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EAN : 9782207142813
96 pages
Denoël (04/04/2019)
3.81/5   258 notes
Résumé :
Cassandra Darke, Londonienne pur jus, vieille teigne misanthrope, mauvaise coucheuse en surcharge pondérale, n’est pas sans rappeler le célèbre Scrooge de Dickens. Elle ne pense qu’à elle-même et aux moyens de préserver le confort dont elle jouit dans sa maison de Chelsea à 8 millions de livres. La galerie d’art moderne de son défunt mari a été le théâtre de fraudes qui l’ont mise en délicatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s’accorde le pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Cassandra Darke, marchande d'art, pure londonienne, un brin acariâtre et d'un tempérament plutôt mal-embouché, a connu quelques déboires avec la justice pour une vague et "insignifiante", selon elle, escroquerie à l'oeuvre d'art. Pas de prison pour elle, vu son âge, mais 200h de travaux d'intérêt général. À cause des frais de justice et des dommages et intérêts, la voilà ruinée. Obligée de vendre sa maison en France et de se séparer de son chauffeur et de sa gouvernante. Femme aimant pourtant être seule, elle n'a pas eu d'autre choix, pour se remplumer, que de louer à sa nièce, Nicki, l'appartement en sous-sol. Des mois plus tard, alors qu'elle n'y était pas retournée depuis le départ de celle-ci, elle tombe, par hasard, sur un pistolet...

Misanthrope, sournoise, râleuse, aigrie, Cassandra Darke n'est pas tout à fait le genre d'amie que l'on aimerait avoir. Et pourtant, au contact de sa nièce, Nicki, elle va se révéler sous un autre jour... Posy Simmonds signe, avec "Cassandra Darke", un véritable roman graphique, des plages de texte illustrées de dessins. de la découverte du pistolet, l'auteure nous replonge dans un passé proche et nous fait revivre les événements liés à cette arme. L'on fait ainsi connaissance avec Nicki, une jeune femme qui ne va pas faire que de belles rencontres. On en apprend également un peu plus sur la vie de Cassandra : ses escroqueries, la nature de sa brouille avec sa soeur... Même si le texte est très travaillé et le trait délicat, l'ensemble manque parfois de relief et de suspense.
Un roman graphique So british porté par un personnage surprenant et atypique...
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J'étais impatiente de découvrir la nouvelle BD de Posy Simmonds, mais une fois lue, je suis un peu déçue.
Cassandra Darke est une femme aigrie qui a eu maille à partir avec la justice et s'est mise en indélicatesse avec sa famille. Elle a pourtant offert un logement à sa nièce et voilà que celle-ci lui laisse un gros problème sur les bras.
J'ai trouvé cette histoire un peu longue à démarrer, et l'intrigue assez poussive.
Cassandra Darke aurait pu être un personnage atypique, mais la lenteur avec lequel les choses arrivent dans le récit m'ont presque fait abandonner la BD en cours de lecture. L'idée d'un personnage principal antipathique aurait pu être poussée bien plus loin mais là, tout finit bien, ce qui rend Cassandra finalement assez commune et donne un coté un peu mièvre à l'histoire.

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J'aime beaucoup Posy Simmonds. Je trouve qu'elle a une façon très intéressante d'évoquer le quotidien, avec elle le banal devient passionnant. J'étais donc toute confiante en empruntant « Cassandra Darke ». Sans être vraiment une déception, ce nouvel album me laisse sur une impression mitigée.

Je passe rapidement sur les qualités visuelles de l'ouvrage. « Cassandra Darke » ne décevra pas l'amateur du trait de l'auteure, on est dans du Simmonds classique. le traitement des couleurs est astucieux. Les pages qui racontent l'histoire selon le point de vue de Nicki se teintent d'une ambiance bleutée.

