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EAN : 9782930607269
56 pages
Editions Les Carnets du dessert de lune (01/02/2016)
4/5   1 notes
Résumé :
Au seuil de cet étonnant jardin, sont convoqués toutes sortes de personnages, à commencer par des philosophes familiers de l'auteur en passant par quelques poètes et même, plus curieusement, par des personnages politiques actuels.
Ainsi, Aristote est appelé à la rescousse pour défendre la légitimité organique du ver de terre. Puis c'est au tour de Lorca dans une évocation de l'escargot en phase avec le jardinier rêvant d'une "révolution citoyenne" qui viendr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Louis Dubost Bestiolerie potagère. Gravures de Bernadette Gervais. Préface Georges Cathalo. Les Carnets du Dessert de Lune, 2016. ISBN 9782930607269. 12 €

C'est avec les coccinelles, les abeilles et les lombrics que Louis Dubost a conclu un pacte bienveillant tout en engageant une lutte sans merci envers quelques autres insectes. Ainsi commence Georges Cathalo dans la préface de cet ouvrage de Louis Dubost, lequel, après avoir été éditeur et professeur de philosophie, a décidé de consacrer le plus clair de son temps au jardinage. Pour lui, les petits habitants de ses quelques ares de jardin n'ont plus de secret, et il nous les présente ici dans toute leur diversité : doryphores, chenilles, otiorrhynques, procustes chagrinés... Mais attention, on ne trouvera pas ici un catalogue descriptif de ces petites bestioles, plutôt des contes philosophiques non dénués d'humour que ces limaces, hérissons et autres vers de terre ont inspiré à notre poète jardinier. Nous y trouvons des références à Einstein et sa théorie sur les abeilles, à Belos, philosophe démocritéen, mais aussi à Voltaire ou Max Jacob. Louis Dubost distille des souvenirs d'enfance, des anecdotes sur la pratique du jardinage, des réflexions, aussi. Bien qu'il pointe parfois du doigt les travers de certains de ses contemporains ainsi que les dégâts causés par moult insectes envahisseurs, son regard demeure toujours tendre.
Le jardinier épicurien s'affaire à laisser croître et multiplier les véritables artisans d'un monde sinon meilleur, du moins durablement habitable (Les vers de terre)
© Valérie Canat de Chizy, in http://www.terreaciel.net/Lus-et-approuves-juillet-2016#.V6xte2XWZSw

Louis Dubost avait préfacé les Bestioleries poétiques de Georges Cathalo. Georges Cathalo lui rend la politesse en préfaçant à son tour le recueil de Louis : Bestiolerie potagère… Notez le singulier, plus générique comme on parlerait de ménagerie. Chacun sait que Louis Dubost, l'éditeur reconnu du dé bleu, s'est reconverti dans le jardinage. Mais il traite insectes nuisibles, abeilles, hérissons, ou escargots dont il était depuis longtemps devenu spécialiste, avec la culture philosophique et poétique qu'il détient. Qui inclurait Ronsard, Garcia Lorca, Max Jacob ou Sacré dans ses notes sur le doryphore ou la coccinelle ? Qui évoquerait Voltaire, Aristote ou Démocrite pour parler chenille et crapaud ? On chemine donc dans le potager de Louis (cinq ares !) derrière son oeil habitué à toute cette animalerie dédiée. Sans oublier deux caractéristiques de l'auteur : l'érotisme, un peu, et l'humour, beaucoup. Entre l'ombilic et le lombric… Autant dire que cette promenade au jardin est revigorante !
© Jacmo in Décharge

Mon vieil ami Louis Dubost, de son refuge brionnais où il coule une paisible retraite après avoir animé avec énergie durant des dizaines d'années les éditions le Dé Bleu, dénichant de beaux talents dans le domaine de la poésie*, vient de nous concocter un nouvel opus dont il a le secret, Bestiolerie potagère, publié aux Carnets du Dessert de Lune. Toujours la nature, ses tableaux, ses plantes, légumes et petits habitants sont au menu, mâtinés de regards philosophiques sur les choses de ce monde. Comme l'explique le préfacier Georges Cathalo, « en lisant ces pages, on apprendra beaucoup de choses, non seulement sur l'auteur mais aussi sur la flore et la faune d'un simple jardin, sans parler de la paisible et délicate sagesse qui se dégage de cet ensemble de poèmes ».
© Gilles Vidal in
http://chroniques-noires-gilles-vidal.over-blog.com/2016/02/bestiolerie.html

