour cyniq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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C'est pas seulement l'acceptation difficile de Benjamin, jeune violoniste privé de jambes suite à un accident ni l'entraide d'autres handicapés, Elise et plus que l'amitié de Léopold dans l'institut de revalidation.

C'est pas non plus la folie qui le menace , ses cauchemars homosexuels récurrents qu'il s'efforce de dissimuler, non, ce qui m'a le plus emballé c'est l'enquête pourtant tragique menée dans la bonne humeur par ce trio de paraplégiques pleins de peps, c'est magnifique!

Une écriture simple, des dialogues sans surprise mais cela plaira aux ados.
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Bon suspense
Un très bon suspense avec une écriture fluide, avec beaucoup d'amour et d'humour malgré les drames qui a touchés ces trois adolescents, une belle leçon de vie sans prise de tête. J'ai bien aimé les personnages d'élise et de léopold avec leurs humours, Même le coté fantastique a son intérêt et pourtant je ne suis pas fan de la littérature fantastique
Un livre a emprunter d'urgence sur kindle
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Pour commencer l'année scolaire en beauté, quoi de mieux que la lecture d'un roman sortant complétement de notre zone de confort ? Il est déjà rare que je lise des romances : si j'aime les jolies histoires d'amour, je suis assez méfiante vis-à-vis de ce genre car je n'aime pas particulièrement lorsque l'intrigue n'est fondée que sur une histoire d'amour sans qu'il ne se passe rien de bien captivant à côté. C'est ma plus grande crainte lorsque j'ai entre les mains un ouvrage estampillé « romance » : une banale histoire de coup de foudre, une dispute ou deux et puis la happy end, sans rien d'autre en plus. Heureusement pour moi, vous le verrez, ce n'est absolument pas le cas ici ! Mais si ce livre diffère tellement de ce que j'ai l'habitude de lire, c'est également parce qu'il s'agit du tout premier roman mettant en scène un couple homosexuel que je lis. Jusqu'à présent, aucun résumé n'avait réussi à me donner envie de découvrir ce genre, toujours pour la même raison : une romance entre deux hommes - ou deux femmes -, oui, mais uniquement si toute l'intrigue ne tourne pas uniquement autour de ce couple. J'ai besoin que cette histoire d'amour s'intègre dans une intrigue pour que cela m'intéresse, sinon je m'ennuie. Et pour vous montrer à quel point, ici, il y a une véritable histoire en dehors de cette romance, je vais tâcher de rédiger mon résumé en occultant cette dernière - vu que la quatrième de couverture vous en parle déjà !

Le violon n'était au départ qu'une simple activité extrascolaire, mais pour Benjamin, cela s'est rapidement transformé en passion dévorante et vitale. Entré au Conservatoire, le jeune homme rêve déjà d'une carrière entièrement musicale. Mais voilà que le sort vint réduire à néant ses plans bien rodés : un terrible accident, et le voilà paraplégique, coincé dans un fauteuil roulant qui le déprime autant qu'il le révolte. Les premiers temps aux Epicéas, centre de rééducation portant bien mal son nom puisque nul Epicéa ne se cache dans le parc, sont durs : Benjamin ne voit pas à quoi cela lui servirait de faire des efforts puisqu'il ne retrouvera de toute manière pas l'usage de ses jambes. Heureusement qu'Elise, une autre pensionnaire, est là pour lui donner un coup de pieds métaphorique aux fesses ! Grâce à la présence de la jeune fille ainsi que celle de Léopold, passionné d'histoire et faisant partie d'un groupe de reconstitution historique, le jeune homme va progressivement commencer à aller mieux. Jusqu'à ce que d'horribles rêves, toujours identiques et accompagnés d'une entêtante musique, ne viennent troubler ses nuits … et que d'étranges manifestations surnaturelles ne s'immiscent dans ses journées. Quel mystère se cache derrière ces inexplicables visions ?

