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EAN : 9782757866221
624 pages
Points (04/05/2017)
  Existe en édition audio
3.38/5   311 notes
Résumé :
Lors d’un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, écrivain américain célèbre et vieillissant, revit en rêves récurrents les épisodes de son adolescence au Mexique, à la lisière de la décharge publique de Oaxaca où lui et sa sœur Lupe ont grandi.

Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le cœur fragile; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions, et occasionnellement du Viagra, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 311 notes
Diantre, saperlipopette et juste ciel, quel bazar ! Plus de 500 pages et des heures à trainer sur l'Avenue des mystères, et pas moyen de trouver la porte d'entrée de ce joyeux bordel.

D'accord j'ai bien compris, victime de l'association pas toujours appropriée de bêtabloquants et de pilules bleues, dopant (entre autres) l'imaginaire et l'émergence des souvenirs, notre héros oscille en permanence et sans sommation entre un présent quasi onirique et un passé du genre bousculé.

De par le fait, protagonistes et situations aléatoires s'accumoncellent en strates insolites et baroques, mais moi je dis halte-là John, as-tu pensé à l'ami lecteur ? Parce que pour ma part et personnellement je me suis plus ou moins perdue moi, vois-tu ? Moult fois, en lisière de saturation, j'ai piqué du nez sur tes pages, calé sur le bizarre des phrases, tenté de reprendre le fil, souriant souvent, pourtant, à ce ton désinvolte et facétieux qui m'a fait tenir jusqu'au bout malgré tout.

N'empêche, quel bazar (oui, je me répète, mais quel bazar j'ai envie de dire).

Aaah John, « L'épopée du buveur d'eau » se trouve hélas trop loin dans mon souvenir, mais plus récemment « A moi seul bien des personnages » m'avait tellement plu, plus introspectif, plus touchant, plus structuré…
Sans doute aussi, pour arpenter cette Avenue des mystères, ne devais-je pas être assez bien lunée, et crois-moi j'en suis la première désolée.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Quand, en aficionado fidèle, on a lu toute l'oeuvre de John Irving depuis la traduction en français du Monde selon Garp (1980), est-il possible d'être étonné par le dernier roman du septuagénaire américain ? le qualificatif le plus approprié serait celui d'admiratif, non que Avenue des mystères tutoie la perfection, mais à cause de l'énergie déployée, de la densité du livre, sans oublier la persistance des thèmes que l'écrivain s'ingénie à traiter dans un texte qui ne ressemble à rien d'autre qu'à du Irving tout en nous piégeant par des trésors d'imagination et un récit totalement débridé et décomplexé. Sexe, religion et mort : c'est cette trilogie familière qui tient le haut du pavé d'Irving. A en étouffer presque, si ce n'est que l'auteur réussit à habiller chaque scène qui pourrait paraître répétitive d'oripeaux nouveaux. Cela mérite des applaudissements. Même sentiment devant la maîtrise d'une narration qui se poursuit sur deux échelles temporelles : le présent, avec un voyage aux Philippines d'un écrivain d'âge mûr ; le passé, avec le même, alors adolescent dans une décharge publique au Mexique puis dans un orphelinat et dans un cirque. Impossible de synthétiser un roman aussi foisonnant où entre une fillette extralucide, un hippie américain, un couple composé d'un apostat et d'un travesti (sic), une mère et une fille obsédées sexuelles, deux statues de Vierges ennemies (l'une blanche, l'autre noire) et quelques lions et une multitude de chiens plus ou moins errants, la galerie de personnages marquants est impossible à énumérer. Bref, Avenue des mystères est un maelström incantatoire qui passe aisément du registre loufoque et délirant au dramatique sans oublier une touche de fantastique (moins convaincante). le résultat est aussi détonant que le mélange de bêtabloquants et de viagra que le héros du livre, Juan Diego, pratique sans grand discernement. Sur 500 pages, Irving maintient le rythme sans faiblir. le lecteur, lui, a parfois besoin de souffler sans que la possibilité ne lui en soit donnée. Mais à quoi bon faire la fine bouche, le caractère cinématographique de l'écriture, avec ses images "bigger than Life", le sens du suspense (si le sort de Lupe, la soeur de Juan Diego, est connue depuis le début du livre, il faut attendre les dernières pages pour connaître les circonstances) et le torrent de péripéties emportent tout sur son passage. Irving reste Irving et le temps va paraître long avant la parution de son prochain roman.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Au soir de sa vie, Juan Diego Guerrero, écrivain américain, se rend à Manille pour honorer une promesse faite à un hippie rencontré durant sa lointaine jeunesse. Fragile du coeur, l'auteur suit un traitement aux bêta-bloquants qu'il mélange allègrement à du viagra, au cas où une occasion se présenterait. Son long voyage le mène d'abord à Hong Kong où il est pris en charge par deux femmes rencontrées dans l'avion. Mère et fille vont ainsi organiser ses déplacements, lui prodiguer des conseils et partager son lit à tour de rôle. Faible, dépassé, amoindri par son traitement qu'il interrompt et reprend sans cohérence, Juan Diego se plonge dans les rêves et les souvenirs de sa vie. Car il n'a pas toujours été cet écrivain américain plus ou moins connu. Son enfance, il l'a passé au Mexique, à Oaxaca, dans la décharge de Guerrero. Là, avec sa soeur Lupe, il brûlait les déchets, les cadavres de chien et sauvait les livres promis au bûcher. Nés de père inconnu et d'une mère prostituée la nuit, femme de ménage chez les jésuites le jour, les deux enfants vivaient chez le chef de la décharge, père putatif du garçon, et surtout l'homme qui lui écrasa le pied accidentellement, le rendant infirme et boiteux. Accueillis d'abord par les jésuites qui ont compris toute l'intelligence de Juan Diego, lecteur autodidacte, les deux enfants vivront ensuite dans un cirque, embauchés par le dompteur de lions pour le don exceptionnel de Lupe. En effet, la fillette qui parle une langue inconnue que seul son frère comprend, peut lire les pensées et entrevoir l'avenir et le dompteur, secrètement effrayé par ses lions, veut être prévenu de leurs intentions. Après un drame, Juan Diego partira pour l'Iowa et une nouvelle vie en Amérique avec des parents adoptifs peu conventionnels, un jésuite défroqué et un travesti, amoureux comme jamais.

