Jirô Taniguchi/5
19 notes
Résumé :
Reggae est un boxeur mystérieux et mutique qui a débuté sa carrière un jour d’avril 1975 en poids légers et qui, depuis, traîne sa carcasse sur les rings de seconde zone. Pour son 33e match, il perd une nouvelle fois par K.-O., mais ce soir-là, le hasard a placé dans la salle Mister Dangelo, ancien champion du monde en poids mi-lourds, et aujourd’hui organisateur de rencontres. Ce dernier voit alors en Reggae un boxeur hors normes, doté d’un coup de poing exceptionn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Jiro Taniguchi est mort depuis un an et on nous ressort ses vieilles oeuvres des années 80 lorsqu'il n'était encore qu'un jeune dessinateur. Sur la couverture ne figure même pas le nom du scénariste, c'est dire ! L'exploitation commerciale bat son plein. Comme nous sommes toujours dans une démocratie sauf erreur de ma part, je pense qu'on peut encore dire ce que l'on pense sans tourner autour du pot.
J'aime toujours autant le dessin de Taniguchi qui fait des merveilles pour une histoire entre Rocky et Raging Bull de Martin Scorsese. C'est le récit d'un challenger de boxe pas comme les autres dans le genre grand et fort taiseux. Il s'appelle Reggae en hommage à un certain Bob Marley qui aura une forme de présence dans cet album si ce n'est pas ses chansons fredonnées.
C'est surtout la relation avec un promoteur qui voit en lui un champion alors qu'il collectionne également les défaites du fait de son alcoolisme notoire. Il y aura toute une pléiades de personnages secondaires sans grand intérêt ainsi que des sous-intrigues plutôt mièvres. Reste les scènes de combat qui sont magnifiques entre rage et coup de poings. Une bd sur la boxe qui reprend tous les codes du genre.
J'aime toujours autant le dessin de Taniguchi qui fait des merveilles pour une histoire entre Rocky et Raging Bull de Martin Scorsese. C'est le récit d'un challenger de boxe pas comme les autres dans le genre grand et fort taiseux. Il s'appelle Reggae en hommage à un certain Bob Marley qui aura une forme de présence dans cet album si ce n'est pas ses chansons fredonnées.
C'est surtout la relation avec un promoteur qui voit en lui un champion alors qu'il collectionne également les défaites du fait de son alcoolisme notoire. Il y aura toute une pléiades de personnages secondaires sans grand intérêt ainsi que des sous-intrigues plutôt mièvres. Reste les scènes de combat qui sont magnifiques entre rage et coup de poings. Une bd sur la boxe qui reprend tous les codes du genre.
Un inédit de Taniguchi sur le thème de la boxe. Ici pas de contemplation, ou de portrait familiaux comme l'auteur les affectionne ; mais un personnage mystérieux, ténébreux : Reggae, boxeur alcoolique et mutique, qui va un jour être repéré par un entraîneur persuadé de pouvoir en tirer le meilleur.
Un manga qui dénote mais qui va au bout de son sujet : presque 300 pages qui se lisent d'une traite, tant l'auteur sait rendre palpable la tension qui traverse cette histoire et tous ses personnages, à fleur de peau.
Reggae, un homme perdu, solitaire, que personne n'arrive à approcher, même sa petite amie ; Dangelo, le promoteur qui va croire en lui malgré les difficultés, et tout une galerie de personnages gravitant autour d'eux, la femme nymphomane droguée, son père riche et puissant ; la petite amie enceinte, etc.
Taniguchi nous plonge ici dans un univers sombre et défaitiste, bien éloigné de son univers habituel, mais où l'on retrouve son talent pour dépeindre des personnages on ne peut plus humains.
Un manga qui dénote mais qui va au bout de son sujet : presque 300 pages qui se lisent d'une traite, tant l'auteur sait rendre palpable la tension qui traverse cette histoire et tous ses personnages, à fleur de peau.
Reggae, un homme perdu, solitaire, que personne n'arrive à approcher, même sa petite amie ; Dangelo, le promoteur qui va croire en lui malgré les difficultés, et tout une galerie de personnages gravitant autour d'eux, la femme nymphomane droguée, son père riche et puissant ; la petite amie enceinte, etc.
Taniguchi nous plonge ici dans un univers sombre et défaitiste, bien éloigné de son univers habituel, mais où l'on retrouve son talent pour dépeindre des personnages on ne peut plus humains.
Histoire brute et intense de l'ascension fulgurante d'un boxeur auparavant éternel perdant sur fond de mafia et d'escroqueries.
Citations et extraits (5)
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Aussi génial qu'il soit, un peintre inconnu a besoin d'un bon marchand d'art s'il veut que ses oeuvres trouvent le bon public...
Monsieur, voulez-vous une explication sur l'origine de "blue fighter" ?
C'est une histoire que je tiens d'un médecin ... Ses patients traités pour alcoolisme disent être poursuivis par un démon bleu lorsqu'ils sont en manque ... Ça lui va comme un gant ...
C'est une histoire que je tiens d'un médecin ... Ses patients traités pour alcoolisme disent être poursuivis par un démon bleu lorsqu'ils sont en manque ... Ça lui va comme un gant ...
On ne pousse jamais la porte d'une salle de boxe par hasard.
Avant de comprendre que c'est sur un ring qu'il voulait mourir ... Reggae a fait le tour du monde ...
T'as qu'à te faire bouffer par les dents de la mer !
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Videos de Jirô Taniguchi (46)
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Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat
- La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis
- La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud
- La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard
- La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
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