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Chroniques de San Francisco tome 8 sur 9

Michèle Albaret-Maatsch (Traducteur)
EAN : 9782879297446
316 pages
Editions de l'Olivier (26/05/2011)
3.79/5   387 notes
Résumé :
Chroniques de San Francisco, huitième saison. Pour notre plus grand plaisir, Armistead Maupin ajoute un tome de plus à sa célèbre saga en renouant avec un des personnages charismatiques des Chroniques : Mary Ann Singleton. Après vingt ans d’exil à New York, Mary Ann revient sur les lieux de sa jeunesse à San Francisco. Trompée par son mari, atteinte d’un cancer, elle a décidé de se battre pour changer de vie. Elle est hébergée par son ami de toujours, Michael « Mous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 387 notes
Dans ce huitième volume, Mary Ann revient à San Francisco après 20 ans passés sur la côte Est. Personnage principal dans les premiers tomes de la série, elle avait peu à peu laissé la vedette à Michael (Mouse) Tolliver, pendant qu'elle-même allait tenter sa chance comme star du petit écran à New York. Une chance qu'elle n'a pas vraiment rencontrée, et elle s'en revient à San Francisco, meurtrie dans son corps et dans sa tête. Trompée par son mari et atteinte d'un cancer, en proie au doute et à la culpabilité (elle s'en veut toujours d'avoir "abandonné", à l'époque, ses amis, son premier mari Brian, et Shawna, leur fille adoptive), elle espère guérir ses blessures auprès de Michael. le temps a passé, Madame Madrigal a plus de 80 ans et se fragilise, Michael a la soixantaine bedonnante mais est toujours heureux avec Ben, son jeune mari, Brian parcourt le pays au volant de son mobile home, Shawna tient toujours son blog sur la sexualité, pendant que Jake, apparu au tome précédent, se prépare à son opération de changement de sexe, et que DeDe et D'Or font une réapparition accessoire. Nous sommes désormais en 2008, Obama a été élu, internet et Facebook font partie du quotidien. Maupin, comme toujours, s'adapte à l'époque et à l'âge de ses personnages. Si chacun se tracasse un peu plus pour sa santé, il y a toujours les mêmes craintes de ne plus plaire, de ne plus être aimé, de ne pas être aimé pour ce qu'on est. Seule Anna Madrigal semble au-dessus de ces préoccupations, et se contente de diffuser sa sagesse et sa sérénité à ses enfants de coeur.

Après "Michael Tolliver est vivant", plus introspectif et écrit à la première personne, on renoue ici avec la marque de fabrique des "Chroniques" : une succession de chapitres courts avec beaucoup de dialogues, passant d'un personnage à l'autre, entremêlant de petites intrigues qui n'ont au départ aucun lien entre elles mais qui finissent par se rejoindre en une seule, en l'occurrence une sombre histoire liée à un vieux secret partagé uniquement par Michael et Mary Ann.

Bon alors les ficelles sont un peu grosses, ce n'est pas ultra-palpitant ni vraisemblable, mais cette saga continue à me faire sourire et oublier le temps de quelques heures la grise époque que nous traversons. de l'humour, des joies et des peines, de la nostalgie, de l'amour un peu fleur bleue ou épicé, des amitiés à toute épreuve, quelques observations bien balancées, des personnages attachants,..., une petite bulle de bien-être dans ce monde inconfortable.
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C'est en 2009, année de tous les changements dans ma vie, que j'ai découvert les aventures des habitants du 28 Barbary Lane crées par Armistead Maupin dans ces célèbres Chroniques de San Francisco. Je venais de terminer les six premiers tomes quand le septième est sorti. Je l'ai lu comme les autres, il était évident pour moi que je lirai ce huitième opus.


Ma mémoire étant ce qu'elle est, je serai bien incapable de vous résumer chaque tome de leurs aventures mais je dois dire que c'est avec plaisir que j'ai retrouvé tous ces personnages qui me sont devenus un peu familiers. Tout s'est mis en place facilement, j'ai avec plaisir retrouvé mes marques.


Mary Ann a surpris son mari en plein ébats sexuels sur skype. Imaginez-vous un instant à sa place, ça doit tout de même être violent comme image… de plus, on vient de lui diagnostiquer un grave problème de santé, c'est donc très logiquement qu'elle revient auprès de son grand ami Mickaël chercher soutien et réconfort. Ce dernier a désormais la soixantaine, il est toujours marié avec Ben de vingt ans son cadet. Mme Madrigal reste égale à elle-même, sage et bienveillante envers tout son petit monde, malgré son âge très avancé. Jake, apparu dans le précédent volume, est en attente de son opération et veille au bien-être de la vieille dame où peut-être est-ce l'inverse, allez savoir… On retrouve aussi Shauna, fille adoptive de Mary Ann et du regretté Brian. Les deux femmes n'ont gardé quasiment aucun contact.


