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Blue Period tome 10 sur 14

Tsubasa Yamaguchi (Autre)
EAN : 9782811670634
192 pages
Pika Edition (13/07/2022)
4.38/5   60 notes
Résumé :
Les étudiants de Geidai entament leur dernier projet de l’année qui va déterminer leur passage au niveau supérieur. L’enjeu est d’autant plus grand que le sujet est libre, et que des artistes de renom viendront évaluer leurs œuvres. Ayant essuyé plusieurs coups durs, Yotasuke ne vient pratiquement plus en cours. Yatora tente de lui remonter le moral, mais il est lui-même assailli par le doute et se demande s’il aime vraiment peindre...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'adore l'univers, l'histoire et les personnages de Blue Period depuis le début, et j'adore suivre cette mine d'informations artistiques, ainsi que les évolutions et le travail de tous ces artistes, mais j'ai trouvé ce tome un peu moins bon bien que la couverture soit très mignonne et change un peu de ce que l'on voit avec les autres.
Mais le travail fait ici m'a déstabilisé à certains moments, et j'ai même trouvé ça un peu malsain voire un peu flippant.

Avec ce dixième tome qui fait passer un cap à la saga, on retourne à l'université Geidai et on retrouve notre protagoniste Yatora. La mangaka va axée l'histoire de ce tome sur ses personnages plus secondaires, Yatora sera présent, mais moins mis en avant et développé. Il va apporter quelques idées intéressantes tout de même à la construction du domaine artistique et du travail. La recherche pour peindre une oeuvre, ou plutôt se tourner vers d'autres matériaux pour donner vie à ses idées, et il vient encore une fois offrir un final intrigant et qui me tarde de lire !

Mais la mangaka va surtout développer le personnage de Yotasuke, ce jeune homme que l'on a rapidement rencontré depuis le début de cette histoire. C'est un personnage avec lequel je n'ai pas beaucoup d'attaches, il est assez distant, froid, et trop mis à l'écart pour son talent en dessin. Avec tous ces éléments, Yotasuke n'est pas forcément le plus agréable à suivre, et la mangaka tente de changer la donne avec ce dixième tome, et elle va vraiment le développer et travailler sur toutes ces facettes.
On va d'abord découvrir un jeune homme assez torturé, et perdu, qui n'est plus vraiment certain de ses capacités et de son talent. Il va ici, tenter de se retrouver, et de reprendre le contrôle de sa vie, qu'il n'avait pas ou plus du tout. Il y a vraiment de bonnes idées, et un bon développement de ces dernières pour faire évoluer et grandir le personnage, le travail fait ici est vraiment de qualité.
Pour lui, ce n'est pas juste une évolution dans son travail artistique, c'est tout un travail sur sa personne et son caractère, tout en le mélangeant avec l'art et ses difficultés.
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce développement sur lui, et ses liens avec les autres comme on va pouvoir le voir souvent dans ce tome, il va s'ouvrir un peu plus et nouer des liens avec des personnes de tout âge, avec l'enfant qui le questionne de façon inattendue, mais aussi et de façon surprenante son développement avec Yatora. Là aussi, ce n' était pas prévu, mais j'ai adoré cette surprise et cette évolution qui rapproche les deux personnages, et leur permet aussi d'échanger sur les caractéristiques qu'ils envient l'un à l'autre.

Si j'ai adoré cette évolution, tout n'était pas aussi intéressant ou agréable à suivre. En effet, le travail fait sur Yotasuke, ne s'est pas entièrement réalisé dans la joie et la bonne humeur, il a aussi eu des moments plus troubles, et qui m'ont pour certains mises assez mal l'aise… Dans sa relation avec ses parents et sa mère en particulier, le lien et l'approche m'ont franchement paru très bizarres et déstabilisants, j'avais presque l'impression d'être face à une psychopathe en particulier, alors que l'évolution est sur la bonne voie pour Yotasuke. C'était un peu trop sombre et étrange pour moi sur certaines planches.
Et les professeurs que l'on voit vers la fin du tome, pour l'évaluation des dernières oeuvres des étudiants ne sont pas en reste. Certains ont des réactions déstabilisantes aussi, et qui encore une fois ne mettent pas l'aise ni le lecteur ni l'étudiant, mais il n'empêche que je reste intéressée par toute la dimension artistique de ce titre !
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Depuis le début, je suis partagée sur cette série malgré les fortes qualités que j'y trouve. Il y a des intentions intéressantes chez Tsubasa Yamaguchi mais une mise en oeuvre que je trouve poussive. Cela s'efface lors de certains tomes et revient à grand galop dans d'autres comme ici...