Voilà un très beau recueil sur les animaux du jardin (insectes, hérisson, crapaud, limace...) que Louis Dubost nous présente avec beaucoup d'humour, d'engagement politique, de philosophie et parfois d'impertinence. C'est un bonheur de lecture sur des animaux que nous connaissons parfois de nom mais pas vraiment dans leurs spécificités. Les très belles illustrations (des gravures en couleurs de Bernadette Gervais) nous permettent aussi d'admirer ces animaux nuisibles ou très utiles pour le jardin : « Une année à coccinelles. Pour les écolos-bobos gavés au bio de chez bio, les coccinelles virent alors à la bête noire, tout comme les "Auvergnats" du sinistre Horterfeux : une ça va, deux ça va encore, mais trois bonjour les dégâts ! »
« Les doryphores illustrent le syndrome de l'envahisseur. Tous ceux qui pullule, selon quelques indigènes indignés (qui sous-entendent : pollue), est doryphores : les Bordelais dans la Vallée d'Aspe, les estivants sur les plages vendéennes, jadis les nazis en zone occupée. le merle de nature pacifique laisse déferler l'invasion sur les huit rangs de patates ; et du même coup, bien qu'il soit omnivore, cela dénote sans conteste de sa part une complicité latente, objectivement collaborationniste. Tout comme les hébergeurs pyrénéens, les commerçants de la côte ou encore les tondues de la Libération. La résistance, quand est-ce que ça commence ? »
Louis Dubost, après avoir découvert et publié de nombreux poètes grâce à sa maison d'édition le dé bleu, aime jouer avec les mots pour notre plus grand plaisir comme l'indique Georges Cathalo dans la préface : « Lui le paisible poète-jardinier sait de quoi il retourne avec la gent parasitaire. En effet, en tant qu'éditeur, il dut lutter durant de longues années contre l'envahissement des poètes mégalomanes qui venaient le harceler avec leurs oeuvres impérissables. Petit rappel : dans une vie antérieure, Louis Dubost fut simultanément éditeur à temps plein, poète à temps partiel, professeur à temps professionnel, philosophe à temps perdu, élu local à temps difficile et tant et tant d'autres temps intimes et familiaux. Alors, après toutes ces aventures et mésaventures, on devine aisément que ce paisible Diogène vendéen ait souhaité consacrer le plus clair de son temps à des tâches jardinières. »
C'est un recueil rafraichissant, engagé dans le monde et la nature.
© Brigitte Aubonnet, in Encres Vagabondes (15/10/16)

Louis Dubost, comme l'écrit Georges Catahlo, le préfacier, fut (ou est encore) « éditeur à temps plein, poète à temps partiel, professeur à temps professionnel, philosophe à temps perdu, élu local à temps difficile… », Il évoque dans ce recueil les petits animaux que le jardinier croise dans son potager, que le poète aime à chanter et que le professeur énonce en listes aussi poétiques que scientifiques. Et l'élu qu'il fut, aime à se réfugier en cette compagnie ô combien plus pacifique et plus paisible que celle des administrés. En lisant ces textes courts dédiés au petit peuple du jardin, j'ai pensé à une relecture relativement récente du bestiaire qui valut le Prix Goncourt à Louis Pergaud : « de Goupil à Margot », et je le convoque ici pour ce commentaire car l'auteur, lui, invite dans chacun des ces textes courts, ou poèmes en prose, un personnage historique ou actuel chargé de transposer les situations potagères dans la vie des jardiniers et autres humains. Einstein a désigné l'abeille comme vigile de la pérennité de l'humanité, Hortefeux est invité à s'inspirer de la paisible coccinelle, l'ironie de Voltaire s'accroche au crapaud et ainsi pour chacun de ces textes lumineux comme un rayon de soleil printanier sur un potager encore nimbé d'un reliquat de rosée matinale.
De la belle, de la vraie, littérature distillée avec la patience du bouilleur de cru extrayant l'essence la plus délicate des fruits qu'il a récoltés avec amour et délicatesse. Mais, ces textes ne sont pas seulement épures de littérature, ils ont un sens profond, Louis Dubost, comme Louis Pergaud, charge ces petits êtres d'un message politique, il les invite à dénoncer les errements de notre société et à inciter les hommes à réagir : « La résistance quand est-ce que ça commence ? » Elle commencera quand les citoyens s'inspireront de l'escargot : « L'escargot n'a aucune accointance avec « le sage bourgeois des sentiers » dont s'émerveillait Federico Garcia Lorca. Bien au contraire, il colle entêté au sentier et ne recule jamais : son existence est résistance ». Alors, suivrons-nous le chemin de l'escargot ?
Je trouve cependant que l'auteur est bien pessimiste quand il dit que « … jardiner les mots, les ouvrir et les semer en graines, ne suffit pas à fleurir d'un poème les plates-bandes du langage…. ». Un seul de ses textes courts et lumineux suffit à ensoleiller la page d'autant plus que chacun d'eux est illustré d'un dessin tout en couleur de Bernadette Gervais, collaboratrice habituelle de Francesco Pittau, auteur d'une de mes prochaines lectures acquises à la dernière Foire du Livre de Bruxelles. J'ai hâte de lire « Tête-dure » !
© Denis Billamboz in http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2016/03/22/bestiolerie-potagere-louis-dubost/