Dans ce nouveau volume, l'auteur croque une nouvelle fois son époque. Tout y est évoqué. L'élection d'Obama, la proposition N°8, Internet et ses dérives, Facebook et ses risques (demandez à Mary Ann !). Shauna est l'auteur d'un blog très en vue ou elle évoque entre autre sa vie sexuelle, ce qui n'est pas forcément du goût d'Otto son compagnon du moment. Il traite aussi de la fidélité dans les couples, hétéros ou homos, la peur de l'engagement, l'acceptation de soi ou le rejet de ce que l'on est vraiment… Autant de thèmes qui trouvent échos en nous ou autour de nous. de plus, il y a toujours l'humour et le parler vrai qui font le charme de cette série.


Le tour de génie d'Armistead Maupin est d'avoir imaginé une intrigue secondaire qui va se révéler être l'intrigue clé du roman. En ingénieux feuilletoniste, il boucle ici une histoire que l'on croyait bouclée mais qui ne l'était pas. Au final, tout se recoupe, tout se tient pour le plus grand plaisir du lecteur. Personnellement, je trouve que ce n'était pas toujours le cas de certains volumes. J'ai aussi trouvé amusant le clin d'oeil furtif de l'auteur à Gabriel Noone, héros de son roman Une Voix dans la nuit, façon de relier ce dernier à l'univers des Chroniques.


Mary Ann en automne pour une attachante Mary Ann à l'automne de sa vie ? Sans doute. Mais pour moi, elle est plutôt à l'aube d'une nouvelle vie.


Croyez-moi, il y a une vie après soixante ans, si, si…
Croyez-moi, ils reviendront, si, si…


Vous l'aurez compris, ce fut pour moi une lecture très agréable, idéale sur la plage, les doigts de pieds en éventail.




Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Les Chroniques de San Francisco m'ont toujours beaucoup amusé et je me faisais une joie de retrouver les personnages d'Armistead Maupin.

Pourtant je ressors de cette lecture avec un bilan plutôt mitigé car j'ai eu l'impression ici d'un tome de trop.

Le personnage de Mary Ann me plaisait beaucoup lors des premiers tomes puis ensuite elle m'avait beaucoup déçu... Souvenez-vous, elle avait pris un peu la grosse tête et avait quitté son mari et sa fille adoptive pour partir a New York où elle avait épousé un homme riche. Je pense que je n'ai pas été la seule à être déçue car j'ai eu l'impression qu'avec ce livre, l'auteur essaie de réintégrer Mary Ann, de la faire redevenir la gentille jeune femme qu'elle était. Et pour moi ça n'a pas pris....

Michael reste mon personnage préféré et même avec ses soixante ans, il me fait toujours rire.
La vieille Anna est toujours là, et j'avoue que je suis surprise qu'elle soit toujours en vie car dans le premier tome, trente ans auparavant c'était déjà une vielle femme.... En même temps, la saga ne serait plus la même sans elle!
D'or et DeDe sont toujours fidèles à elle même c'est a dire complétement déjantées et drôles et ça m'a fait plaisir de les retrouver aussi.
Par contre, les nouveaux personnages me plaisent moins. Je veux parler de Jake et de Shawna. Je trouve que cette nouvelle génération est bien moins attachante que celle d'avant.

Enfin, je suis un peu déçue par le ton du livre. Les précédents tomes m'avaient fait franchement rire mais avec celui ci j'ai a peine souri quelques fois.... Petite déception donc mais toujours aussi ravie de retrouver les personnages chers à mon coeur!
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Absolument addict aux chroniques de San Francisco, c'est avec beaucoup d'appréhension que je me suis plongée dans ce huitième tome. Et je dois avouer que dix ans après ma dernière lecture, le charme opère toujours, je n'ai pas vu le livre défiler. Les personnages sont toujours aussi attachants, vrais et égaux à eux même. Un pur régal ! J'aimerais tellement relire ces chroniques pour la première fois !!!!!
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Blessée dans son coeur et dans sa chair, Mary-Ann revient panser ses plaies à San Francisco, avec dans ses valises la lourde culpabilité d'avoir abandonné ses amis il y 20 ans de cela. Mais Mouse, son ami de toujours, ne lui en veut pas et l'accueille à bras ouverts dans la maison qu'il partage avec son mari Ben. C'est l'occasion pour les deux sexagénaires de renouer les liens distendus, de se souvenir du passé et de parler de l'avenir.


