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Centaurus - BD tome 5 sur 5
EAN : 9782413023135
Delcourt (04/09/2019)
3.59/5   34 notes
Résumé :
« Nous avons mis toutes nos ressources pour découvrir l'origine du mal. Nous avons disséqué nos morts à la recherche d'une explication. Nous avons analysé l'air que nous respirions, l'eau que nous buvions, les aliments que nous consommions. Aucune bactérie inconnue, aucun virus endémique n'ont été trouvés. Puis, nous avons vu les filaments et nous avons compris : le mal venait du sous-sol et il était partout ! »
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La Terre de mort est le final qu'on attendait tous. La conclusion est largement à la hauteur de l'histoire racontée depuis quatre saisons. Nos trois auteurs Leo, Rodolphe et Janjetov achèvent leur Saga d'une manière magistrale. C'est devenu aujourd'hui suffisamment rare dans les séries BD, pour que cela mérite d'être souligné.

Les mystères nous seront révélés par un nouveau personnage qui ressemble furieusement au Gandalf du Seigneur des Anneaux, celui en blanc. Comme le héros de Tolkien revenu du pays d'entre les morts, il est également l'unique survivant des autochtones de la planète maudite et va tenter d'aider les colons explorateurs et par là même ceux aussi rester dans le vaisseau monde. Leo et Rodolphe nous gâtent avec une fin digne d'un blockbuster hollywoodien. Les personnages prennent une nouvelle dimension qui les humanise en les rendant plus touchant. le sacrifice de l'un d'entre eux amènera une dimension supplémentaire au scénario en accentuant l'aspect dramatique de l'aventure.

Un dernier « bon point » à notre dessinateur fétiche Janjetov pour le soin qu'il continue à donner aux traits de ses personnages. Depuis le 1er tome jusqu'au dernier cette qualité nous a permis de reconnaître sans hésitation les nombreux personnages et les suivre sans aucune difficulté dans leur parcours respectifs. On n'oubliera pas non plus ses paysages et décors planétaires comme ses vues spatiales permettant toujours de nous immerger avec délice dans les multiples péripéties de l'intrigue.

Une belle conjugaison de talents que cette pentalogie bédéesque, elle accentue cette envie de parcourir les autres créations de nos amis Leo, Rodolphe et Janjetov. Ils sont tous les trois à mes yeux les dignes représentants du 9eme art. On peut parier sans hésitation sur ce beau tiercé gagnant !!!
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Quelle horreur, ces tentacules !
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Ce tome fait suite à Centaurus, tome 4 : Terre d'angoisse (2018) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome car il s'agit d'une histoire complète, se terminant dans le présent tome. Sa première publication date de 2019. Il compte quarante-six planches de bande dessinée. Il a été réalisé par LEO (Luiz Eduardo de Oliveira) & Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) coscénaristes, et Zoran Janjetov, dessinateur et coloriste. Ce trio a ensuite réalisé la série Europa.

À bord du vaisseau monde, le gouverneur Korolev s'adresse à une immense foule mécontente, depuis le balcon du siège du gouvernement. Les habitants manifestent contre le port des masques et contre le rationnement. le gouverneur se positionne bien en vue, écarte les bras et prend la parole. Les interpellant comme des amis, des compagnons, il explique qu'il est ici pour répondre à leurs interrogations et leurs inquiétudes, mais aussi pour leur annoncer une nouvelle. Une grande nouvelle !! Une formidable nouvelle !! Cette expédition a enfin atteint le but de son voyage : ils sont arrivés, la terre promise est à eux. le commandant Mary-Maë Randolf a réalisé toutes les mesures et toutes les analyses nécessaires prouvant que cette planète est compatible avec leurs organismes. Une seconde navette va incessamment rejoindre la première avec des équipes techniques ayant pour charge de construire un premier port et des centres d'accueil. Dans les semaines qui viennent un numéro correspondant à une date de départ puis d'installation sera attribué à chacun d'entre eux. Une nouvelle vie va s'ouvrir à eux ! Une vie libre sur une planète où ils pourront tous s'établir et vivre heureux.

