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EAN : 9782207143452
272 pages
Denoël (14/02/2019)
3.4/5   65 notes
Résumé :
Christopher Bach était policier lors de la Grande Panne, ce jour où le Calculateur central, qui contrôle tous les systèmes de survie sur Luna, a connu une défaillance fatale. La vie de Chris a alors irrémédiablement basculé, et il essaie désormais d'être détective privé. Assisté de son chien cybernétiquement augmenté, Sherlock, il tente de résoudre les quelques missions qu'on lui confie en imitant les héros durs à cuire qui peuplent les livres et films noirs qu'il a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Blues pour Irontown a été une grosse déception pour moi… Et je déteste mettre une note aussi basse, ça ne m'arrive d'ailleurs que très très rarement, mais je n'ai absolument pas accroché et j'ai trouvé que l'auteur allait trop dans le superflue sans réellement se concentrer sur son intrigue « principale ». Pour moi, le roman était censé être un thriller et mis à part les vingt premières pages et quelques autres, je n'ai pas du tout vu cette enquête s'épanouir.

Le début était pourtant intrigant. J'ai trouvé sympathique cet univers futuriste avec un héros qui avait la nostalgie d'un passé qu'il n'avait connu que par des livres en grande partie. Chris et Sherlock sont d'ailleurs attachants et cela dès le départ. Ce qui me peine encore plus, vis-à-vis de mon ressenti global… Parce que j'aurais vraiment aimé voir ces deux-là mener une vraie enquête durant tout ce tome. Mais je me suis plutôt retrouvée face au passé de Chris et à des descriptions de détails qui n'avaient pas réellement d'importance.

Je me suis ennuyée… et ce n'est malheureusement pas l'idée de l'auteur de faire « parler » Sherlock, le compagnon canin du héros, qui a su redonner un élan au roman. Cela aurait pu être très sympathique, mais voilà, les chapitres où Sherlock prend les rennes sont entrecoupés de notes de la « traductrice » qui alourdissent énormément le récit. Sans compter qu'il y a une redondance entre ce que Chris nous narre et ce que son chien vit en même temps.

Il y a un regain d'intérêt vers les quarante dernières pages, fort heureusement. « L'enquête » y est très succinctement réglée, pour laisser place à de la science fiction pure, selon moi. Si le roman m'avait été vendu comme cela, j'aurais probablement eu d'autres attentes, moins de déception et plus d'intérêt.

Le roman est, si je ne me trompe pas, un quatrième tome d'une saga déjà en cours. Il peut se lire seul, car l'auteur explique vraiment bien le contexte sans qu'on se sente perdu, mais je pense quand même qu'être plus familiarisé avec l'univers de base aurait amené plus d'immersion. C'est bien dommage.
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Un détective privé féru des années 1930 comme il se doit, une enquête qui apparait simple, la lune et surtout Sherlock. Voilà le point de départ. Tout cela se passe dans l'univers des Huit Mondes, que l'auteur a développé dans plusieurs romans et nouvelles.

Tout cela se lit avec plaisir, l'humour et la légèreté baigne l'ensemble. Mais une fois la dernière page tournée, j'étais bien en peine de savoir de quoi avait voulu parler l'auteur, si tant est qu'il est voulu parlé d'un sujet précis.

L'enquête est assez linéaire, et on a vite compris les tenants et les aboutissants, elle est surtout présente pour amener à l'histoire d'Irontown et du traumatisme du détective.


Reste surtout une sensation de survol. Je pense qu'il m'a manqué pas mal d'éléments pour profiter pleinement de l'univers. N'ayant jamais lu du Varley, j'ai l'impression - renforcé après lectures du pitch des deux tomes précédents - que pleins de références s'y trouvent. Blues pour Irontown peut se lire de manière indépendante, mais un goût de trop peu demeure.

Autre référence qui m'a fait défaut, c'est la lecture de Robert A.Heinlein. On sent l'hommage aux écrits de l'auteur (les habitants de Heinlein-Ville sont des Heinleinistes, un vaisseau s'appelle le Heinlein). Mais je crois que de nombreux clins d'oeil aux textes d'Heinlein parsèment le texte.

