Miso Suzuki (l'alter ego de l'auteur dans la BD) revient demander des conseils à Protect. Il a explosé son chiffre d'affaires. Mais comment s'assurer qu'il passera correctement le cap de la révolution numérique? le boss de Protect, avec sa stagiaire qui prend de l'assurance, lui suggère de numériser pour le compte d'autres mangakas. Mais il fait chou blanc.
En même temps, une dessinatrice de manga vient trouver Protect car son dernier ouvrage est interdit par la censure pour cause de pornographie. La faute: dans son manga,un garçon et une fille couchent ensemble sans savoir qu'ils sont frère et soeur. Inceste, donc, et censure...
Vient ensuite une longue réflexion philosophique sur la censure, l'érotisme, et la pornographie dans les mangas au Japon... adolescentes aux gros seins, perversion, etc.
Miso Suzuki en parle mais on ne voit rien, bien sûr. Cela dit, comme pour les deux premiers tomes, c'est hyper intéressant d'en apprendre davantage sur un pilier de la culture japonaise.
Pied de nez à l'édition,
Miso Suzuki dit dans sa postface qu'il aurait bien vu sa série continuer plus longtemps, mais son éditeur y met fin pour cause de ventes insuffisantes. Une façon d'illustrer le propos construit au fil des 3 tomes... Monde impitoyable que celui de l'édition...