Si j'ai apprécié le côté visuel, j'ai été moins emballée par le scénario. La première pensée qui m'est venue en ouvrant le bouquin, et qui s'est confirmée par la suite, c'est que tout ça semblait très bavard. Il y a beaucoup de zones de texte entre les cases. Alors, je sais bien que l'auteure se targue d'écrire des romans graphiques mais ça a tendance à me gonfler. Si j'ai envie de lire un roman, je lis un roman, si j'ai envie de lire une B.D je lis une B.D. Et puis ce qui me gêne dans cette appellation pompeuse c'est que j'ai l'impression que, bien souvent, ce procédé narratif est utilisé pour masquer l'incapacité de raconter une histoire simplement par l'image. Et j'ai eu cette impression lors de ma lecture, sentiment que je n'avais pas ressenti en lisant « Tamara Drewe » ou « Gemma Bovery ».
Quant à l'intrigue elle-même elle ne m'a pas totalement séduite non plus. Je ne me suis jamais ennuyée, j'avais même une certaine impatience de connaître la suite. Mais, arrivée à la fin, je me suis dit « tout ça pour ça ». Finalement, ça ne raconte pas grand-chose et sous ses grands airs cette B.D est assez creuse. Comme je le disais, je trouve Simmonds particulièrement douée lorsqu'il s'agit d'évoquer le quotidien dans sa banalité. Ici, sans dévoiler l'intrigue, on sort quand même du quotidien normal.
De plus, je n'ai pas adhéré au personnage principal. A aucun moment, je n'ai eu de sympathie, ni même d'empathie envers elle, même lorsqu'elle finit par se rendre plus humaine. D'ailleurs, le traitement de cet arc transformationnel est vraiment faiblard. En opposition à la pédante et égoïste Cassandra on a Nicki, certes plus sympathique, mais assez cruche. Tout ce petit monde m'a un peu gonflée.

Contrairement au ton de ma critique « Cassandra Darke » ne m'a pas dégoûtée de Posy Simmonds. Je ne me suis pas ennuyée, cette lecture n'était pas une punition. Et puis, je reste confiante en ce qui concerne le talent de Simmonds. Je ne doute pas qu'elle me convaincra avec un de ses prochains ouvrages.
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Posy Simmonds a encore une fois trouvé le parfait équilibre entre dessins et textes pour nous raconter l'histoire de Cassandra Darke.

Le récit, inspiré par Dickens, se situe à Londres de nos jours. Cassandra est riche, acariâtre et solitaire. Elle exerce son activité dans le milieu de l'art et bénéficie d'un cadre de vie luxueux jusqu'au moment où elle est poursuivie pour une escroquerie qu'elle a organisée dans la galerie de son défunt époux. A la même période, elle héberge sa nièce, la jeune et jolie Nicki, qui est son exact contraire. Cassandra n'aime personne alors que Nicki vit une liaison passionnée avec un jeune londonien au passé un peu douteux, Cassandra se fiche des pauvres alors que Nicki organise des happenings pour faire prendre conscience des inégalités sociales etc. Mais alors que les relations entre les deux femmes se détériorent, la vie de Cassandra va basculer.

Une fois de plus avec cet auteur, j'ai pris un immense plaisir à la lecture de ce roman graphique. Le terme est particulièrement approprié parce qu'il y a vraiment de la lecture (plus qu'habituellement dans une bd). Les dessins et les couleurs sont aussi très chouettes. J'aime son regard aiguisé et plein d'humour sur ces personnages. De la bd haut de gamme aussi bien sur la forme que sur le fond.
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Avec cette lecture, je finalisais mes découvertes des dix livres sélectionnés pour le Prix en Bulles, et je dois dire que j'étais plutôt enthousiaste en le commençant. En effet, la couverture (montrant une vieille femme tenant un pistolet et étant suivie par une femme plus jeune, l'air méfiant) m'intriguait et le résumé me donnait vraiment envie de foncer sur cette bande dessinée !

Nous suivons le personnage de Cassandra Darke, une londonienne marchande d'art dont le mari est décédé, et qui a commis quelques escroqueries. Elle échappe à la prison au vu de son âge, et va bientôt louer à Nicki, sa nièce qu'elle connaît à peine, l'appartement au sous-sol… ce qui va l'attirer dans pas mal d'ennuis…

Cette histoire s'inspire d'un conte de Dickens (que je ne connais pas) mais se situe à notre époque, et il semblerait que l'autrice, Posy Simmonds, soit familière avec les réécritures. J'aime beaucoup ce principe et j'aurais pu adorer ce livre mais…

Oui, il y a un mais… L'intrigue était très longue à se mettre en place, il y avait énormément de texte, pas toujours très utile et qui m'a, personnellement, un peu paumée dans le récit. J'ai bien aimé les personnages de Cassandra et de Nicki, mais je n'ai pas accroché autant que je l'imaginais.