Dans l'immédiat, le gouverneur les invite à regagner tranquillement leurs villages et leurs domiciles. le système de distribution d'oxygène est en train d'être réparé. Les réserves indispensables seront rétablies d'ici quelques jours. de retour dans son bureau, Korolev précise à Ethel que la distribution d'oxygène est plus ou moins réparée, puis il s'enquiert de savoir si Yoko Ayashi a été retrouvée. Il n'en est rien. Il n'est pas tranquille : la personne qui se fait appeler Yoko a fait des années durant un énorme travail de brouillage et de manipulation pour les faire dévier de leur route, afin de les faire débarquer sur cette planète et non sur Véra. Il ne peut s'empêcher de craindre qu'il s'agisse peut-être d'un piège, et il regrette l'absence du vice-gouverneur Mendoza. Ayant fini sa journée, Ethel rentre dans ses appartements et se douche. En ressortant de sa douche, elle découvre Yoko assise sur son lit, qui la menace d'une arme. Puis Yoko se ramasse sur elle-même et fond en larmes. Ethel s'assoit à côté d'elle et lui demande ce qui se passe, pourquoi elle les a trahis. Des flashs assaillent l'esprit de Yoko : elle revêtue d'une longue tunique amérindienne dans une forêt, un voyage dans une soucoupe volante et l'approche silencieuse du vaisseau-monde dans un scaphandre, la modification de la programmation des installations techniques du vaisseau-monde.

En entamant ce dernier tome, le lecteur s'attend à retrouver la narration visuelle si concrète et plausible, ainsi que les réponses à tous les mystères des tomes précédents, et une fin en bonne et due forme. Comme à son habitude, Zoran Janjetov réalise des planches soignées et méticuleuses, d'une très grande qualité descriptive. le lecteur sent que le taux de moments spectaculaires est plus élevé : la scène où le gouverneur Korolev s'adresse à la foule massive, la fuite de Yoko Ayashi dans les couleurs du vaisseau monde avec l'ambiance lumineuse rouge, la manifestation très dense de tentacules, Bram prenant littéralement June sous son bras pour l'emmener dans la première navette, la révélation de la vraie nature de grand-père, l'intervention de la soucoupe volante pour tirer au canon laser sur les tentacules, le sort final de la planète, la réception avec petits fours à bord du vaisseau-monde. À nouveau, le lecteur peut se projeter dans chacun des lieux car ils sont représentés dans le détail, conçus avec intelligence, à la fois pour leur disposition et leur aménagement, à la fois pour leur topographie.

Le lecteur retrouve les personnages qu'il a pu croiser, côtoyer ou accompagner pendant les tomes précédents : les dessins lui permettent de les identifier du premier coup d'oeil. Il se rend compte que l'artiste a également investi du temps pour la direction d'acteurs. Par exemple, le gouverneur Korolev apparaissait froid et un personnage purement fonctionnel dans les premiers tomes. Là, ses postures introduisent des nuances : son comportement très officiel face à la foule pour convaincre, sa posture toujours rigide et ses expressions moins accommodantes pour demander des points de situation sur les recherches concernant Yoko Ayashi ou le rétablissement de la communication avec Mary-Maë Randolf, et sa posture plus harassée alors qu'il prend quelques instants de repos sans pouvoir s'empêcher de penser aux responsabilités qui pèsent sur lui quand il prend des décisions qui engagent toute la population du vaisseau-monde. le lecteur se rend compte qu'il éprouve également de l'empathie pour Bram Roscoff qui montre une belle assurance dans les situations à risques, pour Richard Klein qui fait montre d'une solide compétence professionnelle, pour Pierre de Bourges alors qu'il se sent submergé par la culpabilité au regard des actes qu'il a accomplis. Même Jenny Goldman acquiert enfin un minimum de personnalité alors qu'elle questionne l'extraterrestre survivant, ou qu'elle rend compte de ses hypothèses au gouverneur Korolev.