Nous arrivons à la fin de la première année de Yatora à Geidai et il ne s'est jamais posé autant de question. Entraînant cette fois Yotasuke dans sa spirale négative infernale, rien ne va plus pour choisir leur sujet de fin d'année.


J'ai beaucoup aimé tout du long voir des artistes ou apprentis artistes, doués ou non, travailleurs ou non, se poser mille question sur leur art, son sens, etc. Yotasuke étant un peu l'un de ces petits génies depuis qu'on l'a rencontré, ça m'a plu de voir un focus sur lui cette fois. J'ai aimé que l'autrice nous dévoile ses failles, ses faiblesses, ses blessures et la réponse qu'il va chercher maladroitement à trouver et à proposer au regard des autres. C'était très intéressant et j'ai vraiment eu de la peine pour lui à plusieurs reprises, à la fois à cause de l'incompréhension des autres, de son renfermement et de la façon dont ses parents se comportaient avec lui, sans qu'il remette vraiment ça en question.


Cependant tout cela est enrobé dans une narration extrêmement poussive une fois de plus, qui se veut souvent faussement psychologique avec des effets de manche qui assombrissent inutilement l'histoire. Tout ça est très artificiel. C'est encore pire du côté du héros avec qui on tourne sévèrement en rond quant à ses questionnements et leurs réponses. Les professeurs n'aident en rien la plupart du temps en étant tour à tour négatifs, agressifs et passifs, sans apporter beaucoup d'aide à ces étudiants qu'ils sont censés guidés. Ce n'est pas l'image que je me fais d'un enseignant.

Ce fut dont une lecture assez longue et pénible cette fois, très grise et morose, assez crispante aussi et je le regrette car il y a à côté de belles fulgurances. Les productions finales des deux héros, Yatora et Yotasuke, sont saisissantes et ont vraiment du sens. J'ai beaucoup aimé. Leur parcours accroché a donc eu un vrai but et en ça, je ne peux rien reprocher à l'autrice. Je n'accroche juste pas beaucoup à sa mise en scène trop artificielle et surjouée à mon goût pour faire "artiste torturé", "artiste plein de profondeur"... Bof.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Ce tome m'a totalement bouleversé car il parle avec justesse des doutes envahissants que l'on peut avoir lorsque l'on crée et plus particulièrement en école d'arts. Il est très intéressant de voir comment tout cela s'exprime chez Yatora et Yotasuke. Si leurs manières de vivre la réalisation de leur oeuvre finale est très différente, on sent malgré tout exactement la même détresse chez les deux personnages. Ils sont touchants chacun à leur manière.

Yotasuke qui était personnage secondaire est ici au premier plan. Ce tome est un tome décisif pour lui. On en apprend beaucoup sur sa manière de vivre et de penser, sur ses limites et son âme. Beaucoup de scènes l'impliquant on était comme des trou béants que l'on ouvrait dans mon ventre. Une alchimie s'est créée entre nous alors que je n'appréciais qur peu ce personnage. Son rapprochement avec Yatora est beau et permet aux deux jeunes hommes de dépasser certaines peurs et doutes.

Yatora est toujours envahie par ses peurs mais ne sait les exprimer. Dans ce tome il verbalise beaucoup de choses sur lui même et les arts. On sent que ce tome est le commencement de quelque chose de grand, d'intime, de fort pour lui.

A nouveau le mangaka réussi a donner avec douceur, sans forcer de nombreuses informations sur l'art et l'histoire de l'art. L'explication sur les performances et les oeuvres contemporaines basées sur une l'entrecroisement et la dualite entre réflexion et technique est une masterclass.

Ce tome est aussi une belle réflexion sur le don et son fardeau. Ce qui peut nous pousser à l'éviter, le détester. La difficulté a être soi même quand on attend quelque chose de particulier de nous.

