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Centaurus - BD tome 4 sur 5
EAN : 9782413002598
48 pages
Delcourt (13/06/2018)
3.66/5   43 notes
Résumé :
À bord du vaisseau, les forces de l'ordre poursuivent leur enquête sur des meurtres perpétués ces derniers temps. La tâche ne leur est pas facilitée dans l'atmosphère délétère qui semble s'appauvrir en oxygène. L'équipage, lui, a atterri sur une planète qui n'est pas la planète Véra mais pour l'instant ils font face à une autre priorité : retrouver June sans qui leur sécurité est compromise.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Cette fois-ci, nos trois compères nous ont enfin mitonné un tome 4 aux petits oignons. Avec la Terre d'Angoisse, Leo, Rodolphe et Janjetov décident de jouer avec nos nerfs en faisant grimper le suspens autant pour les colons du vaisseau monde que pour ceux qui parcourent la planète.

Le piratage informatique, les coupures d'oxygène et les meurtres à répétitions, tous les signaux sont au rouge pour l'astronef en orbite. Sur la planète, le groupe de colons explorateurs est logé lui aussi à la même enseigne. La planète est de plus ne plus dangereuse au point de devenir à son tour meurtrière. Des tentacules surgissant de nulle part vont transformer cette aventure paradisiaque en véritable enfer. Des bêtes monstrueuses aux entités extraterrestres manipulatrices, le stress et la tension sont présents à toutes les pages. Si les mystères du tome précédant commencent à trouver certaines réponses, les co-scénaristes sont encore loin de nous fournir toutes les révélations qu'on est en droit d'attendre.

Il n'y a aucune crainte à avoir dans la qualité des planches et dessins de l'ami Janjetov. Il est toujours au niveau de l'enjeu des exigences qu'on attend de cet artiste. Les couleurs sont peut-être un peu plus criardes que d'habitude mais le geste reste précis et continue à bien soutenir le côté dramatique de l'histoire. C'est toujours un plaisir de voir à quel point son dessin accompagne et complète la tension que possède cette aventure hors du commun.

On a donc entre les mains un opus de bonne qualité. Il se lit avec gourmandise même si l'on devra attendre et patienter jusqu'au prochain tome pour connaître enfin sa conclusion. Cette odyssée spatiale serait-elle en train de devenir de plus en plus addictive au fur et à mesure de sa lecture…
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Eux aussi ont été affectés par la manipulation.
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Ce tome fait suite à Centaurus, tome 3 : Terre de folie (2017) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome car il s'agit d'une histoire complète en cinq tomes. Sa première publication est survenue en 2018. Il compte quarante-six planches de bande dessinée. Il a été réalisé par LEO (Luiz Eduardo de Oliveira) & Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) coscénaristes, et Zoran Janjetov, dessinateur et coloriste. Ce trio a ensuite réalisé la série Europa.

Sur le vaisseau-monde, au village où habite la famille Osmond, le révérend Solers est interrogé par la police, dans sa demeure. Il se plaint que c'est une honte, un scandale même. Un homme de Dieu comme lui traité comme le dernier des voleurs et des assassins ! le policier en charge de l'enquête lui fait observer que quelqu'un a été assassiné, et que c'est assurément par l'un des habitants du vaisseau-monde. le révérend rétorque qu'il a bien compris qu'il était soupçonné : les policiers ont interrogé ses paroissiens, questionné ses amis, et maintenant ils fouillent sa maison, mettent ses affaires sens dessus dessous ! Il insiste : pour quelle raison ? le policier lui répond : cette femme, Lucy Osmond, elle était bien la maîtresse du révérend ? Ce dernier va pour s'emporter, mais son visage se congestionne, il tombe à genou par terre sans pouvoir proférer une parole ou un son, puis tombe à la renverse, allongé, ayant perdu connaissance. Ses ongles et ses lèvres sont devenus bleus.

