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EAN : 9782365693776
416 pages
Editions Les Escales (07/02/2019)
3.83/5   81 notes
Résumé :
Que diriez-vous de découvrir la suite de la formidable destinée et de l’irrésistible ascension de Georges Duroy, le héros de Bel-Ami de Maupassant ? Va-t-il se lancer en politique comme le suggère la fin du roman ? Si oui, à quel niveau de pouvoir va-t-il réussir à se hisser ? Et surtout, à quel prix ?
Après s’être immergé dans l’écriture du maître, Harold Cobert esquisse ici une variation sur une suite possible du chef-d’œuvre de Maupassant qui n’est pas sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Chacun connaît Bel-Ami de Guy de Maupassant publié en 1885, mais qui aurait pensé qu'un auteur contemporain, en l'occurrence Harold Cobert, en écrive un jour la suite ?
Et bien voilà, c'est chose faite et c'est sous le titre Belle-Amie que l'auteur nous fait vivre la suite des aventures de Georges Duroy, devenu Georges du Roy de Cantel. On retrouve donc cet homme à femmes, arriviste, dénué de scrupules et de sens moral, marié à Suzanne Walter, non par amour mais par ambition. Ils ont deux enfants et Georges est à la tête du journal La vie Française.
Il se met à rêver d'une carrière politique et pour cela, va intriguer comme jamais, bien aidé par sa femme qui, par ailleurs, milite pour les droits des femmes. Dans un premier temps, il vise la députation, puis pourquoi pas un ministère... Mais il ne faut pas oublier que dans sa vie, les femmes jouent un rôle prépondérant et il va convoiter en particulier la mystérieuse Salomé "la belle-Amie" qui hantera ses jours et ses nuits...
Dans ce Paris de fin du XIX ° siècle, Harold Cobert décrit de façon très réaliste la vie mondaine des gens aisés de la bourgeoisie et de l'élite du journalisme et de la politique. Il porte un regard sévère et même féroce sur les politiques qu'il n'hésite pas à décrire comme des opportunistes et des gens prêts à toutes les magouilles pour s'enrichir toujours plus et conquérir le pouvoir, un regard acerbe également sur les journalistes qui jouent la plupart du temps un double-jeu avec le pouvoir politique et les banquiers, au rôle non négligeable.
Tout cela a-t-il bien changé ? C'est la question que l'on se pose et c'est aussi ce qui fait la force de ce roman. Non seulement, l'écrivain restitue de façon magnifique un portrait de cette société fin de XIXe, mais apporte également un air contemporain et moderne à son récit.
J'ai trouvé très intéressant et très instructif le récit de tout ce qu'avait été le scandale du canal du Nicaragua, auquel le héros est mêlé, ce grand projet porté par Ferdinand de Lesseps à la notoriété établie avec le canal de Suez. On assiste également au début du combat mené par les femmes pour obtenir des droits et une certaine indépendance, mais aussi malheureusement, à la montée de l'antisémitisme en France.
Ce qui contribue à faire le charme de ce roman, à mon avis, est l'intégration au récit de Guy de Maupassant lui-même ! Un beau clin d'oeil. Un roman à la fois historique et contemporain qui, je trouve, respecte bien le style et l'esprit de son modèle, un roman où le suspense est maintenu du début à la fin, Belle-Amie m'a vraiment enchantée ! Je tairai la chute bien évidemment, mais vous pose la question :
C'est en grande partie grâce aux femmes que Duroy s'est élevé, mais qui le fera chuter ?

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Dans Bel-Ami, Guy de Maupassant avait raconté, à la fin du dix-neuvième siècle, la réussite de Georges Duroy, un homme à femmes ambitieux, dénué de scrupules et de sens moral, parvenu à la tête d'un journal d'opinion perverti par des rapports malsains avec les mondes de la politique et de la finance. Harold Cobert, un homme de lettres d'aujourd'hui, rouvre le dossier du même personnage, désormais connu sous le nom de Georges du Roy de Cantel, dix ans après son mariage en grande pompe. A-t-il poursuivi son ascension ? Se peut-il que ses frénésies de sexe, d'argent et de pouvoir aient précipité sa chute ? Peut-être aussi s'est-il acheté une conduite, en se consacrant à des oeuvres nobles ! C'est le sujet du roman Belle-Amie, qui s'inscrit donc comme la suite du roman De Maupassant.

L'auteur place intelligemment sa fiction dans le contexte historique de l'un des grands scandales de l'époque, celui de la faillite de la société du canal de Panama, rebaptisé pour l'occasion canal du Nicaragua, sans doute pour pouvoir s'affranchir si nécessaire de quelques détails historiques. Il en reconstitue parfaitement les circonstances et les conséquences pour l'époque, les disgrâces et les condamnations pour corruption de nombre d'hommes politiques de premier plan, ainsi que l'opportunité qu'y virent certains de tenter de renverser la République et de restaurer la monarchie.