Ce n'est pas une déception – loin de là – mais je dirais que c'est plutôt une lecture « classique », que j'ai aimée, qui m'a fait passer un bon moment sans que ce soit non plus extraordinaire.
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critiques presse (5)
Lexpress
10 juin 2019
Cassandra Darke brosse un subtil portrait de femme au soir de sa vie, à l'aube de sa sensibilité.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaPresse
06 juin 2019
Un album délicieux, à mi-chemin entre la BD et le roman illustré, porté par des dessins d'une grande élégance. Un succès immense au Royaume-Uni. On comprend pourquoi.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeMonde
15 avril 2019
Connue pour ses romans graphiques Gemma Bovery et Tamara Drewe, la dessinatrice anglaise épingle le milieu conservateur. Commencé avant le Brexit, ce portrait d’une galeriste avare et acariâtre pointe avec humour les fractures de la société britannique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BoDoi
10 avril 2019
L’Anglaise Posy Simmonds s’amuse ici à bousculer les clichés, s’inspirant très librement d’Un conte de Noël de Charles Dickens [...] Cette chronique sociale plaisante, qui égratigne à peu près tous et toutes, se déguste comme un polar bien ficelé, porté par une ironie féministe mordante et un brin de tendresse.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
09 avril 2019
Posy Simmonds revisite Dickens avec une louche d’ironie et un zeste de féminisme [...] l’Anglaise pose son regard aiguisé sur le Londres terriblement inégalitaire d’aujourd’hui.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Jane McMullen s'est jetée sur la chaussée sans regarder et a traversé Picadilly ventre à terre – en route, je le savais, pour la galerie. J'ai prié pour un accident fatal : en un clin d’œil, Jane fauchée par le bus 19 et à moitié traînée jusqu'au Ritz.
Mais Jane a traversé la rue saine et sauve et a continué vers Brummel Yard.
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Teddy était d’avis que j’ignore les textos et bloque le numéro. Il a dit que c’était normal, que les gens s’envoyaient des « photos de bite » et des menaces de mort tous les jours.
Pas de quoi en faire un plat.
Mais j’ai senti les premiers effluves du Fleuve de merde.
Quelqu’un m’avait démasquée.
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Je n’ai pas vécu comme une femme est censée le faire. J’ai obéi une fois aux conventions en me mariant. Terrible erreur, mais leçon utile (connais-toi toi-même) : je suis nulle pour vivre avec des gens. Je n’ai d’intérêt ni pour la vie domestique ni pour les enfants. Je suis solitaire, vieille fille dans l’âme, responsable devant personne, à charge de personne.
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Quand tu patauges dans le Fleuve de merde, le bon truc c'est profil bas... mais pas TROP longtemps...sinon on croit que tu as la TROUILLE... après, tu sors ! Tu te montres... tu laisses les gens admirer ton cran...Mais conduis-toi en paria et tu resteras un paria...
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Pendant tout le trajet jusqu’à Sloane Square les horreurs défilent dans ma tête, la vie avec lève-personnes, rampes et barres d’appui, la mort lente en unité de soins fermée , Noël après Noël dans la maison du crépuscule. Epargnez-moi ça. Je choisirai ma sortie , ce qui signifie ne pas partir trop tard. Le timing sera primordial. Crevez tant que c’est encore possible.
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Vidéo de Posy Simmonds
Dans le cadre de l'exposition Posy Simmonds, dessiner la littérature, la Bpi organise une table ronde autour des médias d'actualité dessinés.
En première partie de soirée, Blanche Sabbah, l'autrice de Mythes et Meufs et de Histoire de France au féminin, viendra discuter bande dessinée et actualité.
Puis, La Revue Dessinée, Mâtin et Topo se rassemblent pour échanger sur le traitement de l'information en bande dessinée. Ensemble, ils offrent un regard unique et engagé sur le monde qui nous entoure, faisant de la bande dessinée un médium privilégié pour décrypter les enjeux contemporains. Que vous soyez un·e amateur·rice de bande dessinée, un·e passionné·e d'actualité ou simplement curieux·se de découvrir de nouvelles formes d'expression journalistique, rejoignez-nous pour une exploration captivante de la façon dont la BD se fraye un chemin au coeur de l'actualité avec originalité et engagement.
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