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EAN : 9782818020456
272 pages
P.O.L. (21/08/2014)
3.93/5   20 notes
Résumé :
Ce roman se penche sur le "bossnapping", terme anglo-saxon désignant les cas de séquestrations de patrons en France. Un jour de juillet, à Bois II, et pour dépasser les approches journalistiques, le narrateur franchit les grilles barricadées de l'entreprise Stecma, pour se mêler aux salariés, et comprendre les raisons du conflit social.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Entreprise bretonne de fabrication d'échelles et d'échafaudages en aluminium fondée dans les années cinquante dans la zone industrielle de Bois II, Stecma est menacée de fermeture en cette journée du récit, le 17 juillet 2007.
Mais cette aventure trouve ses origines dans la formation des sous-sols et des minerais, qui seront exploités par l'homme des centaines de millions d'années plus tard. C'est l'entrée en matière un peu déconcertante du deuxième roman d'Elisabeth Filhol (Editions P.O.L., Septembre 2014), qui évoque ainsi la destruction brutale à l'oeuvre depuis quelques décennies d'un monde et de ressources millénaires.

À Bois II, les entreprises sont progressivement fermées, délocalisées par des prédateurs bouchers qui dégraissent et désossent avant de liquider et une des seules perspectives de reconversion reste pour quelques salariés «chanceux» un emploi dans l'abattoir local.
En ce jour de juillet 2007 les employés de Stecma en grève attendent le dirigeant de l'usine menacée de fermeture, ayant décidé de le séquestrer pour tenter de peser collectivement sur leur sort. Dans ce récit fictif s'appuyant sur une documentation précise sur Pechiney et l'industrie de l'aluminium, la narratrice, déléguée syndicale suppléante nous transmet le poids sur les épaules des représentants du personnel, l'organisation pratique de l'occupation, les échanges et inquiétudes, l'attente de l'arrivée de Mangin, sa séquestration, la proximité inhabituelle avec ce patron distant, la négociation et les fissures inévitables du groupe.

« On est un collectif. Sous la menace. Unis par la menace et faisant front commun, devant une telle énormité, notre usine rayée de la carte du jour en lendemain.»

En filigrane se reconstitue l'histoire de cette société créée et développée par un entrepreneur autodidacte et patriarcal, passée dans les mains de Pechiney, puis d'Alcan, prétendument sauvée de la liquidation par un repreneur providentiel ayant fait miroiter une reconversion salvatrice dans le photovoltaïque, en réalité un dirigeant essentiellement absent, pour qui Stecma n'est sans doute surtout qu'une affaire de spéculation immobilière.

«On a mis du temps à comprendre. On a réalisé trop tard à qui on avait affaire. On se serait au moins épargné l'espoir.»

Le récit de cette fiction extrêmement réaliste, tout d'abord simple et froid, se déploie crescendo pour atteindre la tension d'un thriller et faire ressentir la violence guerrière à laquelle peut conduire le capitalisme mondialisé, où les dirigeants et actionnaires voient surtout les hommes comme une charge à réduire, abandonnant la logique industrielle pour ne faire primer que la spéculation.
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Dans l'une de ses chroniques hebdomadaires du Monde des Livres consacrée au dernier livre de Patrick Modiano, "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier", publié chez Gallimard, et avant qu'on ne décerne à ce dernier le prix Nobel de littérature, Éric Chevillard évoquait les écrivains dont l'unité de mesure est la phrase, ceux dont les oeuvres sont des trésors de citations, qu'elles soient poétiques, dramatiques ou humoristiques. Et ceux qui, au contraire, comme Modiano, construisent leurs récits comme des puzzles, des assemblages de phrases, de paragraphes et de chapitres. Cette chronique fit immédiatement écho au dernier roman d'Elisabeth Filhol, "Bois II". Car dans ce récit tragique d'un abandon, du passage impitoyable d'un monde industriel bien identifiable et rassurant à un autre totalement déstructuré et donc incontrôlable, tout est savamment assemblé. La phrase n'est pas une entité autonome, mais s'insère dans un ensemble. Elle est directement liée à ce qui précède ou à ce qui va suivre. Cela peut parfois dérouter, lorsque le sens n'apparaît qu'au bout de la troisième ou quatrième phrase, mais cette structure est la plupart du temps source de plaisirs car elle demande au lecteur une constante posture d'éveil et d'action. Enfin, le choix d'Elisabeth Filhol de raconter cette histoire de séquestration d'un patron par ses employés du point de vue d'une déléguée syndicale permet de montrer que la question des mutations de notre société du travail n'admet pas de réponses simples et évidentes. L'auteure réussit à rendre sensible la perte d'illusions des employés face à cette indéfinissable entité mondialisée qui dicte sa loi d'on ne sait où ? Une entité tellement insaisissable qu'elle broie aussi les propres membres de son système. Un récit glaçant, mais pourtant contrebalancé par la profonde incarnation des personnages, comme si Elisabeth Filhol avait voulu rendre justice aux victimes du système, en montrant que derrière les chiffres et les bilans comptables des gestionnaires du grand capital, il y a des femmes et des hommes, des familles et des communautés, des histoires et des traditions. Et cette séquestration, si elle ne résout presque rien, a au moins le mérite d'affirmer l'existence de ceux qu'on cherche trop souvent à oublier.
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Un sujet âpre : après une énième reprise, un site industriel n'en finit pas de péricliter. Les ouvriers de l'usine, simples lignes sur un plan de licenciement, entament une grève qui s'opère dans un contexte de violence économique que l'on connaît bien maintenant. le roman va raconter un instant de révolte ouvrière, la séquestration du patron par ses salariés, dans un contexte de négociation difficile. On oublie bien vite qu'avec le vocabulaire orwellien que nous sert la gauche la plus infidèle à ses principes, un plan de préservation de l'emploi, ou un plan social, ne reste jamais qu'un plan de licenciement massif, qui laissera sur le carreau des hommes et des femmes.

