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Prune Cornet (Traducteur)
EAN : 9782877309912
341 pages
Editions Philippe Picquier (25/01/2008)
3.81/5   375 notes
Résumé :
"Je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre !"
C'est ce cri qui a donné envie à Xinran d'écrire cette histoire. Celle, lumineuse, chaleureuse, émouvante, de trois sœurs qui décident de fuir leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans la grande ville.
Soeurs Trois, Cinq et Six n'ont guère fait d'études, mais il y a une chose qu'on leur a apprise : leur mère est une ratée car elle n'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (107) Voir plus Ajouter une critique
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sur 375 notes
« Baguettes chinoises » , que l'on ne s'y trompe pas, ici les baguettes ne sont pas les ustensiles qui servent à manger mais un terme pour désigner les filles en opposition aux « poutres » les garçons qui eux peuvent soutenir le toit familial. Oui, nous sommes en Chine !
Xinran nous raconte l'histoire de ces trois « baguettes », trois soeurs qui vont quitter leur campagne pour aller chercher du travail à Nankin. Elles trouveront chacune un employeur et pourront mettre en valeur leurs compétences. Ces trois soeurs, sont issues d'une famille de six filles. Etant considérées comme un fardeau et non pas désirées, elles n'auront de nom que leur rang de naissance. Ainsi une , celle que l'on appelle Trois travaillera dans un restaurant, celle qui est appelée cinq se retrouvera dans un établissement de bains où elle contrôlera l'eau, et Six, travaillera dans un salon de thé/librairie. Chacune gagnera sa vie et elles pourront, à l'occasion d'une fête rentrer chez elles avec un petit pécule qu'elles donneront à leurs parents. Cet argent permettra au père de reconnaître enfin que les «baguettes » peuvent avoir un rôle, une place tout aussi importante qu'une «poutre ».
Xinran a fait le choix d'écrire un roman qui aborde des sujets graves avec une plume qui peut s'apparenter à un conte. Son humour nous fait sourire à plusieurs reprises, mais l'on comprend malgré tout en filigrane la dureté des conditions de vie des migrants qui sera explicitement évoquée dans l'épilogue. La différence des conditions de vie, de culture entre la ville et la campagne peut, il est vrai, nous amuser, à travers des scènes décrites montrant la naïveté des soeurs, mais aussi surtout nous faire prendre conscience du choc des cultures et de la place faite aux femmes. Il y a une réflexion menée sur la modernité et les traditions qui est intéressante car beaucoup de sujets sont alors abordés avec finesse et douceur.
Un livre qui se lit comme un conte mais qui nous rappelle combien la place de la femme n'est pas simple et les dures conditions des migrants.

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« A la campagne on a besoin d'hommes fort pour travailler, pas d'une bouche à nourrir, pas d'une pisseuse bonne qu'à chialer. Une fille, c'est perdre son nom de famille, c'est la honte pour un villageois. Qu'est ce qu'il pouvait faire d'un déchet humain ? Lui éclater le crâne entre deux pierres, l'enterrer à côté du chien ? »

« La petite marchande de porte-clefs » Orelsan. (Effroyable chanson qui colle des frissons).

Province de l'Anhui, Chine, de nos jours…
Pauvre homme, Six filles, même pas de prénom !
Une-Deux-Trois-Quatre-Cinq-Six.
Une est mariée à un vieux barbon.
Deux s'est noyée pour échapper au même sort.
Quatre est muette.

Ce roman retrace l'histoire de Trois, Cinq et Six.
Le deuxième oncle qui est le frère cadet de la famille Li va aider Trois à s'enfuir, quitter la campagne pour aller à la ville, à Nankin.
Trois, finaude va entrainer Cinq présumée laide et stupide et Six qui a fait quelques études.
Pour prouver au père qui se ronge et se morfond qu'elles peuvent être utiles.

Xinran a été une sorte de « Ménie Grégoire » chinoise, l'acuité de son regard sur la condition des femmes est remarquable autant par sa finesse que par son humour. Les coutumes et les usages de la vie quotidienne sont traduits avec l'authenticité du vécu.
« Même si le bol de la famille est vide, mieux vaut mourir de faim que voler le gruau du voisin ».

Si parfois la candeur et la naïveté de Trois, Cinq et Six sont exaspérantes, je reconnais que leur innocence autorise des réflexions savoureuses et rafraichissantes.

