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EAN : 9782810217991
112 pages
Rue de Sèvres (04/03/2020)
4.04/5   327 notes
Résumé :
Béatrice prend chaque jour le train pour se rendre au travail. Dans la cohue de la gare, un sac à main rouge attire son attention. Jour après jour, à chaque passage dans la gare, il semble l’attendre. Succombant à sa curiosité dévorante, Béatrice, en emportant l’objet chez elle, ouvre les portes d’un monde nouveau…
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Critiques, Analyses et Avis (89) Voir plus Ajouter une critique
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Paris, 1972. Comme tous les matins, c'est la cohue dans les rues et dans les métros. Et pourtant, parmi la foule, Béatrice, ce matin-là, en se rendant à son travail, remarque un sac rouge, posé contre un pilier de la gare. Après sa journée aux galeries La Brouette, au rayon des gants pour dames, elle reprend le métro pour rentrer chez elle. Et quelle n'est pas sa surprise de revoir à nouveau le sac. le lendemain soir, de nouveau intriguée par la présence du sac, elle s'en empare, bien décidée, une fois chez elle, à regarder ce qu'il contient, sans se douter que sa vie allait basculer...

Quel magnifique album ! Joris Mertens nous plonge dans Paris, grouillante de monde, vivante, florissante et illuminée, dans les années 70 et 30. de superbes planches, dont les pleines pages, qui illustrent à merveille ce récit muet. L'on fait la connaissance de Béatrice, une jeune célibataire, discrète, rêveuse, timide, souriante et qui travaille dans un grand magasin. Pour pimenter sa vie quelque peu routinière, elle vole un sac rouge abandonné et se retrouve bientôt embarquée dans une autre époque. Cet album onirique, incroyable original, fait montre d'un travail artistique étonnant et maîtrisé. Et ce, pour un premier album ! En effet, le trait rough et les couleurs monochromes (excepté la couleur rouge) sont du plus bel effet. L'on savoure l'ambiance parisienne, le métro, les immeubles, les publicités, les cages d'escaliers, la cohue de la foule, les gares... pour un rendu à la fois lumineux et nostalgique.
Impressionnant !
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♥ COUP DE COEUR ♥
*
Vie par procuration
*
Je vais vous parler d'un petit bijou de dessin. Un scénariste/coloriste/dessinateur belge qui a travaillé pour le cinéma et la télévision et cela se voit dans son 1er album. Je ne peux que saluer son magnifique travail. Il a imaginé une histoire basée sur un album photo qu'il a trouvé dans un terrain en friche. Son parti pris de ne pas insérer de texte et plutôt de suggérer par le visuel est une riche idée. En tout cas, il a eu un énorme effet sur moi !
*
La première double-page plante le décor : un milieu urbain (Paris fictive?) , gros plan sur un Grand Magasin grouillant de vie. Une lumière chaude rasante de fin d'après-midi. Deuxieme case: zoom avant, gros plan sur un détail: la foule qui se presse, une fin de journée ordinaire de travail. Tout est gris, excepté la tête d'une jeune femme colorisée en rouge. Bam! le dessinateur m'a ferré !
Nous allons suivre cette demoiselle dans sa triste et morne vie d'employée du grand magasin.
Aparté: elle ne vous rappelle pas Denise, la frêle héroine du Bonheur des Dames d'Emile Zola?
Et puis c'est également l'histoire d'un sac rouge abandonné le long d'un pilier de métro. Béatrice s'approprie son contenu. le fameux album-photo.
Telle Amélie Poulain (encore une référence à un film iconique tout en sépia), elle va partir à la quête d'une trace de ces deux amoureux de l'album.
Nous la suivons dans des quartiers méconnus (les années 70 je dirais, au vu des enseignes) telle une exploratrice urbaine.
Flash-back sur les années 30, ce couple heureux qui fréquente des lieux mythiques. Béatrice se surprend à rêver, à se mettre à la place de cette femme amoureuse....Et puis....
*
Cette narration extrêmement visuelle est tout simplement surprenante et vivante (l'effet "caméra" est très bien exploité). Découpée comme une story-board, elle multiplie les champs, les effets d'optique, les juxtapositions de formats (photos, portraits, agrandissement de détails). La couleur rouge a une importance capitale (luxe, chaleur, l'amour). le monochrome est utilisé pour les flash-backs et apporte la touche nostalgique.
*
J'ai vraiment été emportée par le mélo-dramatique de ce récit. L'épilogue est très réussi et conclut cette histoire d'amour, de solitude et de "vie par procuration". Faut-il laisser le passé au "passé" ou au contraire le fantasmer, l'embellir, le magnifier?
*
Un album lumineux, élégant et émouvant. L'auteur nous en a mis "plein la vue" (à prendre au sens littéral, les images fourmillent de détails).
Romantique, fantastique, historique et social. Tout cela à la fois !
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Ultra moderne solitude