Elisabeth Filhol raconte l'histoire d'une usine, à travers son fondateur historique, comment cette histoire ancrée dans un terroir se mêle à l'évolution de l'économie mondialisée, comment d'une entreprise familiale on arrive à la dépersonnalisation totale des rapports de travail, à une véritable déshumanisation. Elle nous raconte l'histoire d'hommes et de femmes inscrits dans une histoire économique locale, pris dans la tourmente de la finance.

L'obsession financière prend largement le bas sur le projet d'un tissu économico-industriel. le changement n'est pas pour maintenant. C'est un peu la même peste qui atteint la société dans son ensemble, quelque soit le domaine : on forme encore des juristes, des ingénieurs, des pharmaciens, des géographes, que sais-je encore, mais le fait qu'à tous, de plus en plus, on ne demandera pas d'avoir une vision, un projet, mais de faire du commerce, du marketing, de la comm', de la vente, du chiffre. Et c'est exactement ce que représente Mangin, le patron du roman : au départ, ingénieur, homme de projet, de réalisation, il se mue en investisseur avec sa calculette. Et c'est ce que refusent les grévistes du roman : n'être que des lignes comptables.
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Nous en juillet, il fait une chaleur méditerranéenne et pourtant nous sommes en Bretagne. Sur le site de la Stecma, une ancienne usine d'échafaudages en aluminium transformée en plateforme de stockage pour panneaux solaires suite au rachat par un consortium canadien, des ouvriers attendent la venue de leur patron dont l'unique but est de liquider l'entreprise dans le mois. Après une assemblée générale menée par les représentants du personnel, ils ont projeté de séquestrer Mr Mangin, leur seul interlocuteur depuis deux ans, afin d'obtenir la sauvegarde de leur outil de travail. "Bois II" est le récit détaillé de cette journée intense de lutte, où malgré le déséquilibre des forces en présence, celui qui gagnera n'aura aucunement besoin de supériorité numérique.
Joseph E Stiglitz, prix Nobel d'économie, a écrit que le capitalisme est un système pervers qui ne tient pas ses promesses mais qui en plus apporte "l'inégalité, la pollution, le chômage et, c'est le plus important, la dégradation des valeurs (morales) jusqu'au niveau où tout est acceptable et où personne n'est responsable."
Ce roman en est l'illustration parfaite. Il pénètre dans le coeur du système, l'analyse, le dissèque dans le prisme des pensées d'une ouvrière militante. Il rend compte de l'impact que subit la masse des salariés qui se débat comme elle peut face au blog glacial de leur dirigeant où l'accumulation des profits à remplacer le coeur.
Hélène Filhol parle "d'état de guerre" : " On est en guerre sans avoir connu l'autre, la vraie, dans la honte de l'inaction puisqu'on nous affirme vivre en paix et dans la libre circulation des biens et des personnes. Des vies détruites et le territoire ravagé pourtant, avant même d'avoir eu le temps de prendre les armes...". Elle montre très bien le travail de sape, le lent effritement de la classe ouvrière cantonnée à survivre dans les marges d'un système qui les utilise selon son bon vouloir, un système qui ne valorise plus ni le travail, ni l'esprit d'entreprendre mais uniquement la rentabilité et le profit de quelques investisseurs. Elle nous emmène dans la tête de tous ces ouvriers que la machine va rejeter aux abords sinistres des friches industrielles, ne leur restant que leur yeux pour contempler les vestiges d'un passé pourtant pas si glorieux qui leur apparaît malgré tout plus simple, plus solidaire voire plus humain.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Tous ceux qui ont vécu un plan de licenciement ou de redressement y retrouveront les ficelles habilement dirigées par des manipulateurs choisis et habiles pour berner et manipuler le personnel et parvenir à leurs fins, acheter, revendre, faire des profits au détriment de la main d'oeuvre. J'ai revécu le stress du licenciement de l'entreprise dans laquelle je travaillais, les mêmes arguments mensongers, le mépris des liquidateurs, l'arrogance et la froideur des dirigeant placés pour amener une entreprise à sa perte, volontairement, les tentatives de division du personnel, qui sera au final jetable. Comme dans "La centrale", Elisabeth Filhol maîtrise son sujet, elle connaît le monde de l'entreprise, elle replace le sujet dans son histoire, son environnement naturel, elle décrit les sentiments de ces hommes et femmes excédés qui ont décidé de séquestrer le directeur devant l'incohérence de sa gestion, avant le désespoir, et la lente désintégration des rapports humains.