Un médecin et un technicien arrivent et s'affairent : l'ai est pauvre en oxygène, il faut éviter de courir et de trop gigoter, et de s'énerver aussi. Un voisin indique que deux ou trois autres personnes ont eu la bouche et les doigts bleus. Sur la planète, dans une clairière dégagée, Richard Klein revient auprès de Mary-Maë Randolf, Jenny Goldman et Joy. Il résume : ça fait des heures que Bram est parti à la recherche de June, ils ne peuvent pas rester là à les attendre indéfiniment. Randolf, la responsable de l'expédition répond : oui, il a raison, c'est risqué de rester ici, à découvert. Ils ne peuvent plus compter sur le flair de Graal, ni sur les prémonitions de June pour leur donner l'alerte en cas de danger. Elle décide que le groupe doit regagner le véhicule et son canon laser. S'il le faut, ils les attendront à bord. Joy s'oppose véhément à ce départ. Pierre de Bourges estime que Bram va rapidement déduire qu'ils ont été obligés de regagner le véhicule et qu'il n'y a donc pas à s'inquiéter. le petit groupe de cinq personnes ramasse ses affaires et commencent le chemin du retour à travers la forêt aux hauts arbres. Soudain une grande créature ailée leur tombe dessus. de Bourges fait feu et parvient à l'abattre avant qu'elle n'ait touché qui que ce soit. Ils reprennent leur marche, sans se rendre compte qu'ils sont suivis par un petit groupe d'amérindiens. de son côté, June avance d'un bon pas, nullement gênée par sa cécité. Un énorme félin s'est subrepticement rapproché derrière elle, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Il s'apprête à bondir, quand soudain, sans bruit, des tentacules sortent du sol, l'immobilise, l'étrangle et le tue.

Au cours du tome trois, les événements se précipitaient et il tarde au lecteur d'en découvrir plus, d'avoir des réponses à un nombre significatifs de mystères, car leur accumulation est telle que tout ne peut pas être résolu dans le dernier tome à venir. En effet le temps est venu d'apprendre qui a faussé les paramètres du plan de vol du vaisseau-mère, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'amérindiens, et s'il s'agit vraiment du grand-père qui parle à sa petite-fille June. Tout n'est pas révélé, et il reste encore beaucoup d'explications à fournir dans le tome cinq, pour pouvoir légitimer toutes les bizarreries des tomes précédent comme le dinosaure ou la boule de marbre flottante. Dans le même temps, comme il s'y attendait, le lecteur observe que le nombre de nouveaux mystères est en baisse, voire que les auteurs arrêtent d'en intégrer de nouveaux car tout doit être résolu dans le tome suivant. Cela produit un effet un peu mécanique et prévisible dans la structure du récit.

Cette structure apparente du récit n'empêche pas de continuer à apprécier le voyage grâce aux dessins toujours aussi méticuleux, précis et plausibles. L'artiste s'investit tout autant dans chaque page, sans jamais céder à la tentation d'en réaliser une avec des angles de vue ou un découpage qui l'affranchirait de prendre le temps de tout représenter en détail. le nombre de cases oscille entre six ou sept par pages, sagement disposées en bande, avec des bordures bien droites, bien régulières, et des gouttières très nettes. La première page offre deux cases de la largeur de la page avec une vue extérieure de la maison du révérend, et le lieu de prière en arrière-plan, avec une forme de clocher. le lecteur prend le temps d'apprécier la densité de la forêt en arrière-plan, puis regarde avec curiosité l'entrée de la maison, la disposition des fenêtres, la forme du toit, la porte de garage. Il peut même s'amuser à rapprocher ces vues de celles en planches deux et trois, avec un angle de vue différent sur la façade principale de la demeure : tout est parfaitement raccord entre ces deux plans. Une fois que les membres de l'expédition ont rebroussé chemin, ils doivent retraverser une forêt aux hauts arbres : le lecteur peut ressentir le plaisir de l'ombre sous le feuillage, grâce à une mise en couleur qui sait montrer les petites zones éclairées par les quelques rayons de soleil qui passent par les trouées dans le feuillage. Il a l'impression de pouvoir toucher l'écorce des arbres et d'en sentir leur rugosité.

Les déplacements des personnages se poursuivent et le lecteur continue son voyage : retour dans le bureau du gouverneur Korolev avec son mobilier en bois bien poli et brillant, bref passage entre les énormes canalisations de distribution d'oxygène dans tout le vaisseau-monde, une nuit passée à la belle étoile dans un endroit dégagé, ambiance clinique dans les bureaux des analystes programmeurs dépourvus de fenêtre et sous lumière artificielle, très belle plaine herbeuse sous un horizon ouvert avec quelques rochers affleurant, très étonnants bâtiments d'un blanc immaculé rendant compte d'une architecture hygiéniste, etc. Comme dans les tomes précédents, les dessins méticuleux de Zoran Janjetov apportent une consistance remarquable à chaque lieu, naturel et édifié de la main de l'homme, y compris les intérieurs avec leur aménagement spécifique à la destination de la pièce ou de la zone : le lecteur ressent la réalité de ce qui est montré, le fait que les personnages s'y trouvent et agissent en fonction des caractéristiques des lieux. L'exemple le plus parlant et en même temps le plus trivial peut se trouver en pleine forêt alors que Mary-Maë Randolf trouve un abri derrière un rocher pour pouvoir faire ses besoins.