L'ami Louis, jardinier émérite, nous concocte ici les bons mots dont il a le secret : il se demande si la limace a une âme, il persiste à dire que les escargots ne sont pas des chauds lapins ou nous chante le blues du papy au potager ! Pour les jardiniers poètes et les autres … © Magazine Racines
Edité par "Les Carnets du Dessert de Lune", "Bestiolerie potagère" de Louis Dubost constitue une suite de descriptions, rédigées sur le mode de la fantaisie, de bestioles aux drôles de noms parfois, qui hantent les jardins ou en disparaissent peu à peu : hérisson, syrphes, abeilles...
Il n'est pas question, dans ce livre, de donner toujours dans l'angélisme. Ainsi, toutes ces insectes, dont il est question ici, ne sont pas bénéfiques pour les récoltes, comme, par exemple, les doryphores et les thrips.
J'aime un peu moins le fait, je l'avoue, que des parallèles soient établis entre le monde des jardins et celui des lettres, car les lettrés, hélas trop humains, on les connaît déjà. Et ce n'est pas pour les retrouver qu'on fuit au jardin !...Bien au contraire ! A la limite, on leur préfère les nuisibles des jardins.
A signaler enfin les superbes illustrations (gravures) de Bernadette Gervais, toutes simples, mais suffisamment précises, et en grande taille, qui permettent de savoir de quoi on parle...
Extrait de "Bestiolerie potagère" : "Les escargots, ne sont pas des chauds lapins. Quand ils baisent, le coït se prolonge de douze à quatorze heures, d'un érotisme torride qui prend son temps et son pied comme ils montrent les superbes images du film Microcosmos. Ca, c'est jouir brut de coffrage, DSK peut bien aller se rhabiller ! Au milieu de l'allée qui mène à la serre, deux petits-gris soudés l'un à l'autre laissent le jardinier songeur quant à la façon dont batifolent le monde des hommes et ses environs affairistes".
Pour en savoir plus sur "Bestiolerie potagère", de Louis Dubost, dont le prix est de 12 €, rendez-vous sur le site de l'éditeur : http://www.dessertdelune.be/
© Patrice Maltaverne, mars 2016, in Traction-Brabant