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critiques presse (2)
Bibliobs
22 octobre 2014
[...] une littérature documentaire d’une rare précision, où les faits s’enchaînent et les êtres se débattent dans une histoire qui s’accélère. C'est aussi un roman noir porté par une écriture blanche, à la fois souple et rythmée, qui sait rendre leur dignité à ceux dont elle parle.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Liberation
29 septembre 2014
Une telle finesse dans l’observation des gestes des hommes et des femmes, des mots par eux employés, des déplacements des corps, comme un ballet improvisé, dans un huis-clos électrique, confirme le talent d’Elisabeth Filhol [...].
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Amicale, inamicale. Offre publique d’achat inamicale. Derrière les termes policés, une pratique de prédateur fondant en piqué – raid – ou attaquant sa proie par-derrière pour bénéficier de l’effet de surprise. Et une fois neutralisée, la trimballant, la cédant au plus offrant encore toute vibrante et frémissante mais jamais dans son entier, par morceaux de choix et parties nobles puis de second choix, un dépeçage en règle selon l’appétit de chacun qui prendra le temps nécessaire, pas trop de temps non plus, car le prédateur dans cette position devient une proie facile.
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Justement,, parlons-en, de cette reconversion totale qu'il nous avait promise, qui signerait pour nous un nouveau départ. Totale ou partielle, on n'a rien vu venir. Quand le premier camion est arrivé d'Allemagne, on l'avait attendu huit semaines.
"On a ouvert les portes, dit Eric, et on a trouvé quoi ? Non pas des palettes de composants, mais des panneaux complets. Sauf erreur sur la marchandise. On s'est renseignés auprès d'Isabelle à la logistique." Aucun bon de commande, le fournisseur inconnu au service achats, concernant ce premier chargement et ceux qui ont suivi, je n'ai rien vu passer, ni Brigitte à la comptabilité. Acheter pour revendre, faire son petit négoce sans trace laissée dans nos comptes, comptabiliser ses affaires plus haut, dans la holding, et y laisser la marge, voilà tout son programme, tout son projet sans nous. Tant que les banques jouent le jeu. Jeter quelques os aux ateliers pour qu'ils s'occupent. Se servir du site comme centre de stockage, en attendant que tout ça périclite un jour.
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On est un collectif, soudés. Des hommes et des femmes soudés entre eux, résolus, combatifs, depuis trois semaines que dure le conflit. Rassemblés au milieu de la cour, on l’attend. Dans moins de deux heures, il franchira le portail au volant de son 4 x 4 Mercedes noir. Alors les gars, derrière lui, refermeront les grilles marquées du monogramme FL des Forges du Lignon et l’année 1901 date de la construction de l’usine qui a changé combien de fois d’actionnaires et d’activité depuis ? La dernière fois, en décembre 2005, à deux doigts d’une liquidation, je m’en souviens. On était tous là, quatre-vingt-dix personnes, notre effectif au complet promis à la casse comme les murs. Alors forcément, quand Mangin est arrivé, on y a cru.