La narration visuelle comble le lecteur par sa précision, sa minutie, sa capacité à créer des environnements palpables, et à mettre en scène des êtres humains crédibles et expressifs. de leur côté, les coscénaristes mènent leur intrigue à bien. La nature de la menace a été révélée dans le tome précédent, et le lecteur sait qu'il n'existe que deux issues possibles, l'une menant à la fin de l'expédition, l'autre lui permettant d'en réchapper avec des pertes plus ou moins élevées. Sur ce plan-là, LEO & Rodolphe apportent une conclusion définitive. Ils prennent soin d'expliciter l'ampleur de la menace constituée par l'entité logée dans cette planète, et de montrer par quels moyens les humains peuvent lutter contre, comment ils les obtiennent et comment ils parviennent à en faire usage. Les événements survenant sur le vaisseau-monde et ceux survenant sur la planète entraînent des conséquences entre eux, et la conclusion permet une forme de réunification entre ces deux fils narratifs qui s'étaient séparés au cours du premier tome. L'identité des individus ayant utilisé les scaphandres figurant sur la couverture du tome trois est révélée, ainsi que leur mission et la manière dont ils s'y sont pris. le sort de la mission de colonisation est réglé à la fin de la série.

Les coscénaristes ont construit la dynamique de leur intrigue sur une fuite en avant, passant d'un mystère à une énigme, et apportant une réponse complète ou partielle à un mystère précédent. Cette dynamique incite le lecteur à s'interroger en même temps que les lecteurs sur le sens à donner à tel ou tel événement, à telle ou telle découverte. Par exemple, il a encore en tête le dinosaure du tome un, la sphère flottante du tome deux, les petits humanoïdes gris des tomes deux et quatre, ou encore les amérindiens. Les auteurs donnent une explication sur la présence de ces derniers, mais sans détailler comment ils ont survécu pendant aussi longtemps depuis leur enlèvement. le dinosaure, la sphère et les petits gris ne sont pas mentionnés, aucune explication n'est donnée à leur sujet. En fait, Jenny Goldman indique explicitement qu'elle regrette de ne pas pouvoir poser plus de question à l'extraterrestre survivant, car il subsiste beaucoup de questions sans réponse. le lecteur prend cette remarque avec un grain de sel, car lui aussi aurait bien aimé avoir une réponse auxdites questions. Son esprit critique et analytique étant en échauffé, il se pose également d'autres questions. Comment les deux intrus en scaphandre ont-ils pu rejoindre le vaisseau-monde ? Comment l'ont-ils localisé ? Quelle est leur origine réelle, car ils ne sont pas constitués de tentacules, ni d'origine amérindienne ? Tout aussi gênant, quel est l'avenir du vaisseau-monde ? Dans le tome précédent, le gouverneur Korolev énonçait à haute voix qu'il était à bout de course, et là, plus personne ne semble s'en préoccuper…

Cette série arrive à son terme, avec une narration visuelle toujours aussi solide et bien pensée pour donner à voir ces environnements de science-fiction, avec une consistance remarquable. Peut-être plus que dans les autres tomes, la direction d'acteurs apporte l'épaisseur émotionnelle et personnelle attendue pour les protagonistes. Les coscénaristes prennent grand soin de mener leur intrigue principale à son terme, pour apporter une fin satisfaisante. Dans le même temps, ils semblent laisser derrière eux un certain nombre de mystères qui ne trouvent pas d'explication, ce qui génère une frustration plus ou moins gênante pour le lecteur en fonction qu'il s'agisse de détails secondaires, ou bien d'un élément central dans l'intrigue.
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Le final est à la hauteur de l'ensemble de la série, bon scénario, épique, inquiétant, cette fin est apocalyptique comme il fallait s'y attendre, cela reste classique mais c'était un bon moment de lecture. Je suis moins convaincu par le graphisme assez froid et surtout la colorisation artificielle et sans chaleur qui m'a un peu dérangé.
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Sur le vaisseau les traîtres sont démasqués tandis que sur la planète le groupe d'exploration, désormais réduit, a fait la connaissance avec le dernier autochtone qui va les avertir du danger.

