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EAN : 9782702160275
384 pages
Calmann-Lévy (20/09/2017)
3.07/5   28 notes
Résumé :
Lorsque Kate Priddy se voit proposer par son cousin Corbin Dell d’échanger leurs appartements de Boston et de Londres, la jeune femme, récemment victime d’enlèvement, accepte avec joie, pensant que cela l’aidera à remonter la pente. Mais dès son arrivée à Boston, elle apprend qu’Audrey, la voisine de Corbin, a été assassinée. Questionnée par la police, Kate commence à sérieusement douter de son cousin : elle découvre la vérité sur un locataire certes sympathique mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Entre Londres et Boston, un échange d'appartements entre cousins confronte une jeune anglaise, dès son installation, à une affaire de meurtre dans le voisinage du dit appartement prêté : une femme assassinée, des proches qui s'interrogent et s'inquiètent, des voisins bizarres, des rencontres suspectes...
Et quid du cousin Yankee, touriste londonien? Il semble qu'il se soit mis dans une sacrée panade!

Au fil de l'intrigue, des profils pathologiques et/ou psychopathes se font jour, à commencer par Kate, jeune femme de tempérament fragile et phobique, que l'on voit rapidement transformée en souris face à une meute de chats.

S'il fallait faire court, je parlerais de vague ennui. Un ennui léger mais insidieux, et par voie de conséquence, peu d'enthousiasme à avancer dans ce thriller psychologique que j'ai trouvé " mou du genou". Tout cela manque singulièrement de "peps". L'histoire est improbable, peu crédible, besogneuse, même si on admet qu'en matière de folie meurtrière, tout semble possible.

Il convient de n'en rien dévoiler; je me bornerai donc à dire qu'il faut avoir du goût pour les machinations "même pas" compliquées, sur fond de manipulation. le tout se laisse lire, porté par une écriture assez banale mais qui permet une lecture rapide.

À vous de voir...
Pour ma part, ça n'a pas beaucoup fonctionné...