L'auteur en profite pour mettre en exergue la fracture ville/campagne : « Ces gens des villes, faut vraiment qu'ils aient un professeur pour tout, ils peuvent rien apprendre tout seul. Ils ont qu'à faire marcher leur ciboulot comme nous à la campagne ».
Xinran prône une naissance de féminisme dans ce milieu exclusivement patriarcal et machiste. Elle n'hésite pas non plus à égratigner les institutions et la bureaucratie :
« Mao était un Dieu, et les policiers d'infaillibles représentants de l'Armée Céleste ».
Les gens étaient arrêtés pour des motifs futiles ou seulement pour un manque d'autorisation pour se déplacer d'une ville à une autre.

Il y a un tel décalage entre des vies d'européens et celles désuètes de ces chinois de la terre en ce début de 21ème siècle que ce roman pourrait paraitre niaiseux s'il n'était épargné par l'emploi fréquent du second degré.

Serait-il possible que des filles soient désormais capables de soutenir un toit ?
A découvrir. La provocation, c'est bon parfois !

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Cette histoire commence sur les douves de Nankin, plus exactement sous le grand saule, où les nouveaux arrivants cherchent à trouver du travail. Trois vient d'arriver avec Deuxième Oncle. Elle est la troisième fille d'une fratrie de six, et le père est tellement honteux de n'avoir que des filles qu'il ne leur attribue même pas un prénom, seulement un chiffre correspondant à leur ordre de naissance.

« Dans mon village, c'est comme ça qu'on appelle les filles, des baguettes. Les garçons, eux, ce sont des poutres. Ils disent que les filles ne servent à rien et que ce n'est pas avec des baguettes qu'on peut soutenir un toit. » P 22

Elles sont exploitées dans les champs, triment du matin au soir, sans se plaindre et on s'en débarrasse en les mariant sans leur demander leur avis : il faut bien les caser quelque part, ce que les parents a fait avec leur fille aînée. Et après, on s'étonne du nombre élevé de suicide chez ces jeune femmes…

« C'est ainsi qu'on expliquait le suicide de certaines d'entre elles qui, ayant toujours vécu en recluses à la campagne, ne savaient pas faire face à la pression de cette nouvelle vie, ni gérer leur soudaine liberté. » P 91

Trois est promise à un homme plus âgé handicapé, et elle décide de fuir avec le frère cadet de son père, Deuxième Oncle qui l'emmène avec lui lorsqu'il retourne à Nankin après les fêtes du Nouvel An.

Trois réussit à trouver du travail, et doit s'adapter à la ville car elle ne sait rien, elle n'est pas allée longtemps à l'école et tout est étrange dans cette grande ville. Elle fait des miracles en créant des compositions de fruits, légumes pour le grand bonheur de ses patrons qui tiennent un restaurant : « l'Imbécile heureux ».

« Cela faisait deux ans qu'elle travaillait à L'Imbécile heureux, qu'elle avait fait de cette coquille de noix perdue dans l'océan rugissant des restaurants sa seconde maison. C'est là qu'elle avait appris qui elle était… C'est là que cette baguette sans éducation et perpétuellement brocardée par les siens à la campagne avait finalement pris conscience de sa valeur et gagné, pour la première fois, un peu de respect. C'est là qu'avait commencé sa nouvelle vie et qu'elle s'y poursuivait ». P 49

Plus tard ses deux soeurs la rejoindront, Cinq qui ne sait ni lire ni écrire, considérée comme une débile et Six, qui a eu plus de chance et a été scolarisée. On va les voir évoluer, chacune dans un milieu différent et tenter de s'en sortir.

Xinran nous brosse le portrait des trois soeurs, le contraste énorme entre le monde rural et la ville, la société chinoise et son évolution…

Elle nous décrit le côté borné du père et son opinion sur les filles, son comportement maltraitant psychologiquement, mais qui sera bien obligé de reconnaître qu'une fille, cela peut servir, notamment en rapportant tout l'argent qu'elle gagne !

Une question se pose : comment dans un pays qui pratique la politique de l'enfant unique, un paysan peut-il avoir six filles, sans recevoir de sanction ? C'est très simple il suffit de connaître les bonnes personnes pour avoir des passe-droits : corruption !

Les familles dans lesquelles travaillent les trois jeunes filles sont intéressantes, bien que caricaturales : outre le restaurant « l'Imbécile heureux », on fait la connaissance d'un établissement de massages, bains divers, où travaille Cinq et un salon de thé librairie où s'épanouit Six, véritable rat de bibliothèque, où défilent des Occidentaux.

J'ai choisi ce livre car j'avais beaucoup aimé « Funérailles célestes » et je dois dire que je suis restée sur ma faim : certes, ces trois héroïnes sont sympathiques, et chacune à sa manière va trouver sa voie car le travail ne leur fait pas peur et elles ont envie d'apprendre.