Quoi ?! Un livre de John Irving sans que le moindre ours ne vienne montrer le bout de son oreille ? Effectivement. Mais ils sont remplacés ici par des lions et sont accompagnés de quelques autres thèmes fétiches de l'auteur : le père absent, l'homosexualité et le sida, les prostituées, les accidents mortels et même une toute petite allusion à la lutte. S'y ajoutent aussi des personnages totalement déjantés, avec, dans le désordre et sans exhaustivité : une mère et sa fille nymphomanes, un jésuite pratiquant l'auto-flagellation, une fillette extra-lucide, une Sainte Vierge assassine, beaucoup de chiens, des mignons, des laids et même des ''fantômes volants''. Tout ce beau monde est embarqué dans une épopée baroque qui flirte avec le surnaturel et dont le fil conducteur est la vie de Juan Diego, personnage complètement dépassé qui se laisse aller à ses rêveries au point de ne plus différencier le songe de la réalité. Au centre de ses préoccupations, outre le sexe, il y a sa famille, ses chers disparus qu'il continue de pleurer et la religion. Athée, l'écrivain a pourtant beaucoup fréquenté le religieux, dès son plus jeune âge en récupérant les livres jugés impies par les jésuites, plus tard dans l'orphelinat tenu par ces mêmes jésuites et aussi à travers l'obsession de sa soeur Lupe qui reprochaient aux colonisateurs espagnols d'avoir relégué la Vierge noire de Guadalupe au second plan, au profit de Marie.
Du Mexique aux Philippines, en passant par Hong Kong et l'Iowa, John Irving nous invite dans un joyeux bazar où il s'est fait plaisir à divaguer, digresser, soliloquer, au risque de laisser parfois le lecteur au bord de la décharge d'Oaxaca, lui qui d'habitude sait si bien l'entraîner dans son univers. Ici les longues considérations sur la religion finissent par lasser, surtout si l'on ne s'intéresse pas plus que ça au sujet...Les inconditionnels de l'auteur pourront s'y retrouver, tant il apparaît au détour d'un chapitre (Juan Diego a écrit un roman qui ressemble à s'y méprendre à L'épopée du buveur d'eau), même s'il brouille les pistes. Pour les autres, ce n'est définitivement pas le meilleur roman pour entrer dans l'oeuvre de cet écrivain de talent. Une légère déception.
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Juan Diego est un écrivain célèbre. Il est invité par un de ses anciens élèves à se rendre aux Philippines où la famille de ce dernier réside. En faisant ce voyage d'agrément, il effectue aussi un voyage dans son passé, celui où il était gamin et où il vivait sur une décharge d'Oaxaca au Mexique, en compagnie de sa soeur télépathe, Lupe, celle dont il est le seul à comprendre le langage.
« L'avenue des mystères » c'est l'avenue de la vie, celle que des inconnus traversent regardant les vitrines de milles et un magasins, prêts à leur offrir tout ce qu'ils ont rêvés d'avoir mais aussi et surtout tout ce qu'ils n'ont jamais souhaités. Ce sont ces moments où l'on voit défiler une vie entière, l'heure du bilan venue, juste avant de mourir.
Ce roman de John Irving ne semble pas le plus abouti de l'ensemble de son oeuvre magistrale (Il y a certaines redites dont on se demande si elles sont un fait exprès ou un oubli de la part de l'auteur, personne n'est infaillible, et des dialogues qui par moment frisent la confusion, la cacophonie, par l'intervention d'un nombre important d'interlocuteurs). Mais le talent de l'auteur, sa sensibilité à extraire du néant des personnalités émouvantes aux destinées extraordinaires comblent largement la langueur du récit.
Traduction de Josée Kamoun et Olivier Grenot.
Editions du Seuil, Points, 604 pages.
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bon bon bon que dire ? J'étais pourtant en transe. Un nouvel Irving j'étais si contente. J'avais aimé, adoré le monde selon Garp, l'hôtel du New hampshire, l'épopée du buveur d'eau et l'oeuvre de Dieu la part du diable, et je m'attendais donc à être emportée dès les premières lignes.