Dans la logique de ses ambitions insatiables et de ses impulsions mal maîtrisées, Georges du Roy du Cantel se retrouve au coeur du cyclone. Saura-t-il tirer durablement son épingle du jeu ? Pourra-t-il toujours compter sur son charme et sur sa capacité à manipuler les femmes ?

Les personnages féminins de Bel-Ami sont bien là, autour de lui, à l'exception de Clotilde de Marelle, dont on apprend qu'elle est décédée. J'ai sur le moment pensé que l'auteur avait supprimé son personnage parce qu'il ne lui avait pas trouvé de place dans l'intrigue, mais je me trompais… A découvrir par vous-même !... Deux nouveaux personnages apparaissent : le mystérieux Siegfried de Latour et sa troublante cousine Salomé, pour des péripéties étranges, parfois franchement extravagantes, quelque peu tirées par les cheveux.

J'ai été bluffé par une trouvaille géniale de l'auteur. Les épisodes du roman Bel-Ami avaient été publiés en leur temps sous forme de feuilleton. Dans l'intrigue de Belle-Amie, ces épisodes sont présentés comme des articles de presse d'investigation, publiés pour incriminer Georges du Roy de Cantel, en révélant les turpitudes de son parcours d'ascension. Auteur du premier ouvrage, le dénommé Guy de Maupassant se retrouve personnage du second : il est le journaliste en charge de l'enquête et le rédacteur des articles. Harold Cobert s'est inspiré des méthodes d'une certaine presse d'opposition d'aujourd'hui à l'encontre d'hommes politique à dézinguer.

L'auteur réussit peu ou prou à se placer dans la continuité De Maupassant, sans toujours restituer la fluidité et la subtilité de son écriture. J'ai regretté une tendance à abuser de passages descriptifs se voulant lyriques, mais pas toujours heureux. Ils rallongent inutilement le texte et cassent le rythme de la lecture, surtout dans la première partie du livre.

J'ai noté quelques références discrètes et élégantes à la littérature et à l'histoire. Il me revient notamment une évocation de Dorian Gray ; j'ai aussi noté le nom d'un aventurier russe qui jouera plus tard un rôle clé dans l'histoire des emprunts russes. La future affaire Dreyfus, en revanche, n'est pas évoquée, bien que l'auteur rappelle avec insistance l'antisémitisme largement partagé par la population de l'époque, un antisémitisme attisé par des campagnes virulentes menées par certains courants politiques, en marge des scandales et sans lien particulier avec eux.

On peut certes être tenté par des comparaisons avec quelques événements actuels. Attention toutefois à en relativiser les circonstances pour ne pas alimenter une thèse de « tous pourris », qui ferait proliférer des propos et des actes nauséabonds.

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Avec « Belle Amie », Harold Cobert s'est lancé un pari littéraire ambitieux et a priori un peu fou : écrire une suite au « Bel Ami » De Maupassant. le roman de Cobert s'ouvre là où s'achève celui De Maupassant : Georges du Roy, petit provincial parti de rien, monstre d'ambition dénué de tout sens moral, a gravi à grande vitesse les échelons de la réussite professionnelle et sociale en exploitant toutes ses relations – notamment féminines – avant de les sacrifier sans le moindre remords sur l'autel de ses intérêts.

A la fin du texte De Maupassant, nous quittons un Georges du Roy en plein essor, le regard fixé sur un avenir, désormais politique, qu'avec son assurance et son cynisme il imagine déjà triomphal. Harold Cobert, dans son « Belle Amie », imagine la suite et l'avenir – dix ans plus tard - de ce personnage qui n'a, chez Maupassant, jamais dû payer le prix de son amoralité, de ses trahisons, de son cynisme et de sa cruauté : grandeur et décadence, la chute de du Roy, fomentée avec une habileté diabolique, sera-t-elle enfin la juste « récompense » à tant de perversité ?

Harold Cobert s'essaye dans son roman à un triple exercice pour le moins périlleux : exercice de style, d'abord, dans un « à la manière de » Maupassant qui ne soit ni artificiel ni pompeux mais au contraire incisif et fluide comme l'est l'original ; exercice de cohérence narrative, ensuite, où il s'est agi de construire une intrigue compatible avec le récit antérieur auquel elle offre une possible suite logique tout en respectant la personnalité et la psychologie des personnages ; le tout au fil d'une histoire suffisamment puissante pour emporter l'adhésion du lecteur familier de celle De Maupassant et ne pas le décevoir.