La manière dont Xinran aborde la société chinoise, la restriction des libertés, l'éloge du travail, la Révolution Culturelle et l'épuration qui a suivi, est intéressante mais ne m'a pas enthousiasmée. Je suis sortie de cette lecture avec une overdose de riz gluant, boulettes et sucreries…

Bien-sûr après avoir refermé « Eugenia » de Lionel Leroy, le risque de comparaison était latent et ce livre s'est révélé trop fade, comme c'est souvent le cas après un coup de coeur… J'ai allégé un peu ma PAL et je ne pense pas lire un autre roman de l'auteure…

Un conseil: si vous voulez lire ce roman zappez la quatrième de couverture car elle en dit trop.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ceci n'est pas un manuel qui vous apprendra en 10 leçons à manger (proprement) de la nourriture asiatique avec des baguettes, ni même un livre de recettes de cuisine chinoise. Non non, on est ici dans le registre de la métaphore. Les féministes parmi vous vont s'étrangler quand ils/elles apprendront que, dans la Chine des années 1990, le terme « baguette » désigne les femmes, tandis que les hommes sont des « poutres ». Autrement dit, la femme est un faible ustensile jetable, et l'homme est fort et indispensable, il n'y a qu'une poutre qui puisse faire tenir une maison (et une maisonnée) debout. Aussi, quand dans un couple, une femme « pond » une fille, c'est la honte assurée. Et quand elle en pond, non pas une, mais six (apparemment la politique de l'enfant unique n'a pas cours dans les campagnes), c'est le père de famille qui perd la face et devient la risée du village, incapable qu'il est d'engendrer des mâles. Et le sort de ces filles est tout sauf enviable : enfants, on néglige de les envoyer à l'école pour les faire travailler aux champs comme des bêtes de somme, plus âgées on les marie au plus offrant. Certaines acceptent leur sort, d'autres se suicident. Quelques-unes prennent leur courage à deux mains et partent travailler à la ville pour prouver qu'elles sont capables de gagner de l'argent aussi bien (et parfois mieux) que les hommes. Le premier contact avec le monde urbain est pour elles un véritable choc des cultures, entre une Chine des campagnes quasiment moyenâgeuse, et une Chine des villes en plein boom économique, immobilier, technologique et même culturel, qui entre de plain pied dans l'ère des mégapoles tentaculaires et surpeuplées, victime d'un exode rural massif.

Ce roman raconte l'histoire de Trois, Cinq et Six, trois soeurs à qui leurs parents n'ont pas jugé utile de donner un vrai prénom (après tout ce ne sont que des filles). Attirées par les mirages de la vie citadine, elles quittent pour la première fois de leur jeune vie leur village natal pour débarquer à Nankin. Elles trouvent chacune du travail, assez facilement, et font de colossaux efforts d'adaptation à leur nouvelle vie, essayant tant bien que mal de masquer leurs origines provinciales et d'éviter de passer pour des gourdes ignares. Bien entourées, elles apprennent vite, et un nouveau monde, qui leur semble souvent étrange, s'ouvre à elles, ébranlant quelques-unes de leurs certitudes au passage.

Cette histoire est inspirée de témoignages recueillis par l'auteur journaliste lors de ses reportages aux quatre coins de la Chine dans les années 90. Xinran retrace le parcours de ces jeunes femmes avec une grande bienveillance, entre découragement et force de caractère, situations embarrassantes ou cocasses, candeur et ignorance. Ce qui donne parfois au livre un ton un peu puéril, limite gnan-gnan. Ce roman n'est pas très bien écrit, il n'a pas le souffle épique de « Funérailles célestes », mais a le grand mérite de fort bien documenter la condition des femmes dans la Chine contemporaine.
Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Témoignage de la vie quotidienne de trois jeunes Chinoises de la campagne qui arrivent en ville...

Ce sont des « baguettes » jetables, car dans leur village, seuls les garçons sont importants, ce sont des « poutres » qui soutiennent les maisons. Les filles n'ont tellement pas d'importance que leur père ne leur a pas donné de noms, les appelant simplement selon leur ordre de naissance : Trois, Cinq et Six.

Lorsqu'elles arrivent en villes, comme des immigrantes venant d'un autre siècle, elles découvrent un monde totalement différent de celui qu'elles connaissaient. Tout les étonne : électricité, téléphone et même la chasse d'eau ! Les filles ont cependant beaucoup de chance, car elles tombent tout de suite sur de bons employeurs qui leur permettront d'utiliser leurs talents spécifiques.

À travers les yeux naïfs des trois « baguettes », on découvre la pauvreté, les écarts de culture entre la Chine rurale souvent encore illettrée et la Chine commerçante moderne des villes.