Dans l'avant-propos, John Varley précise :

"Saviez-vous qu'un bon paquet de directeurs littéraires, et même certains auteurs, emploient désormais des gens qu'on appelle des « détecteurs de points délicats » ? Leur travail consiste à lire votre bouquin et à vous prévenir s'il contient quoi que ce soit qui pourrait choquer quelqu'un, quelque part, à quelque moment que ce soit. Si ces lecteurs repèrent dans un roman un élément susceptible d'offusquer un groupe de lecteurs sensibles, l'auteur peut se voir soumis à une pression considérable pour le réécrire ou le retirer.
C'est comme ces « signaux d'alerte » populaires qui infestent les campus d'université de nos jours. Si quelque chose dans un livre est trop terrifiant pour que les gens l'affrontent — des choses effrayantes comme évoquer l'esclavage ou écrire une scène de viol —, certains étudiants exigent à présent qu'on les mette en garde de façon à éviter un ouvrage qui pourrait les troubler.
On m'a encouragé à effectuer quelques changements pour rendre le manuscrit plus politiquement correct. Je ne dis pas qu'il s'agissait de choses énormes. Ce n'était pas le cas. Mais le livre (ou sa traduction) que vous tenez actuellement entre vos mains est l'édition approuvée par l'auteur de ce roman, avec toutes les modifications retirées. Et, chers lecteurs, je peux vous assurer que si vous trouvez dans un de mes romans quelque chose qui vous dérange ou vous effraie… mon but était bien de vous déranger ou de vous effrayer, bordel !"

Au delà de l'aspect aberrant de l'existence de « détecteurs de points délicats », profession dont je ne sais si elle existe en France (mais il existe l'auto-censure, tout aussi efficace), il n'y a rien dans ce roman qui m'a dérangé, ou effrayé. Tout au plus quelques lignes où l'auteur parlent de la peine de mort ou du port d'armes (clin d'eil à Heinlein ?)

Il aborde aussi l'élément le mieux réussi du roman :

"Un mot sur les chiens. J'adore les chiens. J'en ai inclus dans plusieurs de mes histoires, y compris les trois volets de la trilogie du métal. [...] Quand je me suis demandé quelle sorte de chien un détective pourrait posséder, il a tout de suite été évident que ce devait être un limier, un saint-hubert. "

Au vue du nom de mon blog, je ne pouvais être indifférent à cette mise en avant canin.

Car Sherlock est l'un des deux personnages principaux du roman. Et là, l'imaginaire de l'auteur s'en donne à coeur joie. Déjà, il détourne le fameux concept de l'homme augmenté pour le dévoyer en chien augmenté.Ce sont des chiens CCA : des canidés cybernétiquement améliorés.
En outre, les auteurs adorent nous créer des aliens plus vrais que nature, mais oublie que l'autre est parfois juste à côté de nous. Et ici, nous rentrons réellement dans la tête du chien, sa façon de penser, de voir le monde, sa relation avec son maître. C'est très bien réalisé. Et puis le livre se termine par un épidogue ! Cependant, comme mon reproche principal, c'est trop peu utilisé, et de manière un peu trop linéaire dans l'intrigue.

Autre bon point pour moi, le monde cyberpunk hard-boiled. Je ne suis pas trop fan de ce genre et John Varley n'en rajoute pas inutilement, à mon goût. Nous avons ce côté plus dans l'ambiance. Vref, encore une impression, jamais de détails, mais cette fois, cela m'a plu.

Au final, pleins de bonnes idées, j'ai préféré ne pas développé le monde de Luna pour vous laisser le plaisir de la découverte, mais qui m'ont laissé sur une certaine frustration.
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Bienvenue chez Sherlock & Bach – Enquêtes privées discrètes, Sherlock étant un chien cybernétiquement augmenté, et Bach, un détective autoproclamé du nom de Christopher. Suite à la visite d'une cliente mystérieuse à laquelle on a, à son insu, inoculé une lèpre incurable, nos deux héros vont se lancer dans une enquête qui les conduira dans un endroit dont Chris garde de très très mauvais souvenirs : Irontown. Repère de tous les laissés-pour-compte, criminels, marginaux et autres joyeux lurons de la société, c'est le genre de lieu que l'on fuit comme la peste !