Je suis déçue de ce dernier tome. Oui la tension est bien maîtrisée, les scènes actions aussi jusqu'au final avec un brin d'émotion. Mais avec tout ça on oublie complètement les explications. Au cours des tomes précédents les auteurs avaient distillés plein de mystères. Bien peu sont résolus voire certaines explications avancées sont complètement incohérentes.
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Fin de cette série portant sur la découverte d'un nouveau monde qui apportent son lot de réponses aux questions posées tout au long des 4 précédents tomes. Grace à un personnage qui a surgi au 4ème tome, vieux représentant d'une espèce de scientifiques à la recherche de cobayes à étudier (dont des humains). On sait dorénavant qui a permis aux deux passagers clandestins de s'immiscer dans la vie du vaisseau et permettre une déviation de sa route vers celle qui croyait être Vera.
Beaucoup de réponses, pas mal d'action pour lutter contre une entité non humaine dans ce tome final,.
Donc, un peu déçue par la fin de l'histoire, les dessins demeurent de qualité même s'ils demeurent relativement rigides et froids, la flore et la faune, atout maitre de Leo est un peu moins visible dans cette série même si les décors - surtout ceux sur la planète - restent magnifiques.
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critiques presse (2)
BDGest
20 septembre 2019
Malgré ses tics, ses facilités scénaristiques et ses stéréotypes, Centaurus sera parvenu à piquer les curiosités et, finalement, à retomber sur ses pattes. La force de la série tient dans le mélange continu de genres. Space opera, aventure classique, thriller, mélodrame, Léo et Rodolphe ont réussi à mener en parallèle plusieurs intrigues et à les lier dans une conclusion explosive.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
11 septembre 2019
« Centaurus » aura été un récit de science-fiction passionnant de bout en bout. Les auteurs, décidément, sont toujours aussi imaginatifs et talentueux.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mes amis, mes compagnons ! Je suis ici pour répondre à vos interrogations et vos inquiétudes, mais aussi pour vous annoncer une nouvelle ! Une grande nouvelle !! Une formidable nouvelle !!! Cette expédition a enfin atteint le but de notre voyage ! Nous sommes arrivés !! La terre promise est à nous. Le commandant Mary-Mae Randolf a réalisé toutes les mesures et toutes les analyses nécessaires prouvant que cette planète est compatible avec nos organismes. Une seconde navette va incessamment rejoindre la première avec des équipes techniques ayant pour charge de construire un premier port et des centres d’accueil. Dans les semaines qui viennent un numéro correspondant à une date de départ puis d’installation sera attribué à chacun d’entre nous. Oui, mes amis, une nouvelle vie va s’ouvrir à nous ! Une vie libre sur une planète où nous pourrons tous nous établir. Et vivre heureux. Dans l’immédiat, je vous invite à regagner tranquillement vos villages et vos domiciles. Le système de distribution d’oxygène est en train d’être réparé. Nos réserves indispensables seront rétablies d’ici quelques jours.
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Je devais féconder un certain nombre de femmes. Je devais engendrer des enfants dotés de certains pouvoirs et d’une sensibilité particulière, une forte réception à l’attractivité de l’entité. Ainsi des jumeaux sont nés.
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Quelle horreur, ces tentacules ! Penser que pendant tout le temps que nous nous déplacions sur cette planète, on avait en dessous de nous ces monstruosités !
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Oui, un piège. Ce peut être un piège, et moi... moi, j’y conduis tout droit ce qui reste de notre humanité ! Mon dieu !...
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