Et bien non, donc je me suis dis il faut rentrer dans le bouquin, ça demande de t'y investir, donc j'ai persisté et au bout de 150 pages, j'ai estimé que j'avais fait assez d'efforts j'ai lâché l'affaire, désappointée et déçue.

Je n'ai strictement rien compris à cette histoire. Les flash backs constants et récurrents, l'histoire dans l'histoire m'ont perdue et surtout le manque terrifiant d'humour a fait que je n'ai à aucun moment retrouvé la verve, la plume, la faconde d'Irving. Quelle déception !
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
07 juin 2017
En sous-texte de cette histoire pleine de couleurs, il y a une réflexion de John Irving sur la puissance de l’imagination, sur le rôle de l’enfance dans la vie d’un écrivain, sur la place du roman et le bilan d’une vie.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Telerama
08 juin 2016
Un romancier issu d'une décharge, une fillette télépathe, un missionnaire transi... Rêves, réel, vie, morts : tout se confond. Inventif et réjouissant !
Lire la critique sur le site : Telerama
LePoint
18 mai 2016
Retour baroque de l'auteur du "Monde selon Garp".
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
"I was your age", Juan Diego said to Hugh O'Donnell's son. "Maybe your dad and I were between your ages", he said to the daughter. "He wasn't very nice to me either," Juan Diego added to the girl, who seemed to be increasingly self-conscious-not necessarily about her much-maligned sweater.
"Hey, look here-"Hugh O'Donnel started to say, but Juan Diego just pointed to Hugh, not bothering to look at him.
"I'm not talking to you-I've heard what you have to say," Juan Diego told him, looking only at the children. "I was adopted by two gay men," Juan Diego continued- after all, he did know how to tell a story. "They were partners-they couldn't be married, not here or in Mexico, where I came from. But they loved each other, and they loved me-they were my guardians, my adoptive parents. And I loved them, of course-the way kids are supposed to love their parents. You know how that is, don't you?"[...]"Anyway", Juan Diego went on, "your dad was a bully. He said my mom shaved-he meant her face. He thought she did a poor job shaving her upper lip, but she didn't shave. She was a man, of course-she dressed as a woman, and she took hormones. The hormones helped her to look a little more like a woman. Her breasts were kind of small, but she had breasts, and her beard had stopped growing, though she still had the faintest, softest-looking trace of a mustache on her upper lip. I told your dad it was the best the hormones could do-I said it was all the estrogens could accomplish-but your dad just keep being a bully."
Hugh O'Donnell had stood up from the table, but he didn't speak-he just stood there.
"You know what your dad said to me?" Juan Diego asked the O'Donnell kids. "He said: 'Your so-called mom and dad are guys-they both have dicks.' That's what he said: I guess he's just a 'That's what I know' kind of guy. Isn't that right , Hugh?" Juan Diego asked. It was the first time Juan Diego had looked at him. "Isn't that what you said to me?"
Hugh O'Donnell went on standing there, not speaking. Juan Diego turned his attention back to the kids.
"They died of AIDS, ten years ago-they died here, in Iowa city," Juan Diego told the children."The one who wanted to be a woman-I had to shave her when she was dying, because she couldn't take the estrogens and her beard grew back, and I could tell she was sad about how she looked like a man. She died first. My 'so-called dad' died a few days later."
Juan Diego paused. He knew, without looking at her, that Mrs. O'Donnell was crying; the daughter was crying, too. Juan Diego had always known that women were the real readers-women are the ones with the capacity to be affected by a story.
Looking at the implacable, red-faced father and his frozen, pink-faced son, Juan Diego would pause to wonder what did affect most men. What the fuck would ever affect most men? Juan Diego wondered.