L'épaisseur et la personnalité des protagonistes continuent d'être véhiculées avant tout par les dessins : leurs postures, leurs gestes, leurs expressions de visage en disent beaucoup plus sur eux que leurs propos ou leurs actions. le lecteur continue de constater qu'il n'éprouve pas d'émotion particulière quand un nouveau membre de l'expédition trouve la mort dans un carnage horrible, ou quand un officiel est assassiné dans le vaisseau-monde. Les scénaristes semblent ne pas trop se préoccuper des motivations profondes de leurs personnages, préférant se tenir à distance d'eux, ce qui fait que le lecteur les perçoit plus par leur fonction, comme des individus de passage dans lesquels il ne s'investit pas émotionnellement. Comme pour les tomes précédents, cela induit qu'il se focalise plus sur l'intrigue, sur les mystères, sur les événements inattendus. En fonction de son investissement personnel et de sa motivation, il continue plus ou moins à essayer d'anticiper les révélations, à les supputer sur la base des indices qu'il a pu relever. Il peut aussi diriger son attention sur les nouveautés, comme cette raréfaction progressive de l'oxygène. Les coscénaristes font donc en sorte de susciter sa participation, de l'amener à une lecture active, avec ces mystères. Cette démarche incite également le lecteur à se montrer critique. Il découvre donc que les responsables du vaisseau-monde ont distribué des masques respiratoires à la population et les obligent à les garder sur le visage en les ayant muni d'un dispositif qui s'auto-verrouille comme le montre une séquence où un enfant manque de s'étouffer faute de pouvoir enlever le sien. L'esprit critique en éveil, le lecteur en vient à se demander comment ces individus peuvent manger alors que le masque n'a pas été conçu pour, un détail qui le fait sortir de l'histoire du fait de la représentation très précise.

Dans cet avant-dernier tome, les coscénaristes ont entamé la dernière phase de leur récit en donnant surtout des réponses, et en évitant d'ajouter de nouveaux mystères. L'artiste réalise des planches toujours soignées en termes de précision de description, de clarté de lecture, de minutie, permettant au lecteur de bénéficier d'une immersion d'une qualité rare. le lecteur voit se concrétiser ce qu'il avait anticipé : l'obligation pour les voyageurs du vaisseau-monde de débarquer sur cette planète qui n'était pas leur destination, et la présence d'une entité qui n'a pas leur salut en tête. Il ressort de ce tome avec l'envie d'avoir le fin mot de l'histoire, les explications manquantes, et de retourner sur ce vaisseau-monde et sur cette planète pour continuer d'y fureter en accompagnant les uns et les autres. En revanche, il n'a pas d'attente vis-à-vis des personnages, ni envie de retrouver l'un ou l'autre éprouvant plutôt une forme d'indifférence à leur endroit. Il a bien en tête que même les plans les mieux préparés peuvent échouer.
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De nombreux mystères sont dévoilés dans cet épisode, et ce n'est guère rassurant pour la suite, mais ça retient l'attention du lecteur, je me précipite dons sur le 5e tome.
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J'avoue que j'ai du lire le résumé des épisodes précédents pour me remettre dans le bain. Mais une fois cela fait, j'ai pu profiter pleinement de ce tome qui sait entretenir ce sentiment d'angoisse présent depuis le tome 1, mais qui l'est encore plus ici. Léo et Rodolphe savent créer cette ambiance terrifiante, où l'angoisse monte peu à peu, en toile de fond. On ne sait rien de ce qui peut surgir mais on sait que ça va surgir.
Le scénario est construit de manière à distiller la tension progressivement, de découvertes en événements majeurs qui auront une redondance tout au long du tome. Je reprocherai simplement la naïveté excessive qui transparaît dans certains dialogues, notamment entre Bram et June. On dirait des gamins! C'est incohérent et disproportionné. Outre cela, on retrouve toujours la patte de Léo, sauf ici pour les graphismes qui sont assurés Zoran Janjetov, qui assure pleinement le boulot par un professionnalisme qui ressort de chaque case. Son trait est beaucoup plus précis, ses planches pleines et chouettes, les couleurs et les jeux de lumière sont magnifiques. Il nous manque cette naïveté qui faisait le charme des dessins de Léo. Mais bon on n'a pas tout perdu!
Reste que ce tome est de bonne qualité. Mais comme d'habitude, il faudra attendre une éternité pour profiter du tome 5. Dans ce cas, je pense qu'il vaut mieux patienter jusqu'à la sortie du dernier tome et lire le cycle dans sa globalité, pour mieux en profiter.
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Sur le vaisseau les tensions augmentent : piratage informatique, manque d'oxygène. La situation devient critique. Mais le groupe d'exploration va de cauchemar en cauchemar et cette planète semble de plus en plus inhospitalière.