Pas un grand roman, mais un intéressant point de vue de femme, sur un pays qu'on connaît bien peu.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 septembre 2008
Lecture jeune, n°127 - L’auteur a été journaliste à Pékin et a animé une émission de radio à Nankin avant d’émigrer en Angleterre en 1997. Son métier lui a permis de recueillir des témoignages de femmes de toutes conditions sociales, aux quatre coins de la Chine. Le roman, né de ces chroniques, évoque le sort de trois jeunes paysannes pauvres qui émigrent à Nankin et qui, à force de travail, de volonté et d’énergie, brisent le destin qui leur était réservé. En effet, seuls les garçons, considérés comme des « poutres », représentent l’avenir de la famille. Alors que les filles sont comme des « baguettes », utilitaires et jetables.
Le lecteur découvre le quotidien de la population de cette grande cité en pleine mutation, à travers le regard de ces jeunes filles. Ce livre est à rapprocher de Chinoises (Éditions Philippe Picquier, 2003), du même auteur, où l’on découvre les vies brisées de quatorze femmes, victimes d’une société où l’égalité des sexes n’a jamais existé en dépit de la révolution communiste.
Colette Broutin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
Quand un patron voit une photo de famille sur le bureau d'un de ses employés, il se dit : "Mmm... voici un homme responsable et très dévoué à sa famille." Quand un patron voit une photo de famille sur le bureau d'une de ses employées, il se dit : "Mmm... son travail n'est pas sa priorité dans la vie, inutile d'espérer la voir s'investir por la société."
(...)
Quend un patron voit un de ses employés parler à ses collègues, il se dit : "Il doit discuter des derniers projets en cours. Excellent !" Quand un patron voit une de ses employées parler à ses collègues, il se dit : "Pff! Encore en train de médire et de cancaner. Les femmes sont de vraies langues de vipère. C'est la nature qui veut ça."
(...)
Quand un patron voit un de ses employés promu par son directeur, il se dit : " Il doit avoir du potentiel!" Quand un patron voit une de ses employées promue par son directeur, il se dit : "Il y a sûrement quelque chose entre eux ..."
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L'argent peut acheter un lit mais pas une bonne nuit de sommeil.
L'argent peut acheter une maison mais pas une famille.
L'argent peut acheter de la nourriture mais pas le bon goût.
L'argent peut acheter des machines pour entretenir le corps mais pas la santé.
L'argent permet de faire du commerce mais pas de s'acheter des amis.
L'argent peut acheter un titre mais pas l'ambition.
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Ingénieur Wu, qui avait grandi dans le silence de sa mère, montrait une profonde empathie à l’égard de filles comme Cinq qui, venues de villages dirigés par des hommes, ne recevaient que peu d’amour et d’attention. Il les comparait à ces brins d’herbe se frayant un passage dans les fissures des rochers pour capter la lumière du soleil, respirer, s’épanouir avant d’être battues par la pluie et le vent. P 91
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N’étant pas allée à l’école, elle avait toujours laissé son instinct la guider, et le seul exemple qui lui avait été donné était celui de sa propre mère qui ne s’était jamais intéressée ni à ses joies ni à ses peines. Elle s’était contentée de lui apprendre ce qu’un homme considérait comme bon ou mauvais chez une femme. Jamais elle n’avait vu ou entendu qu’une mère et sa fille pouvaient se parler à cœur ouvert. Alors comment aurait-elle su partager la détresse de sa fille ?
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Ainsi, la première fois qu'elle était allée aux toilettes chez ses patrons, Trois s'était trouvée dans le plus grand dilemme face à un siège dont elle ignorait l'usage, quand chez elle un simple trou à ras du sol permettait de s'exonérer. Dans l'urgence, elle avait fini par sauter à pieds joints sur le siège pour s'y accroupir. La chose faite, la chasse d'eau posa une autre énigme que toute sa réflexion ne put résoudre. Elle referma la porte et retourna avec Wang Tong au restaurant, sans souffler mot. Le soir, à son retour à la maison, le couple fut saisi par l'odeur nauséabonde qui avait envahi les lieux. En ouvrant la porte des toilettes, il découvrit deux empreintes de pas sur le siège et un magnifique étron qui flottait à la surface de l'eau. Guan Buyan manqua de perdre connaissance et s'en prit aussitôt à sa femme : comment avait-elle pu oublier de montrer à la simplette l'usage de ces commodités ? Wang Tong, beaucoup plus indulgente, se contenta de nettoyer en silence et ce ne fût que plusieurs semaines plus tard, quand Trois revient chez elle, qu'elle lui montra comment s'asseoir convenablement sur le siège. Trois, embarrassée, prit tout à coup conscience de la mauvaise « impression » qu'elle avait dû laisser lors de son premier passage dans cette demeure immaculée et si délicatement parfumée.
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Vidéo de  Xinran
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