Avant de parler plus précisément de l'histoire et de sa narration, je tiens à faire un focus sur un des thèmes majeurs de cet ouvrage : le handicap. C'est une thématique que l'on retrouve de plus en plus souvent dans la littérature jeunesse, mais j'ai rarement eu l'occasion de lire un roman traitant avec autant de délicatesse et de justesse ce thème. En effet, une des choses que j'ai énormément apprécié ici, c'est que Benjamin, Elise et Léopold ne sont pas caractérisés par leur handicap, mais uniquement par leur personnalité. Certes, leur fauteuil roulant fait désormais partie de leur vie, mais ils ne supportent pas de n'être considérés que comme « des handicapés en fauteuil roulant » qui attirent soit la haine (la peur de la différence) soit la pitié. Ils veulent être appréciés - ou détestés - pour eux-mêmes et pas pour cet objet qui les accompagne. Je remercie vivement l'auteur pour avoir mis en avant cette volonté, partagée par toutes les personnes en situation de handicap (que ce handicap soit physique ou mental), de ne pas être perçu uniquement à travers leur condition.

Pour en revenir à l'histoire, donc, je dois admettre avoir été particulièrement époustouflée : je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi « complet ». Il y a, tout d'abord, l'histoire de la reconstruction de Benjamin après ce terrible accident qui lui a ôté l'usage de ses jambes. Une fois encore, l'auteur a misé sur le réalisme : contrairement à la légende urbaine qui veut que toutes les personnes se retrouvant face à une situation pareille se découvrent immédiatement un courage inouï et jusqu'alors insoupçonné, Benjamin est dévasté. Dans les premiers temps, il ne se bat pas avec vaillance et fierté pour retrouver l'autonomie qui lui a été enlevée par cette tragédie. Dans les premiers temps, il a juste envie de se jeter par la fenêtre - avant de se souvenir qu'il ne peut même pas le faire et d'en être encore plus déprimé. Ce n'est que progressivement qu'il retrouvera gout à la vie et l'envie de faire des efforts. Et on en vient au deuxième point : cette histoire, c'est autant une histoire d'amitié qu'une histoire d'amour. Car certes, la relation qu'il entretient avec Léopold va lui être très bénéfique dans ce long chemin vers la reconstruction, mais l'amitié d'Elise va également beaucoup l'aider. J'aime beaucoup ce trio, soudé par des liens solides, une confiance inébranlable, et dont chaque personnalité complète à merveille les deux autres !

Et puis, à côté de cela, deux éléments rendent cette intrigue unique. Tout d'abord, l'importance de la musique dans le récit : le violon fait partie intégrante de la vie de Benjamin, et forcément il fait également partie intégrante de ce processus de reconstruction. Ainsi, l'histoire est ponctuée de références musicales, dont on retrouve à la fin de l'ouvrage une liste : quoi de plus réjouissant que de pouvoir écouter en parallèle de sa lecture les musiques qui y sont citées ?! A cela s'ajoute quelque chose que malgré le résumé je n'avais pas vu venir : une bonne touche de fantastique, vous savez, le fantastique à la Horla, le fantastique qui fait frissonner. Des rêves troublants qui se répètent nuit après nuit, faisant craindre l'arrivée du sommeil, une mélodie envoutante que seul le héros entend … Une agréable surprise, encore plus lorsque cela se couple à une véritable enquête ! Cette dose de surnaturel et d'angoisse contrebalance à merveille la mignonitude (je sais, ce mot n'existe pas, mais il décrit tout de même à merveille ce que je veux exprimer) de cette belle histoire d'amitié et d'amour rafraichissante à souhait. J'adore les récits qui mêlent les genres, je suis comblée !

En bref, un roman assez court qui se lit par conséquent vraiment rapidement, d'autant plus que l'histoire est captivante, les personnages sont attachants, et la plume est magnifique. Une narration fluide mais surtout pleine d'humour et de légèreté qui fait naitre un sourire perpétuel sur les lèvres du lecteur. Les dialogues entre Léopold et Elise m'ont littéralement fait explosée de rire ! Il y a énormément de vie dans la façon dont l'auteur manie les mots : je n'avais pas le sentiment de lire un roman, mais bel et bien d'accompagner les personnages dans leur aventure. C'est rare, une narration aussi vivante, aussi expressive et dynamique. Vous l'aurez compris, ce livre que je débutais avec une petite appréhension à cause de son genre a su dépasser toutes mes attentes et me conquérir ! Un coup de coeur qui me donne très envie de découvrir le second ouvrage de l'auteur …
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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J'avais déjà vu plusieurs fois passer les livres de Flo Renard sur les réseaux sociaux, sans vraiment m'y intéresser plus que cela à vrai dire. L'occasion m'a donc été donnée de découvrir cette auteure avec Aux petites heures de la nuit.

