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Franz Eberhofer tome 1 sur 3
EAN : 9782375610572
Mirobole (17/03/2017)
3.36/5   121 notes
Résumé :
Bienvenue dans le village de Niederkaltenkirchen, Bavière, pour une comédie policière haute en couleur. Le commissaire Franz Eberhofer, viré de Munich pour raisons disciplinaires, se la coulait douce dans sa bourgade natale : les patrouilles finissaient invariablement devant une bière chez Wolfi, en promenade avec Louis II – son chien –, dans la boucherie de son copain Simmerl ou à table avec sa mémé sourde comme un pot. Ça, c’était jusqu’à ce que les membres de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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sur 121 notes
Suite à des comportements aussi dangereux qu'inacceptables, le commissaire Franz Eberhofer a été contraint de quitter la capitale bavaroise. Adieu Munich et bonjour Niederkaltenkirchen, le village qui l'a vu naître. Pas trop chagriné par cette mesure disciplinaire, Franz mène une vie paisible auprès des siens : le papa fumeur de joint, la mémé cuisinière hors pair, accro aux promotions et sourde comme un pot et Léopold, son frère détesté. Installé avec son chien, Louis II, dans l'ancienne porcherie familiale qu'il tente de rendre à peu près habitable, le policier a aussi retrouvé ses copains d'enfance avec lesquels il partage repas copieux et soirées arrosées. Une plaisante routine perturbée lorsque le flair de Franz est titillé par la multiplication des décès dans la famille Neuhofer. On a beau le traiter de fou, le commissaire est persuadé qu'il y a anguille sous roche. Et même si la belle Mercedes, fraîchement arrivée au village, lui fait tourner la tête, il tente de se concentrer sur son enquête, bien décidé à trouver celui qui décime les Neuhofer.

Une comédie policière allemande ? Warum nicht ?
Ici, l'enquête est vraiment secondaire.
On lit Choucroute maudite pour faire connaissance avec la famille Eberhofer, à commencer par Franz, flegmatique, porté sur la bonne bouffe locale, toujours partant pour une bière, volontiers pénible avec sa hiérarchie. Suivent un père soixante-huitard attardé, une grand-mère au caractère bien trempé, un frère heureux en affaires (sa librairie attire les foules) et malheureux en amour. Les autres habitants du village sont à l'avenant, tous hauts en couleurs.
On lit aussi Choucroute maudite pour se régaler (par procuration) des spécialités bavaroises. On irait bien goûter au strudel aux pommes ou aux quenelles de pommes de terre de la mémé !
Et puis surtout, on lit Choucroute maudite pour se marrer. Rita Falk a bien travaillé le côté comédie de son roman. Entre situations ubuesques, dialogues de sourds, réflexions bien senties et personnages loufoques, on ne s'ennuie pas une seconde dans les rues de Niederkaltenkirchen.
Verdict : Nicht ernst aber sehr lustig. Zum lesen !
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Une écriture nerveuse et dynamique (mais d'un style discutable), pour raconter pas grand-chose à propos de gens pas très intéressants...
On a affaire à une enquête déprimante menée par un type déprimant qui vit dans un endroit déprimant à savoir un trou paumé au fin fond de la Bavière. La traduction pêche un peu en voulant trop coller au texte initial. Par exemple, en France, (contrairement à l'Allemagne où c'est assez courant), on ne met pas des articles définis devant tous les noms, prénoms et membres d'une famille... du coup, c'est assez bizarre et pas naturel du tout en français. On sent bien que les traducteurs ont fait de leur mieux pour respecter l'esprit d'origine et c'est vrai que l'humour - si on aime ce genre d'humour - est assez bien retranscrit. J'ai bien aimé le début (original et loufoque) mais très vite, je me suis ennuyée dans ce milieu de beaufs avec une histoire qui tourne sur elle-même... Je me suis arrêtée quand l'enquêteur se montre trop stupide pour comprendre les évidences qui crèvent les yeux. C'était trop pour moi. Cela dit, je constate que la majorité des lecteurs ont aimé, alors...
Lien : https://www.babelio.com/list..
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« Winterkartoffelknödel » est le titre allemand original de ce polar du terroir bavarois et humoristique, bouquin qu'à l'occasion on peut également utiliser comme livre de cuisine, puisque la recette du titre y figure (e.a.).

