Châteaux Bordeaux, tome 10 : Le groupe

12 ans se sont passé depuis qu'Alexandra Baudricourt a relevé le domaine familial du Chêne Courbe. Elle cherche des débouchés pour son vin mais les problèmes s'accumulent.

La fin du premier cycle se terminait en happy-end. Malheureusement le bonheur semble assez éphémère pour Alexandra. Tromperie, trahison, complot... jusqu'à son couple qui bat de l'aile, rien ne va plus. Une surenchère de problèmes qui s'accumulent dans cette série œnologique à rebondissements.
Je trouve un petit moins bien niveau dessin avec quelques visages aux traits fluctuants où disgracieux.

De retour d'un voyage d'affaires au Japon, Alexandra lie connaissance dans l'avion avec le passager voisin, certes sympathique, mais aussi indiscret, puisqu'il lit par-dessus son épaule le texte qu'elle rédige. Elle apprendra qu'il dirige un groupe d'export et qu'il pourrait lui donner de précieux conseils. Pourtant, à peine est-elle rentrée à la propriété qu'elle croule déjà sous les ennuis : son couple bat de l'aile, plusieurs problèmes mettent en péril les nouvelles récoltes, quelques personnes l'assignent même en justice.
L'album s'ouvre sur un prologue dramatique : un accident d'hélicoptère. On apprendra que Maxime, le chef de culture du « Chêne courbe » y a perdu la vie, mais aussi la fille d'un propriétaire voisin, concurrent du domaine.
Du temps a passé, puisque, dans le tome précédent, Alexandra venait d'accoucher, et, dans celui-ci, son fils est déjà grand. On découvre aussi que l'amour de Nicolas, qui avait pourtant résisté à moult contrariétés, s'est érodé. Pourquoi ? En raison des problèmes de santé de leur enfant ?
En tout cas, on voit Alexandra courir dans tous les sens, affronter des tonnes de contrariétés et quand elle demande un peu d'aide à son mari, il est aux abonnés absents. Quant à elle, on dirait qu'elle n'est pas indifférente au charme de Jean-François Tacles.
On ne peut pas encore se forger une opinion à propos de l'histoire. Tout comme dans le premier volume, les auteurs se contentent de mettre en place certains éléments qui seront sans doute développés par la suite. Ce qui est certain, c'est que cette pauvre Alexandra n'est toujours pas tirée d'affaire. Les problèmes et calamités en tout genre continuent à s'abattre sur elle.
Le découpage est assez original. Il y a beaucoup d'incrustations, de nombreux cadres sont obliques, ou même circulaires, la taille des vignettes varie souvent.
Je suis toujours charmée par les décors, tels la Place de la Bourse à Bordeaux, ou un vieux phare à l'estuaire de la Gironde. En revanche, j'ai trouvé les visages franchement ratés la plupart du temps. Ils sont même laids à mon avis !
J'ai aussi ressenti une impression de déjà vu avec l'aventure de Nicolas, qui me rappelait celle de François dans un des volumes de la série parallèle « A table ! »
Je ne suis donc pas vraiment convaincue. J'attends la suite.

Le groupe est le dixième album de Châteaux Bordeaux et ouvre un nouveau cycle. Alexandra revient de Chine dépitée, sans avoir réussie à vendre ses vins. A son retour au domaine, les catastrophes s'accumulent. Après une digression avec A table, Eric Corbeyran et Espé reprennent la série principale. L'intrigue est dans la lignée des albums précédents, la surprise en moins. Les dessins sont un ton en dessous.

C'est le début de la saison II de Châteaux Bordeaux. On retrouve Alexandra et le Domaine du Chêne Courbe 12 ans plus tard. Des coups fourrés, des coups en douce, des trahisons et un procès en vue, Alexandra a du pain sur la planche pour démêler le vrai du faux et pouvoir avancer dans sa quête pour devenir une des plus grande propriétaire de vignes du Bordelais.
On fait la connaissance de plusieurs nouveaux protagonistes et leurs portraits sont encore un peu flous. Nous verrons de quel bois ils se chauffent dans les prochains épisodes...

Début d'un nouveau cycle pour Alexandra avec son lot de drame (accident d'hélicoptère), de sabotage, d'adultère...bref un vrai soap opera en BD!
Dans le style, c'est pas mal du tout. Classique tant sur le dessin que le scénario.