Après un terrible accident, à dix-sept ans Benjamin devient paraplégique. Après plusieurs mois d'hospitalisation, c'est au centre de rééducation Les Épicéas que le jeune homme va réapprendre à vivre sans l'usage de ses jambes. Passionné de violon, Benjamin finit par reprendre goût à la musique alors que ses espoirs de carrière semblaient briser. Sa reconstruction se fera avec l'aide d'amis rencontrés au centre, Elise et Leopold qui ont eux aussi été malmenés par la vie. Benjamin reprend goût à la vie, à l'amitié, à la musique et à l'amour. Et lorsqu'il se remet à jouer du violon, d'étranges phénomènes surgissent alors au sein des Épicéas.

Aux petites heures de la nuit, c'est l'histoire d'une reconstruction, d'un après qui s'apprivoise et de rencontres qui changent la vie. C'est aussi une histoire qui prend une toute autre tournure à laquelle on ne s'attendait pas et qui se teinte alors de mystère, et même de surnaturel. N'étant pas particulièrement amatrice de ce côté "surnaturel", ce n'est pas ce point que je retiens de cette lecture, c'est plutôt, pour moi, un petit "bonus" qui ajoute une intrigue supplémentaire.

On s'attache à Benjamin, à ce jeune homme qui doit remonter la pente à travers cette terrible épreuve. Tout comme on s'attache ensuite à Elise et Léopold. Ils forment alors un trio uni, un trio uni par l'amitié, l'amitié qui est un des piliers de cette histoire, mais aussi par l'amour entre Benjamin et Léopold. Les deux garçons sont touchants, sensibles, et Flo Renard livre alors une relation emplie de respect et de soutien. Ils deviennent tous les trois presque des amis au fil de la lecture.

Le thème du handicap est abordé d'une manière juste avec beaucoup de sensibilité. L'auteure ne cherche pas à nous faire larmoyer dans notre lecture, elle pose parfaitement les mots sans en faire trop. Ca en deviendrait presque secondaire finalement dans notre lecture.

Flo Renard livre avec Aux petites heures de la nuit, un livre d'une incroyable douceur. L'auteure avec son écriture douce, soignée, légère, teintée de sensibilité et de justesse emporte le lecteur dans son histoire sans qu'il s'en aperçoive. Entre l'amour entre Benjamin et Léopold, l'amitié qui lie profondément les deux garçons à Elise et les difficultés à reprendre goût à la vie après de tels drames, c'est aussi des émotions qui ponctuent ce roman pages après pages. le tout porté par la musique...