Le roman m'a surprise dans la mesure où je m'attendais à une enquête linéaire alors que l'auteur joue habilement entre l'enquête dans le présent et le passé de Chris. Cette incursion dans le passé de notre détective permet, en plus de découvrir ses blessures, de comprendre ce qui est arrivé durant la Grande Panne, un événement traumatisant qui pose un certain nombre de questions sur, entre autres, les dangers des intelligences artificielles et la dépendance de l'homme vis-à-vis de ces dernières… L'enquête en elle-même ne souffre d'aucun temps mort, l'auteur ne se perdant pas en palabres ni détours inutiles. Il vous réserve même un petit twist que je n'avais pas anticiper et qui permet de voir toute l'histoire sous un jour nouveau. On peut dire que John Varley a le sens du détail et de la mise en scène, et qu'il ne laisse rien au hasard, chaque élément finissant par s'emboîter et former un tableau d'ensemble inattendu.

Je ne suis pas une grande lectrice de science-fiction ayant toujours peur d'être submergée par une masse complexe d'informations. J'ai donc apprécié que l'auteur mette en place un univers simple et abordable par tous. Il prend le temps, petit à petit, de détailler les spécificités de Luna colonisée il y a longtemps après l'invasion de la Terre par des extraterrestres sans jamais se perdre dans de longues explications. Toutes les informations qu'il donne servent l'intrigue et permettent de mieux appréhender les tenants et aboutissants d'une enquête plus complexe qu'au premier abord. Il en résulte une immersion facile et totale dans ce monde où la technologie et les progrès scientifiques tiennent une place centrale. Envie de changer de sexe ou de vous inoculer une maladie soignable pour être à la mode ? Il suffit de demander et d'en avoir les moyens.

En plus d'un univers accessible même aux personnes ne lisant jamais de science-fiction, l'auteur met en place une narration alternée efficace et originale entre Chris et son chien-associé Sherlock dont on suit les pensées grâce à une traductrice. Celle-ci s'adresse d'ailleurs parfois directement aux lecteurs pour leur expliquer les difficultés de traduire certains concepts canins. Il faut dire que la fascination de Sherlock pour les odeurs ne lui facilite pas la tâche… L'auteur exploite à merveille cette double narration n'hésitant pas à changer son style en fonction du protagoniste au coeur de l'action. Alors que Chris s'exprime de manière posée, les phrases de Sherlock sont bien plus courtes et, surtout, plus « fleuries ». Je n'aime, en général, pas trop la vulgarité dans les romans, mais celle dont fait parfois preuve Sherlock ne m'a pas gênée puisqu'elle est cohérente avec son statut de chien.

Je dois d'ailleurs dire que si j'ai apprécié l'histoire, c'est avant tout l'utilisation d'un chien en tant que protagoniste qui a su me séduire ! Loin de ne faire que de la figuration, Sherlock tient un rôle de premier ordre dans le récit d'autant que cybernétiquement augmenté, il fait preuve d'une grande intelligence et de capacités qui dépassent de beaucoup celles d'un chien lambda. Conscient de son intelligence, Sherlock ne connaît pas le mot modestie et a tendance à considérer les deux pattes comme de gros benêts, mais il n'en demeure pas moins attachant et très drôle à condition d'adhérer à son humour. J'ai adoré suivre l'enquête à travers ses yeux ou plutôt grâce à son odorat puisque chien oblige, Sherlock saura utiliser brillamment son flair pour seconder Chris voire le sortir de situations délicates…

Face à un associé aussi particulier et haut en couleur, Chris m'a paru peut-être un peu fade. Même sa mère, une éleveuse de dinosaures volants, qui apparaît pourtant peu dans le roman m'a semblé plus remarquable… Bien que notre détective donne parfois un peu le sentiment de vivre dans sa propre bulle fortement inspirée des années 1930, il prend heureusement de l'épaisseur à mesure que son enquête progresse et que l'on découvre tout un pan de son passé. Un passé dont il n'a pas encore pansé toutes les blessures, mais vu les épreuves qu'il a endurées, difficile de le blâmer… Pas forte tête ni grosse gueule, l'intérêt de ce personnage réside, du moins pour moi, dans la dimension profondément humaine qu'il apporte au récit et dans la relation qu'il a su tisser avec Sherlock. Les amoureux des animaux ne devraient ainsi pas rester de marbre devant les liens forts qui unissent nos deux acolytes et la sincère affection qu'ils se portent. Vous verrez d'ailleurs que l'amour de Sherlock pour Chris qu'il place au centre de son monde est sans limite…