Avec ce roman, pour lequel il a certainement dû effectuer un travail de recherche considérable, Harold Cobert a su restituer à merveille l'atmosphère propre à l'univers De Maupassant ainsi que le Paris du XIXe siècle finissant et les intrigues malodorantes d'un monde politique corrompu, cynique et profondément amoral. J'ai trouvé le style séduisant et le scénario élaboré ici par Cobert intéressant, crédible et cohérent au regard du texte De Maupassant. Quant à sa construction, originale et intelligente, qui reprend par fragments des extraits du roman original pour les mettre habilement en abyme, elle m'a également beaucoup intéressée.

Reste que, plus qu'un livre inoubliable, ce roman m'est surtout apparu comme une prouesse littéraire très réussie qui m'a par ailleurs offert un bon moment de lecture. Certains se sont interrogés quant à l'intérêt de « prolonger » un roman ayant déjà, en l'espèce, l'exemplarité du chef-d'oeuvre… et la question est, en effet, ouverte. Car malgré toutes ses qualités et les efforts de son auteur, et même s'il est indéniablement talentueux et tout à fait digne d'intérêt, le « Belle Amie » d'Harold Cobert relève surtout, à mes yeux, du jeu littéraire… et ne joue pas tout à fait dans la même cour que son illustre modèle, l'imitation étant (même lorsqu'elle est, comme ici, de belle facture) toujours impuissante à reproduire le souffle et l'inspiration d'une oeuvre originale.
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Dix ans ont passé depuis que Bel-Ami sortait triomphalement de l'église de la Madeleine avec à son bras sa jeune épouse, l'héritière Suzanne Walter. Quadragénaire fringuant, il est désormais à la tête de la vie française, le journal de son beau-père, vit dans un luxueux hôtel particulier, est père de deux enfants et forme avec Suzanne un couple solide et solidaire. Une belle réussite qui ne saurait être complète sans un siège au Palais Bourbon. En effet, celui qui dorénavant se fait appeler Georges du Roy de Cantel vise la députation et, pourquoi pas, un ministère !

L'ambitieux Bel-Ami méritait bien de revivre, même sous la plume d'un autre que Maupassant. D'autant que Cobert s'en sort plutôt bien. Il a gardé les codes du XIXè siècle tout en modernisant l'oeuvre. L'on retrouve Georges Duroy, fidèle à lui-même et les femmes qui l'entourent. Car Belle-Amie aurait pu s'intituler Belles-Amies avec Madeleine la journaliste pugnace, Virginie la bigote, Suzanne la fidèle alliée et Salomé, la mystérieuse. C'est par les femmes que Duroy s'est élevé, est-ce par elles qu'il chutera ? Elles semblent s'émanciper et militent pour leurs droits. Mais son ascension semble pourtant ne jamais devoir s'arrêter. Il veut réussir et il s'en donne les moyens, n'hésitant pas à tremper dans diverses magouilles, à la fois sûr de lui et naïf. Sûr de son instinct, sûr de son bon droit, sûr de son impunité et naïf de croire qu'il pourra manipuler, menacer, distribuer des pots-de-vin et toujours s'en sortir. Harold Cobert, qui a potassé son sujet, plonge son héros au coeur d'un scandale d'Etat, l'affaire du canal du Nicaragua, le grand projet de Ferdinand de Lesseps qui conduisit à la ruine ses investisseurs. Comme Maupassant avant lui, il décrit bien les mécanismes de la Troisième République, les luttes de pouvoir entre politiciens, journalistes et banquiers, les gouvernements qui tombent, la corruption, les chantages, les riches qui s'enrichissent quand les plus pauvres finissent ruinés...
Harold Cobert a su respecter le style et l'esprit de son modèle (auquel il fait d'ailleurs un charmant clin d'oeil en l'intégrant dans son récit) tout en apportant sa touche personnelle, féminine, féministe, sensuelle, et son roman aurait pu être une belle réussite sans la pirouette finale qui tient plus de la farce peu crédible que de l'habile manipulation du lecteur. Un bon moment de lecture tout de même.
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Je vais commencer par vous faire un aveu, Harold Cobert, je l'aime.
J'aime son sourire, son charme, son charisme, son écoute courtoise et patiente et par-dessus tout son talent d'écrivain.
En découvrant qu'il avait osé s'affronter à Guy de Maupassant pour écrire la suite de « Bel-Ami », j'ai ressenti comme un léger malaise.
Comment allait-il se sortir d'un exercice aussi périlleux ?
C'est donc assez dubitative que j'ai parcouru les premières pages du roman, prête à l'abandonner rapidement par peur d'être déçue.
Passé le premier chapitre, la magie a opéré.
« Belle-Amie » met un terme à l'histoire imaginée par Guy de Maupassant à travers une machiavélique vengeance qui est un plat qui se mange froid surtout servi par quelques femmes séduites et bafouées par le bel arriviste.
En effet, tous les travers et toutes les « perfidies » auxquelles s'est livré George Duroy dans le premier opus se retournent invariablement contre lui dans une implacable ironie du sort.