Sélection du Prix Polar des Lectrices de ELLE 2018
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Chacune de de ses peurs est un thriller psychologique, j'adore ce genre ce qui m'a peut être rendue trop exigeante. Selon moi, pour que ce soit réussi il faut que ça prenne aux tripes, que ça vrille l'estomac, que l'on angoisse page après page dans l'attente de la suite. Donc quand j'ai lu le résumé du livre j'espérais avoir peur, être agrippée à mon livre sans pouvoir le lâcher, sursauter au moindre bruit suspect dans la maison! Et bien j'en attendais peut être un peu trop car je suis restée sur ma faim.
Tout d'abord, c'est incontestable c'est bien écrit. Là rien à redire. Mais sur le fond ça se complique, je trouve d'abord que le début du livre est un peu plat il faut attendre environ 140 pages avant qu'il ne se passe vraiment quelque chose. Des pages pendant lesquelles la lecture est facile mais pas passionnante.
Les personnages ne m'ont pas séduite, je ne m'y suis pas attachée et je n'ai éprouvé aucune empathie pour eux, ils ne m'ont pas fait peur, mis en colère, bref je les ai trouvé pu charismatiques. le personnage de Kate est trop passif, elle subit ou elle stresse, j'ai trouvé ça agaçant. le personnage de Corbin me semble complètement incohérent peut être que certains trouveront qu'il a une psychologie complexe mais en ce qui me concerne je trouve simplement qu'il est improbable.
Autre chose qui m'a beaucoup gêné : l'histoire dans son ensemble comporte trop d'invraisemblances, je trouve qu'il y a beaucoup de psychopathes et de tordus au m² pour un seul livre. Ce qui fait peur et qui angoisse c'est de s'identifier aux personnages, de se dire que ça pourrait arriver « dans la vraie vie » là tout est tellement amplifié qu'il devient impossible de se projeter. Les ficelles sont trop grosses à mon goût et du coup ça ne prend pas. le palpitant ne s'emballe pas, l'imagination non plus. Je n'ai pas eu peur donc pour moi il y a quelque chose de raté. Et puis surtout il n'y a pas de surprise dans le dénouement toute les pièces du puzzle s'assemblent de manière trop prévisible. Sans révéler l'intrigue la façon dont certains personnages, surtout à la fin, devinent certains éléments me laissent sceptique : ou ils ont un sens de la déduction hors pair ou c'est tiré par les cheveux. Pareil pour les déductions de la police à la fin du livre : ça manque d'explications.
Le fait de revivre certaines scènes plusieurs fois mais du point de vue de différents personnages m'a également un peu ennuyé car, a contrario, là, le lecteur n'avait pas besoin de cela pour en déduire ce qui s'était réellement passé.
Pourtant l'idée de départ est plutôt séduisante et originale mais c'est comme si l'auteur avait précipité la fin, comme un vêtement qui serait bâti mais pas cousu. L'auteur n'a pas réussi à faire naître cette atmosphère pesante, angoissante et addictive que j'espérais.
Cela reste quand même une lecture agréable, pas un page turner mais pas ennuyeux non plus. Je tenterai tout de même un autre livre de cet auteur, juste pour voir, car comme je le disais sa plume n'est pas désagréable.
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Conte effrayant qui vous attrapera dés la première ligne et vous hantera jusqu'à la dernière page.
Le principe est simple, moderne et efficace : un échange d'appartement entre une cousine londonnienne, Kate et son cousin de Boston, Corbin. A son arrivée à Boston, Kate apprend le meurtre de sa nouvelle voisine de palier, de quoi bien démarrer son séjour en Amérique dans ce nouvel appartement "luxueux, spacieux mais anonyme".
La première partie "Des petites bêtes tout en pattes" vous fera penser au célèbre et effrayant "Rosemary's Baby" de Polanski avec un appartement trop grand, trop sinistre et des voisins/voisines louches et semblables à des morts, à des efles ou à des fantômes car tous sont squelettiques, avec des visages-têtes-de-mort et dotés de jambes immenses. Il y a également une dimension surnaturelle typique des films d'horreur fantastique des années 60/70, englobée tout entière dans cette prière écossaise traditionnelle :
"Des gnomes et des fantômes, Et des petites bêtes aux longues pattes, et des revenants de toutes sortes, Délivre nous, Seigneur."
La description des personnages est telle que chaque personnage se matérialise pratiquement en trois dimensions sur les pages du livre en quelques touches littéraires bien positionnées . Quand Kate serre la main d'une habitante de l'immeuble qui lui fait visiter l'appartement elle a "impression de saisir un faisceau de baguettes recouvert d'un papier de soie".
Le tueur est rapidement mis en lumière mais à l'instar des grands écrivains à suspense, Peter Swanson nous ballade de suspicions en doutes, de déjà vu en déjà rêvé et finalement rien n'est certain. C'est donc un policier mais plus qu'un policier , plein de finesse et d'humilité car ponctué de multiples références , de Dean Koontz à Charles Bukowski en passant par l'inévitable Stephen King et le mystérieux Haruki Murakami. En revanche, il y a dans certains passages horribles un petit côté "Américan psycho" d'un auteur non cité, Bret Easton Ellis.
La deuxième partie "à part égale" n'a cependant la puissance du début mais peut-être est-ce la petite deception d'être piégé dans la tête du tueur, à observer ses mécanismes intimes et dérangeant ?
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J'ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et il nous a été envoyé dans la catégorie Policiers. Ce qui, après lecture, me laisse perplexe. J'ai plutôt eu l'impression de lire du Higgins Clark à l'époque où elle écrivait de bons romans à suspense car l'auteur nous fait entendre les voix de plusieurs protagonistes dont le meurtrier. Il n'y a donc pas de véritable enquête, même si au départ, l'intrigue commence classiquement. Kate Priddy, jeune femme fragile, vient vivre à Boston durant six mois dans l'appartement de son cousin, Corbin, qui en échange vit dans le sien à Londres. A peine arrivée, elle apprend qu'une certaine Audrey Marshall, dont l'appartement se situe au même étage, vient d'être assassinée. Ce meurtre perturbe Kate –on le serait à moins- et l'amène à s'interroger sur son cousin qui avait une clé de l'appartement d'Audrey. de plus, elle fait la connaissance d'Alan Cherney, un locataire de l'immeuble certes sympathique, mais qui avait pris l'étrange habitude d'épier Audrey et avait pu constater que Corbin et elle se fréquentaient. Sans compter sur un type étrange que Kate surprend en bas de l'immeuble et qui lui explique complaisamment qu'il est un ex d'Audrey. Jusqu'ici, on se dit que Kate, sous ses dehors fragiles, va enquêter et résoudre le meurtre. Eh bien non, d'un chapitre à un autre, on passe brutalement à Corbin qui, à Londres, a appris la mort d'Audrey et qui est persuadé, à juste titre, que c'est un ancien ami qui a fait le coup. Et là, on s'éloigne du polar pour sombrer dans les méandres nauséabonds d'un jeune homme qui s'est rendu coupable de faits très graves, alors qu'il était étudiant à Londres. Avec un comparse, ils avaient commis l'irréparable et depuis, Corbin est poursuivi par la vindicte de ce type. Décidé à se débarrasser de lui une fois pour toutes, il rentre à Boston. Et là, à nouveau rupture dans le récit, on a droit aux faits et gestes du tueur, véritable psychopathe, qui s'installe dans l'appartement de Corbin sans que Kate s'en aperçoive…
Ces ruptures dans le récit et ces choix de points de vue différents m'ont gênée dans l'appréciation de ce roman. Je commençais à m'intéresser à l'intrigue quand l'auteur a décidé de focaliser son roman sur Corbin puis sur le fameux Henry. Et du coup, c'est comme un soufflé, tout retombe et on rirait presque en suivant les pérégrinations de Henry dans l'appartement alors que Kate s'y trouve. le fait de passer d'un personnage à l'autre ne permet pas de s'attacher à eux et notamment à Kate Priddy qui me semblait au départ, être l'héroïne de l'histoire et à travers laquelle on vivrait intensément l'enquête. Il y avait au départ de bons éléments : une jeune femme fragile, un immeuble qui permet à des gens peu scrupuleux d'épier leurs voisins, deux hommes mystérieux qui entrent en contact avec Kate. Et puis tout s'effondre pour nous offrir un final assez grotesque. Dommage !