En conclusion, Blues pour Irontown nous offre une enquête prenante et plus complexe qu'au premier abord dans un univers de science-fiction accessible et immersif. En alternant les points de vue et en modulant avec succès sa plume en fonction de ses protagonistes, l'auteur met en scène un duo touchant qui devrait marquer les esprits des lecteurs. Si vous aimez les enquêtes teintées d'un humour qui a du chien ou les chiens qui ont de l'humour, vous devriez passer un bon moment de lecture.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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De John Varley je n'avais lu jusqu'à aujourd'hui que le système Valentine dont je n'ai aucun souvenir. Je ne sais pas si c'était une bonne idée de prolonger l'aventure avec Blues pour Irontown qui se déroule dans le même univers des Huit-Mondes mais pouvant se lire comme un one-shot.

Pour planter le décor, les humains ne vivent plus sur Terre depuis que des extra-terrestres les en ont chassés. Ils se sont réfugiés un peu partout dans le système solaire et en particulier sur la Lune. Christopher Bach, ancien policier, y exerce aujourd'hui l'activité de détective privé. Il est épaulé par Sherlock, un Saint Hubert cybernétiquement augmenté. Une cliente à l'odeur louche, selon Sherlock, se présente dans leur bureau. Elle veut retrouver un homme qui l'aurait volontairement contaminée par la lèpre. Quand Chris prend en charge l'affaire, il ne se serait pas imaginé devoir retourner dans Irontown, quartier lunaire le plus mal famé et source de souvenirs

Mixe de Planet Opera, de cyberpunk et de polar noir de la première partie du XXème siècle, Blues pour Irontown mélange les genres et les mélange un peu trop à mon goût. Il faut dire qu'avec un peu plus de 250 pages et moins de 80 000 mots, l'auteur ne développe réellement aucun thème, les survole tous et ce, sans grande originalité. Ce n'est pas tant la longueur du récit qui pose problème mais sa lenteur.

Le décor aurait pu être sympa mais je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec Luna de Ian McDonald. La Lune comme terrain de jeu : McDonald a su y créer un univers crédible quand John Varley s'embourbe dans des descriptions futiles, sans réelles cohérences ni intérêts. Quant à l'intrigue, ce n'est pas non plus une réussite, linéaire, poussive et bancale, elle ne génère guère d'enthousiasme...

Heureusement qu'il y a ce chien, plutôt pataud mais qui apporte un ton décalé, très caustique. Cela donne un peu de fraîcheur et de vie au roman. Les chapitres où le chien s'exprime par l'intermédiaire de sa "traductrice" sont terriblement drôles. C'est d'ailleurs les seuls moments du bouquin où l'on peut trouver derrière l'ironie, une réflexion intéressante sur la condition humaine.

Ce qui me semblait au départ être un roman sympathique, sans prise de tête, léger et divertissant s'est avéré être au final un livre ennuyeux juste sauvé par les pensées du Saint Hubert.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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En Résumé : J'ai passé un assez sympathique moment de lecture avec ce Blues pour Irontown qui s'avère globalement divertissant, même si je dois bien admettre que j'attendais peut-être plus. le gros point fort de ce roman vient clairement du talent de conteur et de la plume de John Varley qui ne manque pas de se révéler accrocheuse et incisive, ne manquant pas non plus d'humour principalement dans cette double narration. L'univers présenté ne manque pas d'attrait, se révélant plutôt solide principalement dans sa représentation et son côté très visuel devant cette humanité déracinée qui a dû s'habituer à une nouvelle vie. Pour autant j'attendais peut-être plus de profondeur, plus d'explications devant certains aspects qui ne sont qu'à peine esquissé. Concernant les personnages la double narration permet de suivre le héros Christopher Bach, mais aussi son chien modifié et intelligent Sherlock. On sent que l'auteur s'amuse, offrant aussi d'une certaine façon un décalage à son récit. Les héros ne manquent pas non plus d'attrait et on suit leurs péripéties avec un minimum de plaisir. Maintenant cette double narration a le soucis de créer des redondances qui n'apportent pas toujours quelque-chose au récit ce qui est légèrement frustrant pour un roman de moins de 270 pages.Je regretterai aussi une intrigue assez minimaliste et une conclusion un peu trop expéditive. Finalement, Blues pour Irontown se lit bien, remplit parfaitement le rôle de divertissement entre deux lectures plus denses, ce qui est déjà pas mal, même si j'avoue j'attendais peut-être plus.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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critiques presse (1)
Syfantasy
23 juillet 2021
Blues pour Irontown est à la croisée entre humour, cyberpunk et polar, le tout sur une Lune où tout est possible. John Varley anticipe un avenir ouvert et loufoque où une enquête étrange se transforme en intrigue extrêmement bien ficelée et personnelle. Un excellent roman pour introduire la science-fiction à un fan du jeu Cyberpunk !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- « Comme s’appelle-t-il ?
- Watson, mentis-je. C’est un Saint-Hubert de pure race. Il a une truffe extrêmement sensible et n’aime pas l’alcool. »Je me suis toujours demandé à quel point ce brave Jack [Daniel’s] pouvait sentir mauvais pour un animal qui trouvait un summum de satisfaction à renifler le rectum d’un autre chien.
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Pourquoi, allez-vous demander à l'instar de monde, n'avons-nous pas éradiqué le crime et les criminels les inadaptés, les dérangés et les fous ?

