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EAN : 9782757004265
Jacques André Editeur (30/11/2019)
2.88/5   4 notes
Résumé :

Juste le constat lucide de la disparition

Du temps, il en fout.

Du temps, on en veut tant.

Une illusion de plus ?

Qui soit ?

Lisons, écrivons un peu,

vivons beaucoup.

C'est moins la vérité qui importe, que la fuite de celle-ci. Et bien sûr, lui courir après comme un dératé ne sert à rien. Les poètes le savent bien.

Éclairons la cheminée ava... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce que j'ai ressenti:

La poésie, c'est une émotion. Que l'on ressent ou pas. C'est tellement propre à chacun. J'ai été attirée immédiatement par le synopsis, il me fallait en savoir plus. À la première lecture de ce recueil, il m'a manqué la connexion, et puis finalement j'ai pris le temps. de boire un peu. de Boire le temps, peut-être…Et il en est resté ceci…Sans doute, écrit sur un morceau de sable, et peut-être à lire avant que la vague l'emporte…Un poème qui répond à un recueil de poèmes, c'est ma façon de dire en émotions ce qui vous attend…



À l'heure ordinaire de lire

La poésie de Stéphan Causse

Il me vient l'envie de dire

Que les temps se gaussent

Des vers débordants d'eau-

De vie, mer et autres pinots

À contresens pour la chute

À contre-ciel pour l'exulte

Les vérités se boivent, s'aiment

Les vagues décuvent les peines.

💧

À l'heure ordinaire de lire

Les poèmes de Stéphan Causse

Me vient l'envie bleutée de dire

Que les corps se dévoilent

Dans les instants fugaces et voile

Toute dehors, la brise rehausse

Les tutoiements des temps suspendus

Et l'émotion d'une heure parfois trop bue.

💧

À l'heure ordinaire de la poésie

Me vient l'enivrante envie

De vers-mer et de proses de vie

D'admirer le ciel et d'écrire

Un ressenti poétique et relire

Encore une fois, dans le vent

À contresens et, Boire le temps

Stelphique

Finalement, on dirait bien qu'en féerie, ce soit une lecture réussie. C'est un recueil de poésie à découvrir. D'abord, à laisser décanter et à appréciez avec le temps…



Ma note Plaisir de Lecture 7/10.

Remerciements:
Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que Jacques André Éditeur pour l'envoi de ce recueil de poésie.
Lien : https://fairystelphique.word..
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La matière noire transfigurée par la lumière.
En ignorant tout du poète et de son oeuvre, l'association du titre « Boire le temps » et du patronyme « Causse » produit un or alchimique qui infuse et oriente l'esprit du lecteur. C'est irrationnel mais imparable. Boire le causse, le mélange est enivrant. On a envie de tendre la main vers le recueil de poèmes de Stephan Causse. Il faut aussi dire que l'éditeur lyonnais Jacques André soigne ses publications poétiques, sobres, élégantes et aérées : « Seule la chaleur du papier, ivoire et bouffant, va permettre aux mots de reposer sur une surface profonde et bienveillante », entrée en matière qui doit aussi s'accommoder d'une « prunelle » pas trop « irritée » du lecteur. La poésie ne peut pas être galvaudée. Elle est évidente ou absente. Souvent elle ne pulse qu'à travers des fragments, étincelle jaillie du silex des mots, presque par effraction. Ainsi du superbe poème placé quasi au mitan du recueil où un galet ricoche avant de sombrer dans les froides noirceurs de l'oubli mais avant sa chute, il aura découvert « le ciel posé / à la surface de l'eau ». Stephan Causse joue avec les assonances, use de l'ellipse, insuffle sa vision du monde dans une géographie épurée, presque évanescente. Pour le poète, la vérité est relative, la volupté est absolue.
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C'est grâce à la Masse Critique que j'ai reçu ce recueil de poésie, merci Babelio ! J'ai été principalement attirée par le titre de l'ouvrage et la description de la quatrième de couverture.

Stéphan Causse nous livre ici environ soixante-dix nouveaux poèmes, et c'est son neuvième ouvrage. Après une citation de Philippe Sollers, nous entrons dans le vif du sujet : on devine de la mélancolie, de l'amour, de la nostalgie, et ce temps qui passe et qu'il faut "boire". La lune, l'alcool et la mer sont les autres thèmes que l'on retrouve dans les vers. La majorité des poèmes sont plutôt courts, quelques lignes seulement, sans structure propre, parfois même sans rimes, à l'image de la poésie contemporaine ; pas de titre, pas de majuscules, pas de ponctuation, comme une suite infinie de pensées qui s'enchaînent. La première lecture est rapide, et puis l'on peut revenir un peu plus en détail sur chacun des poèmes.

Pour moi qui suis plutôt habituée à lire Hugo, Lamartine, Musset et Baudelaire, je n'ai pas été saisie par ces poèmes qui, à mon goût, manquaient de "classe", d'émotion, et surtout de rimes. J'ai certainement dû passer à côté ou bien je ne suis peut-être pas habituée à ce type de poésie moins codifiée. Mais l'impression globale que ça me laisse est que j'ai l'impression de lire une succession de mots jetés sur le papier sans qu'il n'y ait eu de véritable travail sur la langue, les sonorités et le rythme. Je n'ai pas bien compris la trame ni l'histoire que l'auteur essayait de nous raconter. Voilà mon avis, mais il reste très subjectif et je suis relativement néophyte dans ce domaine, alors peut-être que des lecteurs plus entraînés ou plus ouverts d'esprit apprécieront ce recueil!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
PETITE MER…


Extrait 1

Petite mer.
Reste en retrait.
Le TU est du moi la cachette préférée.
Une fois, j’ai tutoyé la mer. Je me voyais dans son secret.
Et seuls les rêves répondent aux secrets.
Je ne le savais pas encore…
J’avais l’habitude de nager très loin quand j’étais
gosse. Et plus j’avançais, et plus ma mère s’inquiétait.
J’aimais gentiment cette idée…
Moi, je n’avais pas peur de la mer.
J’aimais sa voix douce et rauque.
Chaque geste de ma nage venait heurter le calme
  des vagues.
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PETITE MER…


Extrait 2

Un marin léger sifflait souvent les nuages.
Une mer d’huile comme on dit.
J’y faisais mon lit.
Tout ça, c’était le bonheur de la mer sans ma mère…
La mer n’aurait pas de fin, puisque les vagues sans
  cesse recommencent, me disais-je.
Aujourd’hui, il me reste le souvenir.
Le reste du soleil.
Le reste des vagues.
J’enroule mon corps dans ses draps de sable et tout
  est pareil à mes premières années.

Je tutoie la mer.
Je regarde ses bleus.
Je grandis encore dans son ombre.
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