N'hésitez pas à découvrir « Belle-Amie », un roman magnifiquement écrit, intelligent, passionnant.
Du grand art.
Chapeau bas Monsieur Cobert !

Merci à NetGalley et aux Editions Les Escales.
#BelleAmie #NetGalleyFrance

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critiques presse (1)
LaCroix
27 mai 2019
Dans un récit enivrant, Harold Cobert propose une suite originale au célèbre roman de Maupassant, plongeant dans les intrigues politiques de la fin du XIXe siècle.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Au fil de ses déambulations, il fut frappé par le contraste entre ceux qui profitaient de ces conditions climatiques inhabituelles et ceux qui en souffraient. les plus démunis peinaient à se chauffer, à se nourrir, grelottant à en mourir, se battant pour avoir une place la nuit dans les asiles, s'étripant dans les longues files des soupes populaires pour ne pas crever, tandis que les bourgeois jouissaient sans retenue des plaisirs du patinage, du fauteuil-traîneau et de la chaise à patins sur l'étang du bois de Boulogne, où les dames se montraient vêtues de longues robes chaudes, de manteaux de fourrure, de chapeaux doublés de laine, colorés et somptueux ; toilettes coûteuses et volumineuses qui, en cas de chute, provoquaient des tableaux cocasses et des éclats de rire joyeux.
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En arrivant le jour dit à sept heures et demie chez les Forestier, au 17 rue Fontaine, il n’avait pas conscience à quel point cette soirée allait infléchir radicalement le cours de son destin, à quel point toutes les personnes nécessaires aux différents degrés de son ascension seraient présentes: Madeleine, qui lui apprendrait les rudiments du journalisme avant de devenir quelque temps sa femme après la mort de Charles; Virginie Walter, mariée au patron de La Vie française, aujourd’hui retirée dans un couvent près de Rouen, qui serait sa maîtresse et dont il épouserait ensuite la fille, sa femme actuelle et légitime; Clotilde de Marelle, sa première amante du monde, celle vers qui il reviendrait sans cesse, celle qu’il quitterait plusieurs fois pour mieux la reprendre, même après son mariage avec Suzanne.
Il regardait la coupole de l’Opéra, dont les statues jetaient des éclats dorés dans la nuit grandissante, les lustres éclairant le foyer et les coursives scintillaient timidement, des étoiles lointaines dans un ciel d’encre ; il pensa de nouveau : «Toutes les femmes sont des filles, il faut s’en servir et ne rien leur donner de soi», et il se remit à marcher en direction de la Madeleine.
Il passa sans s’arrêter devant le Café de la Paix où se pressait une foule aisée parmi laquelle il entrevit des visages d’hommes de lettres, de journalistes, de députés ; il n’avait pas envie d’interrompre sa flânerie ni sa rêverie et poursuivit sa route sur le boulevard des Capucines. Où serait-il sans ces quatre femmes à qui il devait une partie non négligeable de sa position actuelle? Serait-il monté aussi haut, et surtout aussi rapidement, sans elles? 
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La belle société se pressait ici pour la discrétion du lieu, pour sacrifier à l’usage particulier de cette comédie de mœurs tacite où l’on feint de ne reconnaître personne et de n’être reconnu par aucun. Georges Du Roy de Cantel goûtait avec une délectation intense d’appartenir à cette élite, il jouissait de surprendre les yeux de certaines femmes s’attardant une fraction de trop sur sa personne, trahissant la faiblesse qu’il continuait de leur inspirer.
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Courtisé par tous, ne se donnant à aucun, ne promettant jamais rien à personne et laissant pourtant chacun espérer, il ne comptait plus les invitations aux dîners en ville triés sur le volet, les marques d'intérêt et d'amitié qu'on lui témoignait à grands renforts de cadeaux ou d'avantages en nature. A ce jeu de dupes, Du Roy n'était pas plus crédible que ceux dont ils recevaient la complaisance, mais il avait tellement attendu et espérer sa position d'aujourd'hui qu'il était bien résolu à en user et en abuser, à prendre lui aussi sa part de fortune que tout ce joli petit monde hypocrite se partageait sans vergogne aucune.
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Je me rappelle la première fois qu'il est venu me présenter ses hommages: il m'avait au préalable fait livrer des poires avec un mot adorable me disant qu'il les avait reçues le matin même de Normandie. Il avait dû en réalité les acheter au marché de son quartier ou aux halles, ce qui à l'époque représentait pour lui un véritable investissement. J'étais touchée, peu importait la provenance de ce présent: je n'ai simplement pas voulu voir que la poire de l'histoire, c'était moi.
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