L'histoire se déroule à la fin des trente glorieuses comme nous l'apprennent un néon publicitaire qui vante l'arrivée de la collection hiver 1972 aux galeries La Brouette , les façades des cinémas qui passent « le Cercle rouge » avec Montand et Delon et les Renault 4 et 16, Peugeot 404 et 504, et autres Citröen DS qui sillonnent les rues. Elle prend place dans une ville imaginaire emblématique qui mélange certaines caractéristiques de Paris et de Bruxelles. La Tour « Glouglou » avec son néon circulaire qui se détache sur fond de ciel nocturne rappelle l'ancienne tour du centre international Rogier surmontée du logo d'un célèbre apéritif italien ; le « Café Faust » évoque, quant à lui, les célèbres cafés bruxellois « Falstaff » et « Cirio » avec les miroirs, les hauts plafonds et les splendides vitraux du premier et les célèbres banquettes rouges, colonnes dorées et lustres ouvragés aux motifs floraux du second. On retrouve également le monumental escalier des galeries Lafayette dans celui des galeries La Brouette, les immeubles haussmanniens en pierre de taille, la gare de Lyon rebaptisée « gare centrale » (comme celle de Bruxelles), le jardin des Tuileries et les minuscules appartements avec vue sur les toits de Paris .

Dès la première (double) page en plongée, où les passants grouillants sont réduits à de simples bonhommes filaires hâtivement crayonnés au milieu du flot ininterrompu de voitures toutes semblables, on comprend que, dans cette métropole, règnent la frénésie et le consumérisme. « On nous fait croire/ Que le bonheur c'est d'avoir/De l'avoir plein nos armoires/Dérisions de nous dérisoires» comme le rappellera quelques décennies plus tard une chanson mélancolique. La ville ne dort jamais et est comme défigurée par tous les messages publicitaires qui saturent l'espace et qui scintillent dans la nuit dans une débauche de néons et d'électricité. Les galeries La Brouette sont le temple de la consommation et les nombreuses pages qui y sont consacrées ne sont pas sans rappeler les descriptions qu'effectuait Zola dans « Au Bonheur des dames » mais tout cela dans une succession de vignettes muettes !

En effet, aucun texte, aucun phylactère, aucune légende dans cette oeuvre de 112 pages hormis les titres des cinq chapitres qui le constituent et les mots des affiches de cinéma, des panneaux publicitaires et des néons. Ce parti-pris est assez rare en bande dessinée : on pourrait évoquer « Un océan d'amour » de Panaccione et Lupano, bien sûr, récit muet pétillant de malice, mettant en scène un duo improbable ( un vieux marin malingre et sa matrone imposante ) dans des situations cocasses et un rythme échevelé empruntant au burlesque. Mais, dans l'album de Mertens, cette absence de paroles ne relève ni du comique de l'oeuvre précédente ni de l'exercice de style gratuit. Elle acquiert, au contraire, une fonction dramatique. Dans cette fourmilière, magistralement évoquée dans la double page inaugurale citée plus haut mais aussi dans de grandes cases en plans d'ensemble et en plongée, les gens sont littéralement « écrasés » par les bâtiments et le flot des humains se déplace de façon machinale sans aucune expression sur les visages (passage en plan rapproché), les yeux baissés. Personne ne se parle, ni même ne se regarde ! Dans ces pages au trait presque rough, « malgré la chaleur des foules/ dans les yeux divers/ c'est [donc] l'ultra moderne solitude ».

La vie par procuration

Alors, pour trouver un peu de réconfort, pour sortir de sa routine abrutissante, Béatrice se plonge dans les livres : une bibliothèque est l'un des seuls meubles que l'on trouve dans son appartement mansardé et on la voit lire à chacun de ses longs trajets. Elle dévore ainsi « Bonjour Tristesse » de Françoise Sagan et part alors loin de la pluie parisienne dans les landes d'été des années 1950 où elle peut mener comme la jeune héroïne Cécile la rebelle une vie trépidante qui n'est pas la sienne. Elle vit, encore, les aventures sentimentales du chirurgien exilé Ravic et de sa jeune amie Jeanne la petite chanteuse d'origine roumaine à l'aube de la guerre 1939-45 dans le roman « Arc de triomphe » d'Erich Maria Remarque.

