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EAN : 9782845638198
303 pages
XO Editions (28/10/2015)
4.29/5   63 notes
Résumé :
« Il fait – 40 °C et il est 11 heures.
Encore six minutes, et c’est à nous.
― Du calme, les chiens !
Il va falloir maîtriser cette incroyable énergie, celle de quatorze boules de muscles capables d’arracher un traîneau de plus de cent cinquante kilos comme s’il s’agissait d’une plume…
― Three. Two. One. Go !!! »

Nicolas Vanier est prêt à relever le défi de la Yukon Quest, la course de chiens de traîneaux la plus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Célèbre Musher, Nicolas Vanier nous emmène avec lui et ses 14 chiens dans son périple entre le Canada et l'Alaska. Son but ? Participer à la course de chiens de traineau la plus difficile, la célèbre Yukon Quest. 1600 kilomètres à parcourir par -50 degré durant lesquels il devra surmonter tous les pièges que lui tend la nature afin d'espérer terminer cette course.

Sa principale préoccupation, ses chiens, quatorze coureurs, bien entrainés, mais qu'il faut constamment motiver pour qu'ils conservent l'envie de bouger, de se dépasser, de repartir après un moment de repos. le sommeil, Nicolas Vanier n'en aura que très peu durant ces 11 jours de course. Il doit se ménager, ménager ses chiens, tenir compte de leur santé, comprendre les signaux qu'ils transmettent afin de ne pas risquer une démission de son attelage. Il doit pouvoir les économiser, même lorsque les chiens semblent en pleine forme, car il faut savoir gérer l'effort sur une longue distance.

Nous en apprendrons beaucoup sur la course en elle-même, les autres mushers, les évènements survenus lors des anciennes éditions et évidemment, sur la préparation et la motivation des chiens.

J'ai eu un peu peur au début de me lasser de cette lecture, ne voyant pas comment Nicolas Vanier pouvait me tenir en haleine pendant 300 pages. C'est au travers de sa relation avec ses chiens qu'il a réussi à m'intéresser. On ressent son amour pour chaque chien, il en parle en tant qu'attelage, mais surtout il a une attention particulière pour chaque bête, nommant leurs qualités et les défauts, nous racontant leurs problèmes de santé, leur histoire... C'est assez touchant.

Une lecture qui m'a permis d'en apprendre un peu plus sur Nicolas Vanier et sur le monde de la course de chiens de traineau. Un livre qui plaira beaucoup aux passionnés de nature, d'animaux et d'exploits sportifs. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture en compagnie de Nicolas et de son attelage.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Plus qu'un fabuleux récit d'aventure, j'ai lu une histoire d'amour d'un homme pour ses chiens, une histoire d'amour, de respect et de confiance d'un équipage canin pour son maître.

Nicolas Vanier nous raconte dans « La grande course » sa participation à la mythique Yukon Quest, la course de chiens de traineau la plus difficile au monde.

Que d'efforts, de courage, de volonté pour affronter des conditions météo extrêmes avec des températures de moins 50°, des tempêtes de neige rendant la visibilité quasi nulle.
Quel bonheur de s'arrêter pour quelques brèves heures de repos où le musher doit s'occuper de ses chiens, les nourrir bien sûr, mais aussi les masser, soigner les petits ou gros bobos. Et plus que tout leur parler, les féliciter pour les voir « sourire », car Nicolas Vanier en est persuadé, ses compagnons sourient lorsqu'ils sentent qu'il est content. Cela lui procure également un formidable moment de détente :
« Une bonne technique pour booster son moral est de libérer des endorphines en riant, ce que je fais fréquemment avec les chiens. »

L'auteur nous fait partager ses moments de doute, de peur ou de bonheur : « Mais comment raconter en quelques mots ces heures qui durent des jours, ces jours qui durent des semaines… Ces moments d'euphorie et de déprime exagérée, cet état d'inconscience éveillée, cette symbiose avec les chiens ? »

Ce livre est passionnant, j'ai fait avec Nicolas Vanier un fabuleux voyage, vécu une folle aventure.
J'ai eu peur, j'ai eu froid, j'ai souri avec les chiens, j'ai partagé des moments privilégiés entre un homme et ses compagnons en union totale avec une nature hostile et majestueuse.

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Magnifique livre que celui de Nicolas Vanier pour ceux qui aime l'aventure, les défis, la nature et les chiens.

Nicolas fan de Jack London à plusieurs fois été dans la Yukon vallée. Ce livre-ci est un compte rendu de la course de chien de traineau ou il a participé en 2015. Vingt-six participants, 12 jours, 1600 km par des températures de -30°C à -50°C, ave dix points d'arrêts obligatoires ou un seul permettait une intervention extérieure. le traineau tiré par 8 à 14 chiens attachés par binôme est chargé de 150 kgs sans le muscher, (conducteur). Les chiens supportent le froid mais ont une protection contre les froids extrêmes. le succès d'une telle course réside dans le fait que les chiens se connaissent –esprit de meute - aient de l'expérience de telle courses et soit suffisamment entrainés.

Le muscher doit vivre en symbiose avec ses chiens.

Nicolas nous raconte certaines expériences vécues :
Il commence à faire nuit, il n'a pas sa lampe frontale, il perd le contact avec le traineau, les chiens ne s'en rendent pas compte et continue à tirer. Il ne peut pas courir pour les rattraper car alors il respirerait bouche ouverte et avec le grand froid il se brulerait les poumons. Il marche dans la neige tentant de repérer la piste. Cela à durer une demi-heure. Il a entendu les aboiements de ses chiens qui l'attendaient et les a retrouvé.