"And that's what I know", Juan Diego told the O'Donnell kids.
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Pour sa part, il trouvait cela plutôt touchant, des femmes qui voulaient rencontrer des hommes pour parler des livres qu’elles avaient lus. C’était la première fois qu’il entendait parler d’un pareil phénomène. Une plateforme de rencontres, en somme ?
Apparier les gens sur la base des romans qu’ils ont aimés ! Mais ces pauvrettes, est-ce qu’elles en trouvaient, des hommes qui lisaient ? Il en doutait fort.
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Il parlait des maladies sexuellement transmissibles. En multipliant les partenaires, Flor aurait pu en attraper de toutes sortes à leur contact. Le Dr Vargas se fichait pas mal qu’Edward Bonshaw ait dû renoncer à sa vocation ecclésiastique et ait rompu ses vœux de chasteté. « La seule chose qui m’importe, c’est que votre bite reste en place et qu’elle ne prenne pas une couleur vert pomme, ou je ne sais quoi. » Cette réflexion avait offensé Flor, qui avait refusé de se rendre au dîner à la casa Vargas.
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Juan Diego ne parlait pas du rôle de l'église , il n'y avait même pas pensé - pas encore .Mais bien sûr, l'église aurait sa place dans le roman.Le professeur et son ancien élève le savaient parfaitement.
-Tu connais aussi bien que moi le rôle que joue l'église dans la question des enfants non désirés. Et d'abord sur la cause des naissances d'enfants non désirés. ....
Il s' interrompit , il voyait que Clark avait fermé les yeux. Il fit de même.
Chaque fois qu'ils parlaient de religion, ils se retrouvaient dans une même impasse démoralisante. Autrefois, lorsque Clark employait le pronom 《 nous》 , cela ne voulait jamais dire《 vous et moi》 .
Il disait 《 nous》 , en particulier quand il essayait de se montrer progressiste ou tolérant. 《 Nous ne devrions pas être aussi rigides sur des problèmes comme l'avortement , les méthodes de contraception ou le mariage gay. L'enseignement de l'église. ......》 Et là, il hésitait toujours avant de poursuivre: 《....est clair》.Il concluait généralement ainsi: 《 Mais li ne faut pas remettre ces questions sur le tapis sans arrêt ni en parler avec une telle véhémence. 》
Oh bien sûr, Clark savait se donner des airs progressistes; il n'était pas aussi intraitable que Jean -Paul II.
Quant à Juan Diego, au fil des années, il avait su lui aussi se montrer de mauvaise foi.Et il n'y était pas allé de main morte! Il avait bien souvent fait marcher Clark en lui citant Chesterton: 《 Ce qui distingue
une religion ouverte , c'est qu'on peut en plaisanter. 》Évidemment, Clark avait écarté cet argument d'un ricanement.
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Qui aurait pu savoir que ses gesticulations pertuberaient les chiens renifleurs? Ils se jetèrent sur Bienvenido, qui leva les mains en l'air comme si les vigiles étaient en train de le braquer.Et lorsque le portier vint lui ouvrir , Juan Diego, si profondément assoupi qu'on l'aurait cru mort, glissa peu à peu vers le sol. Ce mort qui dégringolait mit un comble à l'excitation des chiens; ils bondirent sur la banquette arrière, leur laisse et leur harnais échappant aux mains des vigiles.
La ceinture de sécurité empêcha Juan Diego de tomber complètement de la voiture; il fut réveillé en sursaut, sa tête cognant contre la portière.
Il avait sur le genoux un chien qui lui léchait le visage; en réalité un croisé labrador, avec des oreilles molles et douces , des yeux affectueux, écartés de la truffe.
--Béatrice! s' exclama Juan Diego.
On devine de quoi il était en train de rêver. Mais à l'entendre prononcer ce nom-feminin -le chien qui était un mâle et se nommait James, fut tout déconcerté. Quant au portier qui entendit le prétendu mort crier《 Béatrice! 》 il se mit à hurler.
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