Quand il a traversé la salle encadré par les deux représentants canadiens d’Alcan venus nous annoncer la signature d’un protocole, accord de cession de leur point de vue à eux, de reprise de son point de vue à lui Mangin, et nous au milieu, personne à l’époque ne connaissait son nom. Je peux témoigner de l’effet que produit quelqu’un comme Mangin sur un effectif qui s’attendait au pire, n’importe quel repreneur de la stature de Mangin, et Dieu sait si au premier abord il en impose, qui se propose de vous racheter et de préserver le site, à deux mois d’une liquidation programmée. On avait aligné trois tables. Ils se sont assis côte à côte, discrètement en anglais pour les dernières mises au point, face à un parterre de chaises. Leur avocat à gauche, Ferguson au milieu. Mangin à droite dépassait tout le monde d’une demi-tête. La salle s’est remplie. Nous les délégués du personnel, titulaires et suppléants, pas obligatoirement au premier rang comme des bons élèves, et dans une discipline assez éloignée des habitudes anglo-saxonnes. Je voyais bien dans l’oeil bleu de Ferguson qu’il désespérait de pouvoir s’y faire un jour, en France, au bazar ambiant de n’importe quelle réunion de travail, même les réunions cadres à Paris ou Saint-Jean-de-Maurienne. En finir au plus vite et rentrer chez lui à Montréal, retrouver ses marques, le quartier des affaires, sa manière à lui, normée, nord-américaine, de faire des affaires. C’était bien parti. Bois II, un site parmi d’autres. Aller et retour Paris-province dans la journée. Quant à nous placer sur une carte même approximativement, aucun des trois n’en aurait été capable, Mangin pas plus qu’un autre, qui ne voyait dans l’Ouest de la France, plus précisément le Nord-Ouest, qu’une tache blanche, avec une ligne de côte et deux ou trois villes phares sur cette côte, Rennes au milieu, et c’est tout.
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L’intuition de l’activité, de la vitalité de l’entreprise, on l’a tous. Pas toujours la valeur absolue des chiffres, mais la tendance, l’intuition que l’activité augmente ou diminue, on l’a. Parfois davantage qu’une intuition quand les stocks de produits finis s’accumulent, ou à l’autre bout du temps de travail annualisé, des semaines de quarante-cinq heures, entre ces deux extrêmes, toute une palette d’appréciations quant au volume et à la qualité du chiffre d’affaires dont chacun à son poste se construit empiriquement une représentation avec ce bout de réel dont il dispose, et tout ça circule, pas seulement les flux de matières. Mais quand du jour au lendemain, un tiers de vos produits sont fabriqués ailleurs, globalement comment être sûrs que les affaires sont bonnes ou mauvaises, aussi bonnes ou mauvaises qu’on vous le dit ? Et quand le ciel s’obscurcit, que la menace se précise, finalement que les chiffres tombent qui justifient à leurs yeux la fermeture du site, comment croire à ce qu’ils vous racontent, à ce qu’ils nous ont rapporté de nos comptes après clôture, sachant qu’on en sait juste assez, pour savoir qu’on peut faire dire aux comptes à peu près n’importe quoi ?
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Katia est sortie, elle va d'un groupe à l'autre et distribue des tracts avec au recto un compte-rendu de la réunion d'hier. Quelques minutes plus tard, elle fume une cigarette assise au milieu de ses copines qui toutes les six, à l'exception de Gaëlle, ont rejoint l'effectif de la Stecma dans l'année qui a suivi leur licenciement : trois à la production, une à la comptabilité et une aux expéditions. Elles sont un petit groupe, les filles perdues d'Éram, lâchées fin 2001, abandonnées en rase campagne, toute une main-d'oeuvre féminine spécialisée, avec pour seule perspective de reconversion et horizon de reclassement, l'agroalimentaire ; et spécialement l'usine Socovipe à dix degrés d'abattage et de conditionnement de la viande, dix degrés d'un bout à l'autre de la chaîne et on empile les pulls sous la blouse quelle que soit la saison ; ou les plats cuisinés. Katia en porte-étendard, désignée volontaire, toutes ces voix de femmes qui la poussent et l'encouragent, et les fantômes de Bois Ii derrière elles, pour se venger de ce qui a été subi six ans plus tôt, d'autant d'impuissance, marche à la tête de la grande armée.
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"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L. Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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