Flo Renard est une jolie découverte. N'hésitez pas à vous laisser tenter par Aux petites heures de la nuit pour quelques douces heures de lecture qui vous feront du bien. le roman est disponible par ici sur Amazon.
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Coup de coeur pour ce roman poignant : Aux petites heures de la Nuit, de Flo Renard, disponible sur Amazon.
Le pitch : Elève de Terminale âgé de 17 ans, Benjamin Bonnafoux est un violoniste de talent qui rêve de vivre un jour de sa passion pour la musique. Mais ce jeune homme, motivé et plein d'espoirs, voit sa vie voler en éclat suite lorsqu'il est victime d'un dramatique accident de la route. Désormais paraplégique, Benjamin n'a d'autre choix que de séjourner dans le centre de rééducation fonctionnelle des Epicéas afin de réapprendre à vive avec son handicap et devenir ainsi autonome.
Inconsolable et désabusé, Benjamin va pourtant reprendre goût à la vie grâce à sa passion pour la musique, mais aussi au contact de deux jeunes gens connaissant une situation analogue : tout d'abord Elise, jeune fille, d'origine martiniquaise, dynamique et rayonnante, avec qui il se lie d'une belle amitié, puis Léopold, jeune homme distingué légèrement plus âgé, pour qui il éprouve très vite de profonds sentiments partagés.
Mais alors qu'il commence à se reconstruire peu à peu, de sombres rêves viennent hanter son sommeil et tourmenter son esprit…
L'auto édition me réserve décidément de bien jolies surprises ! Découvert encore une fois via Twitter de manière fortuite, j'ai immédiatement été séduite par cette magnifique couverture et ce superbe titre. Aussi me le suis-je procuré sans en connaître véritablement le sujet, avide de nouveauté et de découverte… Et quelle tristesse… Que d'avoir déjà refermé ce livre tant c'est une merveille !
Accumuler dans un même roman des sujets aussi forts que le handicap et l'homosexualité ? Téméraire et improbable… Avoir en plus l'audace d'y glisser une histoire d'amour et d'amitié saupoudrée de suspense et de surnaturel… Mission impossible… Et pourtant l'auteur réussit cet exploit avec brio, parvenant à assembler tous ces éléments avec une extrême douceur et une infinie sensibilité.
L'auteure nous plonge ainsi dans le quotidien des personnes handicapées, contraintes de se réapproprier leur corps, leur univers, le regard des autres, mais aussi la perception qu'ils ont d'eux-mêmes. le sujet est traité sans concession ni apitoiement, l'heure n'est pas à la pitié mais à l'empathie : « Tout est question d'habitude. le regard des valides a tendance à s'arrêter aux difficultés sans chercher à voir plus loin, mais la vie des personnes handicapées ne se résume pas qu'à de multiples contraintes, sinon je crois qu'on finirait tous par se flanquer sous un train » résume ainsi Léopold.
L'auteure traite ensuite l'homosexualité avec autant de pudeur que d'élégance. On se plaît à suivre avec bienveillance l'histoire d'amour naissante entre Benjamin et Léopold, nous immisçant même dans leur intimité, celle-ci étant abordée avec respect et décence, sans jamais basculer dans la vulgarité ou l'obscénité.
Ces deux sujets servent habilement une intrigue savamment orchestrée et particulièrement prenante. le lecteur est tenu en haleine tout au long du roman et jusqu'à un dénouement touchant, même bouleversant. La touche de surnaturel permet d'ajouter juste ce qu'il faut d'angoisse à ce roman déjà très réussi.
Mais la vraie force du roman réside dans ses personnages, travaillés avec précision, profondément humains et émouvants, et plus particulièrement ce trio si bien construit et ô combien attachant. La complicité qui les lie est tellement belle à lire, tellement belle à voir, tellement belle à ressentir, qu'on ne peut qu'être ému au fil des pages. Sans oublier la musique, presque un personnage à part entière tant elle est omniprésente au travers de ce roman. Plus qu'importante, elle est même nécessaire et indispensable à Benjamin, qui trouve en elle un véritable souffle pour avancer, voire même renaître.
Enfin la plume est vraiment soignée, légère, même poétique, ce qui contribue à souligner l'immense douceur qui se dégage de ce roman.
En bref, ma chronique ne rend pas suffisamment hommage à ce roman touchant, que j'ai tout simplement adoré. J'espère sincèrement que vous aussi, vous vous laisserez tenter : vous serez inévitablement conquis et bouleversé !
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Faudrait voire a vous renseigner sur les statistiques de l’emploi des handicapés, lança l’il avec hargne, parce que quel que soit le niveau de diplôme, c’est vraiment pas brillant. Alors quitte a faire des études, autant que sa soit dans une branche qui me plaise, parce que je ne vois pas l’intérêt de me farcir cinq ans d’école d’ingénieur pour m’entendre dire au bout du compte, que mon CV est génial, mais qu’on ne peut malheureusement pas m’embaucher parce que les chiottes de la boite ne sont pas aux normes !
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Mais il n’avait pas envie, dans l’immédiat, d’envisager un avenir loin de Léopold ni même d’Elise ; qui savait dans quelle mesure ils pourraient continuer à ce voir, une fois qu’ils auraient quitté le centre ? Entretenir une liaison homosexuelle n’était déjà pas si évident, surtout en la gardant secrète, mais avec un handicap physique lourd en sus, l’histoire d’amour relevait de la gageure. Tout ceci était bien trop compliqué, il préférait pour le moment, ne pas y penser.
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Justement. De temps en temps, il faut savoir prendre des risques, sinon on ne fait jamais rien et on passe sa vie à avoir des regrets.
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Son visage ne reflétait qu'une profonde sérénité, comme si jouer avait emporté au loin tous ses tracas et apporté la paix intérieure. Tout autant qu'une passion, c'était un besoin, et son ami en fut frappé.
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