Dans ce recueil, « Bestiolerie potagère », Louis Dubost est à la fois ornithologue, entomologiste et zoologue (et je dois en passer !) mais avant tout poète qui rappelle à l'amateur que poésie sans humour ni conscience n'est que ruine de l'âme du lecteur…Bernadette Gervais illustre patiemment les poèmes de Louis Dubost à la façon d'un herborisateur qui fixe ses plantes soigneusement séchées sur des feuilles de vélin ou d'arches… Et ça donne comme résultat cette « Bestiolerie potagère », bien agréable à lire et à regarder, car pas sérieuse pour deux ronds, encore que…
On le sait : la poésie ne nourrit pas son homme, aussi ce dernier, s'il veut manger (et bien manger, faut-il le préciser ?) est-il obligé de cultiver son jardin quand il le peut… Louis Dubost, ce n'est un secret pour personne, est poète et fut animateur du Dé bleu comme le signale la note de la page 4 du présent recueil, mais il est aussi jardinier, il cultive son potager car il est épicurien ainsi que le soulignent plusieurs de ses livres.
Ce qui frappe à la lecture de « Bestiolerie potagère », c'est son langage (et son humour) mais aussi son bon goût (qui a à voir avec une écologie bien comprise) et sa mécréance (je ne trouve pas d'autres mots) ou son mauvais esprit. Louis Dubost écrit des choses sérieuses mais de façon drôlatique : il mêle le langage scientifique ou spécialisé (« syrphes », « chrysopes » ou « coléoptères ») et langage populaire « DSK peut bien aller se rhabiller » ou « Ça laisse le jardinier sur le cul, coi, pantois ». L'humour n'est jamais absent : « Mais, deux gendarmes qui s'enculent, ça me fait rigoler » (même les politiques, et, par ricochet, les forces de l'ordre, en prennent pour leur grade), les coccinelles sont « comme les « auvergnats » du sinistre Hortefeux, : une ça va, deux ça va encore, mais trois bonjour les dégâts ! » (no comment !). Mais la tendresse n'est jamais bien loin, elle n'attend que sa bestiole pour revenir dans le poème, ainsi page 23 avec le crapaud ; c'est que Louis Dubost n'oublie pas la finesse de l'analyse ni l'intelligence car il faut bien - métaphore potagère oblige - séparer le bon grain de l'ivraie… Ce qui débouche à l'occasion sur une belle leçon de politique : la silhouette de l'escargot « brise patiemment l'encerclement du cercle vicieux que les maîtres du marché mondialisé voudraient nous vendre pour modèle incontournable ». L'humour n'épargne pas le petit monde de la poésie : ainsi dans le texte « le merle blanc », le jardinier est-il comparé au « au poète raté [qui] au lieu d'avoir la plume au bout des doigts, se la met au derrière pour faire croire à l'oiseau rare » comme le persifle si bien Jean L'Anselme.
Pour ce qui est d'une culture saine sans pesticide et sans insecticide, les choses sont claires… Dans la prose « de vers de terre », le grand père assène à son petit-fils ces propos sans appel : « Eh ben ! Plains-toi pas de la baisse des rendements, avec les saloperies que tu balances là-dessus »… Ce qui n'empêche pas le jeune homme d'aller mendier une prime pour compenser la baisse de revenus après avoir « empoisonné » le consommateur ! Ce qui ne manque pas de lucidité politique. Pour le reste, le lecteur appréciera au passage la référence à Einstein prédisant la disparition de l'homme cinq ans après celle des abeilles, ou celle au jardinier bon vivant qui « s'affaire à laisser croître et multiplier les véritables artisans d'un monde sinon meilleur, du moins durablement habitable ». Mais Louis Dubost n'est pas un intégriste du bio ; il sait user avec parcimonie de l'hélicide avoue-t-il dans la prose éponyme et se gausser des « écolo-bobos gavés au bio de chez bio ».
Reste la mécréance dont l'image des deux gendarmes s'enculant fait rigoler le poète, les pandores n'étant que deux Pyrrhocoris apterus en train de copuler ! Mais il n'y a pas que la maréchaussée qui soit à l'origine des manifestations d'esprit de Louis Dubost. La bibite à patates ne désigne pas les attributs sexuels du jardinier mais, au Québec, les doryphores ! le blues du jardinier met en scène un représentant de cette noble activité pissant sur le compost ! La chenille du chou présente la pensée d'un philosophe démocritéen qui s'apparente à « un gynécée phytosanitaire » ! Et un homme politique connu pour ses frasques sexuelles, dès lors qu'il est comparé aux moeurs sexuelles des escargots, devient un éjaculateur précoce ! On le voit, cette mécréance n'épargne personne et n'est pas le moindre des charmes de cette plaquette.
Louis Dubost est un sage imprévisible et il n'est pas étonnant que son préfacier, Georges Cathalo, cite Freud qui aurait dit que « la seule chose importante dans la vie, c'est le jardinage ». Mais lisez sans tarder « Bestiolerie potagère »
© Lucien Wasselin in Texture, http://revue-texture.fr/bestiolerie-potagere.html

Animaux-Potager-Humour
Lien : http://www.dessertdelune.be
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les doryphores illustrent le syndrome de l’envahisseur. Tout ce qui pullule, selon quelques indigènes indignés (qui sous-entendent: pollue) est doryphore: les Bordelais dans la Vallée d'Aspe, les estivants sur les plages vendéennes, jadis les nazis en zone occupée.
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Le crapaud

n'est pas seulement beau pour la "crapaude", comme n’ironisait méchamment Voltaire. Clown honteux, pataud et pustuleux, il fait écho et donne sens à l'amour du prochain. Le jardinier, mémoire rageuse et gorge nouée, se rappelle l'apostrophe désespérée : "Heureux crapaud, tu n'as pas d'étoile jaune " du poète Max Jacob mort à Drancy dans un jardin barbare cerné de barbelés.
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