C'est la première enquête du commissaire Franz Eberhofer, muté par sanction disciplinaire, de Munich à son village natal.
À Niederkaltenkirchen donc, Franz mène une vie plutôt tranquille de célibataire de la quarantaine entre son Papa (ancien éleveur de porcs, passionné des Beatles et fumeur de joints), La petite Mémé (sourde à son grand âge, faisant la chasse aux articles de toute sorte à prix réduits et surtout excellente cuisinière), son frère Léopold, dit « le lèche-cul », son chien Louis II et ses copains-buveurs-de-bière...
Jusqu'au jour où Franz estime que quatre morts par accident dans une même famille du patelin, c'est un peu trop pour pouvoir être définis comme des « simples » destins tragiques.
Et quand, de plus, arrive alors une belle bourgeoise qui met les yeux des hommes du bourg sur tiges... la vie peinarde du commissaire va devenir (presque) effervescente.
Tout ça n'empêchera pourtant pas ce pataud de Franz à se jeter, langue pendante, sur les saucisses, choucroute, patates et strudels de sa Mémé !

L'intrigue est bien là, bien que plutôt mince et sans réel suspens, dans ce récit qui raconte, dans un langage familier et de façon truculente, les existences de quelques ostrogoths à la campagne bavaroise. Une pochade picaresque qui ne m'a peut-être pas complètement séduite, mais qui m'a assurément bien fait rigoler !
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Premier tome de la série des Franz Eberhofer mais seconde lecture d'un Rita Falk pour moi car à l'époque où j' avais trouvé bretzel blues, choucroute maudite était en rupture de stock mais cela n'a en rien gêné ma lecture, a juste apporté des réponses à quelques questions sur la bio de Franz.

Flic débonnaire allemand dont le pendant français pourrait être Berurier mais sans son San Antonio; on retrouve notre flic de campagne avec ses déboires tant au sein de sa famille que lors des son enquête mais dont il sait se tirer à merveille.
Tome trois dans ma PAL et qui devrait vite être lu.