Elle ne choisit jamais des romans contemporains et plonge déjà vers le passé. La découverte de l'album photo va être un tournant dans sa vie. En contemplant ces souvenirs d'un amour parfait dans les années 30, Béatrice va - version réaliste - pousser sa faculté d'identification à son comble , se fantasmer en alter ego de la femme des photos et tomber amoureuse du compagnon de cette dernière ; ou bien - version fantastique- Mertens nous donne une réinterprétation du pacte avec le diable, à la Buzzati, avec un album de photos à la place du « veston ensorcelé » comme le laisserait à penser le nom du café -Faust- où tout bascule.

Quelle que soit la version que l'on souhaite privilégier, l'album intrigue et fait rêver l'héroïne ainsi que le montre le montage alterné : cases en couleurs au présent avec des gros plans sur les réactions de Béatrice mélangées avec la présentation des clichés en N&B. Elle va donc se lancer sur la piste du jeune couple , un peu comme la protagoniste solitaire et introvertie mais pleine de fantaisie du film de Jeunet « Amélie Poulain » se mettait en quête de retrouver l'adulte qui avait caché enfant ses trésors dans la boîte en métal qu'elle venait de découvrir derrière une plinthe descellée de sa salle de bains. Les deux protagonistes ont le même visage lunaire et expressif et l'on observe dans la bande dessinée les mêmes teintes sépias que celle choisies par le cinéaste avec seulement quelques touches de couleurs vives : le rouge. Ici il s'agit de celui du manteau de Béatrice ou du sac renfermant le précieux album. La narration est extrêmement visuelle : le lecteur est « happé » par ces taches rouges et, cherchant Béatrice au milieu de la grisaille monochrome des passants, s'élance à sa suite. Elle qui empruntait toujours le même chemin rassurant va dévier de sa route et s'aventurer dans des quartiers qu'elle ne connaissait même pas sur la foi des maigres indices qu'elle trouve sur les photos. Les rues prennent alors des couleurs et dans sa quête , elle découvre sa ville et se découvre elle-même ….

Et, si les pages deviennent ensuite paradoxalement en noir et blanc, c'est là qu'elle vit vraiment pleinement pour la première fois. Ces cases si vivantes forment alors un vibrant hommage aux films muets, comme le film à succès « The Artist » : on retrouve l'équivalent de la grammaire cinématographique d'antan dans l'alternance rapide de petites vignettes où l'on passe d'un personnage à l'autre en champ/contrechamp comme s'il y avait un dialogue mais dans lequel le message ne passe que par les visages exagérément expressifs. Les personnages semblent devenir comme des acteurs des années 1930 dont il prennent les poses tandis que leurs voyages ou leurs occupations sont présentés selon les codes des affiches de cinéma de l'époque avec polices spéciales, juxtaposition de plans, et médaillons. Mertens qui a travaillé pour le cinéma et la télévision en tant que directeur artistique et storyboarder réalise ici des planches au découpage très innovant. Il est aussi photographe et semble rendre hommage dans son histoire au côté consolateur de cet art qui fixe l'éphémère.

A la recherche du temps perdu

En effet, alors qu'elle se lance dans son enquête, Béatrice se heurte au passage irrémédiable du temps : les lieux qu'elle recherche ont disparus : ainsi, la patinoire « Pôle Nord », désaffectée, va être rasée et laisser place à un complexe immobilier. On remarquera même une distorsion avec la réalité pour souligner la perte: si l'adresse « 30 rue neuve » est bien celle du cinéma Métropole (et non Métropolis) à Bruxelles et s'il a bien été transformé en magasin de confection d'une grande enseigne espagnole bon marché, cette reconversion a eu lieu dans les années 1990 et non 1970. Mertens accélère ainsi cette évolution pour montrer la disparition du passé heureux des années folles.

Tout comme « Amélie Poulain » et « The Artist », « Béatrice » est une oeuvre nostalgique. Mertens nous place souvent en caméra subjective : ainsi , quand il choisit de mettre deux portraits du couple des années 1930 en vis-à-vis et en pleine page, il semble que nous ne tenions plus l'album de bande dessinée entre nos mains mais bien l'album photo. Nous sommes donc à la place de l''héroïne et nous éprouvons ses sentiments. Ces pages muettes nous rendent actifs : nous devons combler les vides, faire le lien, créer l'histoire. En même temps, cette absence de texte loin d'appauvrir le sens le rend plus riche : les interprétations se multiplient et l'album se mue en poème. Les années 70 qui y sont décrites deviennent nos années 30 dans cette mise en abyme. La nostalgie nous étreint à notre tour : ne dit-on pas que cette période était «une parenthèse enchantée » prospère et sans chômage et n'effectuons-nous pas à la vue de lieux d'autrefois aujourd'hui disparus ( la tour Martini et la Tour Lotto par exemple) notre propre voyage dans le temps ?