Bref vous l'aurez compris ce tome m'a totalement retourné. Moi aussi j'aimerai voir Shibuya au petit matin...
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Alors que ça y est, nous passons dans un numéro à deux chiffres pour le tome, le dixième l'air de rien, c'est la fin d'année à Geidai.
Cela va aussi être le moment de faire le dernier projet libre. C'est une étape importante, tout le monde la traverse à sa façon, mais
ce n'est pas simple.
Yatora continue à être en plein doutes et tourments. D'un côté, il s'inquiète pour Yotasuke, mais en même temps n'en mène pas vraiment large à propos de lui-même non plus. En gros, il faut aussi qu'il s'occupe de lui. Ce projet est à grande échelle, mais il va lui falloir respecter la date limite, déterminer ce qu'il veut faire dans les grandes lignes en avant phase, et attention au coût du matériel.
Yotasuke lui semble être en pleine crise existentielle, d'interroger son don, sa relation aux autres, s'il aime vraiment dessiner, pour quoi voire pour qui il le fait, ce qui détermine sa vie. A base d'animaux et surtout de lapins, il va éclaircir, au moins en partie tout cela.
Sachez aussi que pour évaluer leurs projets de fin d'année, il n'y aura pas que les enseignants, mais aussi des intervenants extérieurs.
Il y a le travail à faire d'un côté, le temps à s'octroyer d'un autre côté, et encore tant de choses à apprendre, découvrir, expérimenter.
Comme toujours la réflexion est assez puissante et universelle, tout en nous donnant par moment de sacrés noeuds au cerveau, mais ils sont tous humains.
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Un tome qui clôt l'arc de la première année si on peut parler ainsi.

Ce tome est aussi l'occasion de se concentrer sur un des personnages secondaires qui suit Yatora depuis le début et qui est resté énigmatique : Yotasuke. En apprendre plus sur lui m'a ravi et ému. Ce manga a le chic pour aborder des thèmes sombres et durs, mais d'une certaine manière sans non plus aller en profondeur, or, en l'occurrence, cela aurait mérité d'être un peu plus développé. Après, je veux bien croire que je n'ai pas compris la métaphore, mais c'est bien ça le problème, je trouve qu'à de trop nombreux moments nous restons en surface et de petites phrases lancées par des artistes et des professeurs sont censées tout expliquer/résumer, mais cela reste obscur. (Le flou artistique on pourrait dire.)

D'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est énoncé comme des vérités sensées et évidentes et là, y'a pas Murai pour apporter son bon sens. Je me demande d'ailleurs si c'est pas un problème de traduction ou si cela ne vient pas du texte d'origine, mais certaines choses sont contradictoires (Yatora qui dit qu'il n'a rien trouvé pour alimenter son manque de confiance en soi ?), voire pas claires au niveau du sens.

Au demeurant, j'apprécie toujours autant suivre cette petite aventure.
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critiques presse (2)
Sceneario
12 octobre 2022
Loin de parler technique, ce nouveau tome s’attarde donc surtout sur les personnages et leurs pensées. Pour autant, il ne se départit pas du dynamisme dont l’auteur a toujours su faire preuve pour raconter son histoire. On passe donc un excellent moment en compagnie de Yatora et de ses camarades tout en se plongeant dans d’intéressantes réflexions sur l’art et sur l’être humain.
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
20 juillet 2022
Ce dixième volume de Blue Period se révèle assez brillant dans son écriture et dans ce qu'il véhicule, et vient conclure d'excellente manière la première année de Yatora et de ses camarades de promotion à Geidai.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Et pourtant...
On dirait que je suis un enfant dont seul le corps aurait grandi.
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Et je trouve ça important de mettre des mots sur ce qu'on ressent.
Mais d'un côté, ce n'est pas parce qu'on a du mal à verbaliser qu'on ne ressent rien...
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On a beau regarder un même paysage, on ne ressent pas les mêmes choses. Mais.. J’étais content de voir que sans que je lui en ai parlé, les yeux de Yotasuke se sont teintés de bleu.
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Grâce à toi, j'ai pu me dire que ce que je ressens n'était pas complètement à jeter.
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Vidéo de Tsubasa Yamaguchi
Venez découvrir le trailer du manga Blue Period !
Ce nouveau seinen de Tsubasa Yamaguchi invite à vous éveiller à l'art à travers les yeux de héros. Une aventure hors norme vous ouvre les bras en compagnie de Yatora, un lycéen plutôt banal que la muse des Arts va toucher de son doigt !
Yatora est un lycéen banal qui n'a pas vraiment d'ambition. Un jour, il aperçoit par hasard le tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques : un évènement qui va bouleverser sa vie et le projeter dans des sphères où il n'aurait jamais pensé entrer !
Entre travail acharné et envie de reconnaissance, Yatora découvrira un nouveau monde mais saura-t-il y trouver sa place? Vous le découvrirez dans le tome 1 de Blue Period.
Alors ? Qu'attendez-vous pour découvrir notre coup de coeur seinen de l'année? Vous n'avez pas encore lu le chapitre 1 gratuit sur notre site? Rendez-vous dans notre section "Extraits" pour lire tous les chapitres 1 disponibles ! Blue Period tome 1, en librairie le 20 janvier. Pika Seinen.
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