Par moment la piste se situe sur un lac ou un cours d'eau gelé. A un endroit la glace a cédé. Certains chiens ont pu sortir de l'eau par leur propre énergie, mais un d'entre eux a été pris sous la glace et sans intervention extérieur il était perdu, noyé. En fait il était condamné attaché à la ligne de trait. Nicolas a plongé à -50° dans l'eau pour récupérer son chien Pour y parvenir il devait couper la ligne de trait avec le premier outil sous la main en l'occurence une hache qu'il avait dans l'empaquetage du traineau. Après plusieurs coups ou il a dû mettre toute sa force la ligne trait a été rompue et il a pu sortir le chien ce qui nécessitait encore beaucoup de force. le chien a craché beaucoup d'eau. Il a cru devoir le mettre au repos dans son traineau, mais le chien ne demandait qu'à courir. Il s'est dévêtu au maximum pour ne pas rester avec des vêtements mouillé, a dû trouver encore de l'énergie pour trouver du bois et faire un feu. Comme il cherchait à bien se classer dans la course, il est reparti avec des vêtements pas tout à fait secs.

Alors qu'il quittait une cabane d'étape après s'être occupé de ses chiens, avoir mangé et dormi deux heure, il pris son sac, se fit enregistrer en check out et démarra son attelage. Après un certains temps de course, il apprit en contact par la voix d'une commissaire que lui était attribué une pénalité de deux heures pour avoir volé le sac d'un concurrent. En fait deux sacs identiques attendaient d'être repris par deux muschers et de bonne fois il a pris ce qu'il pensait être son sac. Il a voulu abandonner mais ses handlers, c'est-à-dire ceux qui l'aidaient dans la mesure autorisée lors des étapes, l'ont encouragé pour qu'il continue. A l'arrivée en guise de contestation et espérant que l'injuste pénalité saute, il n'a pas franchi la ligne d'arrivée de l'étape. le temps tourne à dit un commissaire et de toute façon la pénalité demeure. Il s'est finalement décidé à franchir la ligne.

A l'arrivée de fin de course, à Fairbanks, il s'est arrêté à 500 mètre de la ligne d'arrivée, pour donner un câlin à chacun de ses chiens hors tumultes, commissaires, spectateurs, bravo Miwook, Burka, Kazan, Kali, Happy, Wolf, Dark, … .
Des efforts gigantesques ont dû être consenti, jour après jours, pour franchir la ligne d'arrivée. Juges et officiels applaudissent. Pour y arriver l'homme à dû pouvoir compter sur ces chiens qui eux ne pouvaient pas assurer l'exploit sans un bon muscher.

Magnifique histoire dont une des plus grandes récompense est un repos enfin accessible !

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Nicolas Vanier emmène le lecteur sur la route de la Yukon Quest, course mythique de traineaux à chiens qui va du Canada à l'Alaska en couvrant une distance d'environ 1600 kilomètres.
Un très beau récit, époustouflant par l'endurance dont font preuve les participants et la beauté des paysages décrits.
Un livre qui me donne envie de découvrir d'autres récits de l'auteur.
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Ce récit de la mythique course de chiens de traîneau , la Yukon Quest, longue de 1600 kilomètres est captivante pour qui s'intéresse un tant soit peu à ce sport. Étant moi-même adepte, à une échelle beaucoup plus réduite, j'ai bien visualisé les difficultés auxquelles il faisait allusion, reconnu certains comportements des chiens et apprécié l'expertise de l'auteur. Et je lui lève mon chapeau ne serais-ce que d'avoir terminé cette aventure. Certains passages aux airs de règlements de comptes avec ses compatriotes n'enrichissent cependant en rien le récit et, quant à moi , ternissent quelque peu l'ouvrage qui reste par ailleurs intéressant.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le soleil couchant allume les nuages filiformes qui se sont accumules au-dessus de l'horizon constitué d'un immense panorama de montagnes enneigées mauves et roses. Je me délecte de ce moment. Voilà pourquoi la Quest, si difficile soit-elle,mérite d'être vécue. À cette communion entre les chiens et le musher évoluant dans un milieu vierge s'ajoute la fatigue, qui parfois agit comme une drogue euphorisante, plongeant le corps et l'esprit dans un état second, plutôt agréable par moment, totalement déprimant un instant plus tard.
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Mais qu’est-ce qui les motive ainsi alors qu’ils sont si bien dans la paille, qu’ils ont tant et tant couru avec si peu de repos ? ressent-ils, comme moi, un immense plaisir à être embarqués dans cette aventure qui nous pousse à aller si loin dans la perception de nos envies, de nos faiblesses, de nos forces ? Jamais je n’ai atteint une telle communion avec mes chiens.
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Mais comment raconter en quelques mots ces heures qui durent des jours, ces jours qui durent ces semaines… Ces moments d’euphorie et de déprime tout aussi exagérés, cet état d’inconscience éveillée, cette symbiose avec les chiens ?
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Et tant pis si je suis fou, mais la vie ne mérite pas d’être vécue si l’on s’astreint à ne faire que des choses raisonnables.
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Il est 18 heures. Ce que les Québécois appellent la « brunante », cet entre-deux entre le jour et la nuit…
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