Cet avant dernier tome fait grimper la tension que ce soit pour ceux du vaisseau qui se rendent compte qu'ils sont manipulés alors que devient urgent une installation sur la planete; que pour ceux partis en exploration qui vont de mystères et bêtes monstrueuses.
Quelques petites informations nous sont donnés dans les 5 dernières pages mais pour les grandes révélations il faut attendre le prochain et ultime tome.
En tout cas un tome plutôt plaisant a lire dans cette montée de tension qui précède le final. Bien qu'il y ait quelques moments cuculs, notamment entre Bram et June, qui font un peu cheveu sur la soupe.
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critiques presse (4)
Sceneario
16 octobre 2018
Certaines scènes en font d’ailleurs une BD réservée aux ados et adultes, d’autant que le coup de crayon de Janjetov est très réaliste. Il sait aussi épurer ses lignes et offrir à certaines planches (notamment à la fin) un style graphique très artistique. Bref, si vous n’avez pas encore commencé cette série, foncez ! Elle est digne des univers d’Aldébaran !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
17 août 2018
Avec ce tome 4, Centaurus ne s’écarte pas de la voie tracée par le duo Rodolphe et Leo : une colonisation à risque, où rien ne se passe comme prévu, et où le charme réside dans cette angoisse latente, qui tend désormais à exploser.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BulledEncre
30 juillet 2018
C’est toujours aussi jouissif à la lecture, parfaitement mis en scène par Janjetov qui offre une vision ouverte et angoissante des lieux.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
03 juillet 2018
Débarrassé de certains tics narratifs encombrants et uniquement concentré sur l’aventure pure, Centaurus prend vraiment son essor avec Terre d’angoisse. Suspens, tension, horreur, l’album est une pleine réussite.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je suis en train d’essayer de découvrir à quel moment le saboteur est entré dans le système. Pour pouvoir ensuite repérer par quel moyen il a réussi à forcer l’entrée dans la programmation sans déclencher les défenses de l’ordinateur. J’ai trouvé une astuce : au lieu de rechercher du côté de l’ordinateur central, j’essaie de passer par les périphériques. Eux aussi ont été affectés par la manipulation. Du coup, ça avance beaucoup plus rapidement. J’aurai bientôt une réponse, je pense.
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Autrefois, il y a de cela quelques siècles, une expédition de mon peuple est arrivée sur cette planète. Nous venions de beaucoup plus loin. Cette planète était pour nous un avant-poste dévolu à certaines recherches. Voyez-vous, nos moyens de locomotions étaient archaïques, beaucoup trop lents. Ce que vous appelez astronef ou soucoupe volante mettait un temps infini pour relier deux étoiles. Nous nous sommes concentrés sur la recherche de portes quantiques permettant de s’ouvrir instantanément sur d’autres univers.
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Je suis la même June que toujours, Bram. Il faut me faire confiance. Cette planète est magique! Il se passe des choses ici qui sortent de l'ordinaire, qui peuvent sembler incongrues, impossibles... Mais rien n'est impossible! C'est une planète merveilleuse et nous allons vivre ici des jours de grand bonheur.
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Oui, Richard, tu as raison. C’est risqué de rester ici, à découvert. Nous ne pouvons plus compter sur le flair de Graal, ni sur les prémonitions de June pour nous donner l’alerte en cas de danger. Allez, on regagne le véhicule et son canon laser. S’il le faut, nous les attendrons à bord.
Commenter  J’apprécie          20
C’est une honte ! Un scandale !! Moi, un homme de Dieu, traité comme le dernier des voleurs et des assassins !
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