Il y a longtemps (les années 60. C'est long dans le monde de l'édition) existait la collection "Poètes d'aujourd'hui" chez Seghers, un petit format carré. Avec des poètes connus, inconnus, tombés dans l'oubli, d'ici et d'ailleurs.
Et le numéro 150 :
Boris Vian. Je ne doutais pas qu'il en fut, mais en 1966, ce n'était pas forcément aussi évident, ses différentes oeuvres ayant déclenchées quelques scandales. Même si chez les critiques les avis commençaient à changer 7 ans après sa mort.
Ce petit texte nous parle de
Vian. Biographie succincte, il parle surtout du travail sur les mots, le langage, sur les textes. Pour les poèmes comme les romans, le
théâtre et les chansons. Des logiques à l'oeuvre, celles que n'ont pas comprises les critiques et le public de la fin des années 1940. Son éclectisme et sa soif de connaissance inextinguible. Et son coeur fatigué avant l'heure. Il est venu trop tôt, parti trop tôt.
Un texte qui réhabilite
Vian pour ses contemporains, en leur donnant à lire des textes de ce grand homme.