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Un polar au titre évocateur, une couverture très noire et un commentaire élogieux en quatrième de couverture, l'éditeur nous le présente comme un roman angoissant et tout était réuni pour que je me réjouisse de l'attaque. Hélas, aucune nuit blanche à déplorer lors de la lecture. Ce polar se révèle très classique et banalement prévisible. On a ici dans les mains un thriller psychologique américain très académique, il est assez bien mené et reste divertissant mais les ficelles de l'intrigue sont trop grosses et des invraisemblances parsèment le récit.
Kate, l'héroïne principale, a déjà vécu un traumatisme lors de son agression par son ex-compagnon à la jalousie pathologique. A Boston, elle se retrouve à nouveau entourée de psychopathes et de pervers, à croire qu'elle les attire. Cela fait beaucoup pour une seule femme ! de plus, bien qu'elle soit attachante, j'ai trouvé ses réactions démesurées et son comportement insensé par moments. Je n'y croyais plus et les autres personnages sont tout aussi caricaturaux.
Tandis que la première partie se concentre sur Kate, son passé et son ressenti par rapport aux événements présents, la seconde partie nous fait revivre une partie de l'histoire à travers les yeux du meurtrier. Cette construction semblait intéressante et marchait bien au début mais il s'est vite avéré que cela induisait des répétitions superflues et un ralentissement du rythme. Au moment du dénouement, le rythme s'accélère mais j'ai trouvé la fin décevante et attendue. J'ai espéré un retournement de situation, un rebondissement jusqu'au dernier moment mais j'ai dû me rendre à l'évidence : l'auteur amène cette fin tout au long du roman et je n'ai pas été surprise. Et surtout, je n'ai, à aucun moment, trouvé ce polar angoissant. Cependant, le livre est plutôt bien écrit et la traduction est bonne, ma lecture était donc fluide et je l'ai trouvé divertissant et facile à lire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il l'observa un moment, fasciné qu'une enveloppe aussi fragile que la peau suffise à faire tenir les gens en un tout homogène.
Même dans la lumière terne de la lampe, il voyait le sang circuler.
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Des gnomes et des fantômes
Et des petites bêtes aux longues pattes
Et des revenants de toutes sortes,
Délivre nous, Seigneur.

Prière Ecossaise Tradionnelle
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Videos de Peter Swanson (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Swanson
https://www.laprocure.com/product/1439350/swanson-peter-huit-crimes-parfaits https://www.laprocure.com/product/1477090/swanson-peter-neuf-vies
Huit crimes parfaits - Editions Gallmeister Neuf vies - Editions Gallmeister Peter Swanson
"Rappelez vous de "Huit Crimes parfaits" de Peter Swanson, un auteur qu'on a découvert il y a quelques années et qu'on suit avec beaucoup d'intérêt à La Procure. Chacun de ses livres, chacun de ses romans policiers, est une petite merveille. Un peu à la Agatha Christie justement, avec celui là en particulier (...)." Marie-Joseph, libraire à la Procure de Paris
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