L'épilogue se déroulant de nos jours, comme l'indiquent à nouveau les véhicules (Mini Cooper, Renault Captur, l'ambulance belge …) n'en devient que plus saisissant et poignant par son apparition dans une rupture de construction. Il orchestre dans ce final sublime tous les thèmes abordés : la solitude, l'amour, la nostalgie, la vie par procuration et même la vie qui continue malgré tout grâce à l'épanadiplose douce-amère !

Joris Mertens prend le pari fou de créer sa première bande dessinée à 52 ans, une bande dessinée muette qui plus est ! Il était inconnu mais ne devrait pas le rester : son premier essai est un coup de maître. Il crée un véritable petit bijou au charme fou : le découpage, les cadrages, la colorisation et même le floutage sont les rouages essentiels de l'ensemble. Ces pages vous laisseront … sans voix !
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Histoire sans paroles.

Béatrice, c'est un petit bonbon acidulé.
Un récit intimiste, flirtant avec le fantastique, au rendu visuel particulièrement hypnotique.

Béatrice vit seule.
Son taf, vendeuse de gants aux galeries La Brouette, car il s'y passe toujours quelque chose.
Métro, boulot, dodo, comme leitmotiv, entrecoupé de quelques pages de lecture en guise d'échappatoire.
Puis, le grain de sable, bêta, un sac rouge, comme son trench préféré, repéré chaque jour, semblant abandonné et lui susurrer de l'adopter.
Ni une, ni trois, c'est ce qu'elle fit, versant alors dans la quatrième dimension.

Béatrice semble vivre en retrait du monde qui l'entoure malgré les cohortes de gens croisés matin et soir.
Béatrice semble décalée dans cette époque de surconsommation où les pubs pullulent, vous incitant toujours et encore à cracher du biffeton par liasses de douze.
Béatrice est une rêveuse.
La beauté qu'elle ne trouve pas ici-bas, elle la crée, la modèle, la façonne.

Ce récit, ode à une nostalgie idéalisée, est un ravissement des yeux et de l'âme.
D'une sobriété absolue et d'une élégance folle, il magnétise la rétine qui ne sait plus vraiment où se poser face à tant de détails superbement crayonnés.

Béatrice, un pur délice...
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Béatrice, tel est le prénom de la protagoniste de cette bande dessinée et on ne saura pas grand-chose de plus à son sujet.
Elle vit dans une grande ville qui ressemble à Paris, elle habite seule, travaille et aime lire.
Cette bande dessinée a la particularité d'être sans texte, mais l'histoire n'en sera que plus belle, tout se joue au niveau du dessin et d'un traitement des couleurs somptueux, le rouge étant la couleur emblématique de cet album.
Rouge comme le manteau de Béatrice, rouge comme le sac qu'elle va trouver par hasard dans une gare, rouge comme l'endroit où elle travaille, rouge comme la solitude, rouge comme l'émotion qui nous envahit et nous monte aux joues à la lecture de cette bande dessinée magnifique.
J'ai été subjuguée par cette très belle histoire pleine de charme et de poésie.
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critiques presse (3)
BoDoi
19 mai 2020
Jamais cette histoire n’a besoin de mots pour être comprise ni interprétée ; tout est fluide, bien composé, des détails aux décors (beaux intérieurs, très belles grandes vues urbaines), dans un style très crayonné éclatant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
03 avril 2020
Eludant totalement le dialogue, Joris Mertens joue beaucoup plus sur les situations, les instantanés visuels. En cela, il vient casser cette routine lassante par l’interaction d’un objet, un sac rouge, dont le contenu est appelé à bousculer les habitudes de la jeune femme et introduire cette dernière dans une sorte de tourbillon temporel chimérico-fantasmagorique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
11 mars 2020
À l’évidence, Béatrice n’est pas le fruit du hasard, mais l’aboutissement d’un travail de longue haleine, patiemment mûrit. Béatrice est un bel instant de lecture, de ceux qui maîtrisent l’art de la suggestion comme de l’émotion.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
pas de citation, c’est une BD muette ! Alors un petit mot de l’auteur :
« J’étais en route vers une boutique de photocopies. Je suis passé par un terrain vague. En plein milieu se trouvait un sac abandonné. J’y ai jeté un coup d’œil et j’ai découvert qu’il y avait un album photo à l’intérieur. C’était il y a huit ans déjà. Je n’ai cessé d’y penser. Cela m’a fourni une sorte de piste d’envol pour cette vieille envie que j’avais de créer un album de bande dessinée »
(entretien avec Olivier Delcroix dans « le Figaro »)
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Les années ne peuvent se cacher dans un sac.
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