Le fait, effrayant, est que nous le pourrions. Il existe des substances qui modifient le cerveau, capables de changer le plus acharné sociopathe en citoyen modèle sage, productif et guilleret - quoique plutôt ennuyeux. Et, bien entendu si quelqu'un s'obstine dans une démarche psychotique qui met en danger les membres pacifiques de la population, on peut l'enfermer.

Mais le caractère sacré de l'esprit demeure une des pierres angulaires de la civilisation que nous avons tant bataillé pour instaurer, après l'Invasion. A moins que quelqu'un ne réclame de l'assistance, qu'il ou elle tienne réellement à ce qu'on lui plante une cuillère dans le cervelet, et qu'on s'en serve afin de battre l'ensemble et d'obtenir une consistance plus courante, la société n'a aucune légitimité à intervenir.

Vous avez le droit inaliénable de commettre toutes les conneries que vous voulez, tant que ça ne présente aucun danger pour autrui.

En allant à Irontown, j'en commettais une belle, sans aucun doute.
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Nous ne nous apercevions pas qu’on nous trompait sur la marchandise, en partie au moins parce que nous étions déjà convaincus. Certes, Luna ne subissait aucune attaque, mais c’était au concept de la loi et de l’ordre que nous jurions allégeance.
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Une des maximes non écrites des Heinleinistes dit : « Une société armée est une société polie. » C’est de la connerie. Dans dix mille ans, peut-être, quand tous les excités et les tarés se seront exterminés sans élever de progéniture au sein de leur violence antisociale… mais j’en doute. « Une société armée est une société où beaucoup de gens vont se faire flinguer. » Ce n’est pas encore arrivé, mais ça viendra. Ça viendra.
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La mafia charonaise était composée de légendaires pirates, assassins, bourreaux et, dans l’ensemble, plutôt de sales types. On racontait qu’ils mangeaient leurs enfants, manquaient de respect à leurs mères, mâchonnaient des plaques d’acier et recrachaient des boulons, flanquaient des coups de pied aux petits chiens et ne tiraient pas la chasse d’eau après avoir fait caca.
Bon, d’accord, je prends ça à la blague, sans doute parce qu’une plaisanterie aide à tenir à distance la réalité de ce qu’ils sont. C’est comme siffloter en longeant un cimetière, comme disait une vieille expression.
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Vidéo de John Varley
SORTIE LE 16 JUIN 2014
Sur une nouvelle planète, il n'y a pas de sentiers battus ; il n'y a place que pour les prouesses, la solitude, les découvertes et l'inconnu. Quel est le lien entre une explosion, un exploit, l'exploration d'un monde nouveau et son exploitation ?
Influencé par Jack Vance, Ursula K. le Guin, Robert Silverberg ou encore John Varley, Alfred Boudry nous livre un roman hommage à l'âge d'or de la science-fiction où l'espace est une invitation à l'introspection.
Exploration Totale nous emmène dans les tréfonds du temps et de notre univers... qu'il soit extérieur ou intérieur.
« Celui qui entre ici ne peut rebrousser chemin pas plus qu'aller de l'avant. Cloué sur place, il est envoûté, trop grand pour l'immensité, trop petit pour le grain de sable qui a sa place dans l'univers... » (B. Traven, le Vaisseau des Morts)
© lepeupledemu.fr
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