Il y a quelques mois, je vous ai presenté
Celle qui a dit fuck, journal d'une imparfaite qui décide d'en finir avec les prises de tête d'
Anne-Sophie Lesage et
Fanny Lesage. Je l'avais écouté et j'avais été super emballée. A tel point que je me suis achetée le livre pour l'avoir dans ma bibliothèque. Je suivais donc l'actualité d'
Anne-Sophie Lesage et de
Fanny Lesage avec attention.
Les deux soeurs ont fondé la newsletter dédiée au développement personnel Holi Me et publié en 2017
Et si vous deveniez l'Héroïne de votre vie ? En 2018
Celle qui a dit fuck, et donc en 2019,
Balance ta cape, sous-titré Journal d'une héroïne du quotidien qui ne veut plus courir (après sa vie). Juste comme moi. Et même juste comme nous toutes, il me semble.
Mes espoirs étaient donc grands lorsque j'ai démarré ma lecture – qui n'a pas été de tout repos. J'ai eu l'impression que je n'arriverai jamais à terminer ce livre, car j'étais interrompue dès que j'essayais de lire un passage. Véridique. Et ironique.
J'étais ravie de retrouver Alice et son journal. Elle est sympa, Alice, l'héroïne de
Celle qui a dit Fuck. Ce n'est pas la nana qui devient parfaite en découvrant le yoga et le tofu. C'est une nana comme moi, normale, stressée, pas sûre d'elle.
Dans
Balance ta cape, on retrouve donc Alice, maman de deux jumelles. Et débordée. Chargée de développer le bonheur dans sa boîte, elle s'embourbe dans son quotidien et s'autoflagelle. Elle se compare aux mères parfaites, aux collègues parfaites et son moral est en berne. Elle a donc l'idée de créer un petit groupe d'entraide et de soutien pour héroïnes du quotidien qui ne veulent plus courir après leur vie.
Comme dans
Celle qui a dit Fuck, l'héroïne est plutôt cool, le ton léger, les conseils bien placés et faciles à mettre en oeuvre – et ça c'est bien, je ne suis pas sûre que me lever à 4 heures du matin pour méditer afin d'être plus zen.
Je dois être honnête : je me suis moins reconnue dans cette Alice-là, maman overbookée, j'ai un peu moins ri aussi. Mais j'y ai trouvé beaucoup de bienveillance. Et j'ai réalisé que le groupe d'entraide mis en place dans le livre, je l'avais déjà. J'ai la chance d'avoir une bande de copines du tonnerre. On se soutient, on se fait rire, on se rassure et surtout on se déculpabilise. Et ça, c'est précieux. Ça et le mantra du livre : « je fais ce que je peux et c'est déjà beaucoup ». Pas mal comme cri de guerre, non ?
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