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Le fin fond de la campagne bavaroise, il n'y a que cela de vrai, du moins, pour le commissaire Eberhofer. A la suite d'un léger souci professionnel - très léger - il a été décidé de le mettre au vert. Enfin, disons qu'à ce stade, ce n'est plus du vert, mais le désert vert. Les choses ont été bien faites : à Niederkaltenkirchen, vit aussi la famille du commissaire. Son père, d'abord, est un fan absolu des Beatles ce qui rend la cohabitation avec son rejeton un peu délicate. Sa mémé, sourde, est une excellente cuisinière et il en profite largement. Elle est aussi une inconditionnelle des promotions en tout genre - comment lui faire plaisir ? une promo ! Reste Leopold, frère aîné du commissaire, fils chéri de la famille, mariée à une belle roumaine - vive l'union européenne.Il ne se passe jamais rien, dans ce patelin, au point que pour occuper le commissaire, on va presque le renvoyer à la circulation, avec des conséquences inattendues et drôles. Il faut dire que le commissaire, que l'on aurait tendance à qualifier trop vite de danger public, est très soucieux de la sécurité de ses semblables, et de sa capacité à enquiquiner ceux qui veulent le contraindre à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire. Ah, si, pardon, quatre décès successifs ont eu lieu, quatre décès dans une même famille. Non, ce ne sont pas des meurtres, pas du tout, ce sont des accidents et un suicide. Il est vraiment des familles qui sont frappés par le sort.Ce n'est pas l'enquête qui est l'intérêt principal de ce livre, c'est la personnalité d'Eberhofer, qui décide d'enquêter à sa manière, et pas tout le temps, pour faire toute la lumière sur es étranges coïncidences et sur les profits certains que certains en ont tiré. Oui, le commissaire est parfois bien plus préoccupé par sa vie sentimentale à laquelle il tente de donner un semblant d'existence que de tout savoir sur ses meurtres qui ne préoccupent plus grand monde - puisque la famille Neuhofer n'existe plus du tout. Sa non-enquête l'emmène pourtant très loin - heureusement qu'il n'était pas seul sur le coup et que certains coupables ont tous les défauts des méchants de série B. L'on est un polar humoristique et culinaire ou on ne l'est pas. La preuve : les recettes nous sont données à la fin du livre.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je finis par trouver tous mes trucs et retourne à la voiture. Évidemment, j’ai laissé les clés sur le contact puisque la Mémé restait dedans. Et il s’avère que c’est une idée à la con : la Mémé s’est endormie et impossible d’ouvrir les portières. Elle a dû activer la fermeture centralisée pour ne pas qu’on la vole. Quand on connaît la Mémé, on sait qu’il n’y a rien à faire. Ni taper aux vitres, ni crier. Attendre est la seule solution. Alors je tourne autour de la voiture avec le chariot à cause du froid. Je ne veux pas trop m’éloigner (j’aurais pu aller boire un café au bistrot de chez Obi, mais non, parce que la Mémé aurait très bien pu se réveiller un court instant durant mon absence). Donc, pendant deux heures et demie, je fais le tour de la voiture avec mon chariot. Le gars de la sécurité vient me voir et demande si j’ai besoin d’aide. Je lui montre ma carte de police et déclare que je travaille sous couverture. Il me dit que je ne suis pas très discret. Et je lui conseille de disparaître parce qu’il est le seul à se faire remarquer.
Bon, la Mémé finit quand même par se réveiller. Elle ouvre la portière. Dehors, il fait déjà noir comme dans un four et en me voyant elle hurle : « Bon sang de bonsoir ! Qu’est-ce que tu as fabriqué là-dedans si longtemps ? »
Doux Jésus !
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Bon, aujourd’hui je vais chez Simmerl (le mardi, c’est le jour où on tue le cochon, donc : boudin et saucisse de foie). Et là, je tombe encore sur ce bonnet de fourrure, devant la porte. Juste devant la porte d’entrée de la boucherie-charcuterie, il y a ce bonnet. Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé. Non, sans doute pas. Donc, on était mercredi (ou jeudi, peu importe). En tout cas, je faisais ma promenade avec Louis II, comme d’habitude. Il nous a fallu un tour de 1-17, mais ça n’a aucune importance ici. En fait, Louis II trottait tranquillement devant moi comme d’habitude et, d’un seul coup, il a senti un truc. Il m’a devancé, a ramassé quelque chose au sol et l’a gentiment déposé aux pieds de son maître.
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Comme la Mémé en est au stade du raisin sec, toutes les parkas sont beaucoup trop grandes. Une gentille vendeuse avait dit que si on ne trouvait rien, on pourrait regarder au rayon jeunes. parce que c'est taillé plus petit, il y aurait des articles tout à fait corrects qu'on ne dirait pas fait pour les jeunes. (...)
Ensuite, on rentre. La Mémé déballe sa nouvelle parka et l'enfile. Elle lui va comme un gant, elle est noire et derrière, en lettres orange, on peut lire : "Big girls have more fun".
Doux Jésus !
Mais de toute façon, la Mémé ne parle pas anglais.
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Ce vieux psychopathe de Franz Eberhofer tire au clair, quasiment en vacances complètement zen, toutes les affaires non élucidées de ces dernières années. Ca coule bien sûr comme du petit lait.
Oui, et il est poli Moratschek, incroyable. Il est vrai que c'est la crème, cet homme. Mais ça, je crois que je l'ai déjà raconté.
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Le bonnet était toujours par terre et ne bronchait pas. Si je ne connaissais pas si bien Louis II, j’aurais pu douter que le bonnet ait survécu. Alors la femme a pris dans ses bras la bestiole inerte, a nettoyé les feuilles mortes collées à ses pattes et a tourné les talons, très en colère. Je me suis d’ailleurs demandé comment une créature aussi délicate pouvait claquer des talons de la sorte… Mais bon.
Comme je l’ai précisé, cet incident nous avait mis en retard de huit minutes sur notre meilleur temps et c’était vraiment fâcheux.
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