Cela me rappelle étrangement le film Benjamin Button qui rajeunissait au fur et à mesure que la vie avançait. Il y a bien entendu cette part de fantastique et d'inexplicable dans la situation de ce Barthélemy.
Le dessin est très naïf tout comme l'oeuvre même si parfois on peut penser que c'est faussement candide. En effet, alors qu'on rêverait tous de rajeunir, Barthélemy rêve de finir sa vie en beauté une fois pour toute. Rien de tel que de pratiquer alors le saut de l'ange. Je parle des chutes au Vénezuela.
Il est clair que l'immortalité n'a pas que du bon. Bon, c'est un point de vue de l'auteur qu'on peut ne pas partager.
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Un enfant qui ne fait que renaître sans pouvoir mourir, une quête de la mort ultime, des images "vintages", un ouvrage au beau papier (qui hume bon) pour enrober cette histoire un brin saccadée, sans nouveauté mais plutôt multiréférencée. On tourne, tourne, tourne les pages sans énormément de ressenti de ce livre qui, décidément, manque d'âme.
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À travers les yeux de Barthélémy, c’est donc bien un regard poétique et philosophique qui se pose sur la mort. Et dans ce contexte, la vie n’a jamais paru aussi belle.
Lire la critique sur le site : BoDoi
L’auteur atteint une singulière poésie – et même une grande beauté qui s’insinue entre les interstices de ce récit tout en décalages. La conscience du personnage, accablée par le poids des siècles et par la fatalité qui l’empêche d’en finir avec la vie, est ramenée au point de vue de l’enfance, dont le regard neuf illumine ces sombres considérations.
Lire la critique sur le site : Chro
L'immortalité de l'âme impliquerait une condamnation à perpétuité.
... C'est un mirage immense et argenté qui surplombe la savane... Les anciennes croyances parlaient des reflets de la Lune sur la Terre des hommes ...
Simon Roussin - Des vivants : le réseau du Musée de l'homme, 1940-42