C'est toujours un plaisir de retrouver les personnages des Chroniques de San Francisco même s'ils ont pris de l'âge et doivent désormais affronter des problèmes de "vieux": cancer, libido en berne, impuissance, prises de poids,etc. Mais ils sont touchants ces héros fatigués et n'ont perdu ni leur goût de vivre, ni leur humour. Même si le ton est plus nostalgique, plus doux-amer, cet épisode est un bon crû. MAUPIN donne des nouvelles de Mme Madrigal, Shawna, D'or et DeDe, renoue avec une intrigue à suspens comme fil conducteur du récit et ancre encore une fois son histoire dans le temps présent avec Facebook, l'élection d'Obama, la loi contre le mariage gay, etc.
Alors bien sûr, ce n'est plus la franche rigolade des débuts mais on passe un bon moment, comme lorsqu'on retrouve des amis après une longue absence. Les fans de la série auraient tort de s'en priver!
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critiques presse (2)
LeSoir
29 juin 2011
Au-delà des clichés, parfois présents malgré tout à travers quelques détails de la vie quotidienne, le romancier englobe la plupart de ses personnages dans une bulle de bien-être que les pires malheurs ne parviennent pas à faire éclater.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Liberation
27 juin 2011
Alors peu importe que le suspense ne soit pas le fort du romancier - a-t-on jamais regardé Desperate Housewives pour les intrigues policières ? L’essentiel, ici, reste de savoir comment se portent ces personnages pour lesquels on garde quelque chose comme de l’affection. Parce qu’on les connaît de longue date.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation

"Tu me connais. Personnellement, un yaourt et un demi-sandwich, ça me va très bien.
- C'est pour ça que tu es encore si mince et si jolie."
C'était une remarque tellement adorable qu'elle ne put retenir ses larmes.
"Excuse-moi, bredouilla-t-elle en s'essuyant les yeux. Je te promets que ce ne sera pas comme ça.
- Oh, arrête !
- Quoi ?
- Evidemment que ça va être comme ça. On est en train de dire adieu à ton utérus. Il nous faudra bien verser quelques larmes si on veut faire ça décemment."
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Mary-Ann avait déjà entendu deux des femmes, énormes et blanches comme des cachets d'aspirine, papoter gaillardement dans les vestiaires. Les sonorités gutturales de leur langue lui avait paru aussi étrangères qu'une épilation du maillot l'était à l'évidence pour elles.
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Notre amie Barb s'est fait retirer l'utérus, l'été dernier. Et c'est ce qu'elle nous a sorti :"D'accord, on me retire le porte-bébé, mais au moins on me laisse la salle de jeu."
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«Ce que l'on dit, reprit Anna qui n'avait pas perdu le fil, c'est qu'il y a trois âges chez l'homme : la jeunesse, la quarantaine et le "Vous êtes superbe".»
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Elle ne protesta pas. Elle dormit entre eux deux, dans leur grand lit conjugal, comme un enfant qui cherche à se protéger du père Fouettard. Elle comprit que si la mort la pourchassait depuis des semaines, en tout cas, ce n'était pas comme elle se l'était figuré. La camarde avait trouvé sa proie qu'elle cherchait dans le pavillon du jardin et lui avait accordé un délai supplémentaire. Ce qu'elle allait faire du temps qui lui restait dépendait entièrement d'elle. Elle sombrait dans ce bunker de corps chauds et vivants quand il lui vint à l'esprit que sa peur de mourir avait laissé vraiment bien peu de place à la joie de vivre.
Tout baigne, se dit-elle. Tout baigne.
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Vidéo de Armistead Maupin
Qu'y-a-t-il de plus fort que la littérature pour raconter ce qui fait l'essence de nos vies ? Pour l'écrivain, aucune existence n'est ordinaire et tous les éclats du réel qui nous atteignent, chaque événement, toutes les émotions, forment une inestimable matière première pour l'écriture. Mais l'acte d'écrire n'est-il pas, en lui-même et au-delà des thèmes qu'il aborde, le grand sujet de la littérature ? Qu'il s'agisse de raconter la vie des autres ou la sienne, c'est la manière qu'on aura choisie pour l'écrire – le style, le ton – qui fera l'oeuvre. Choisir d'écrire pour dire n'est jamais un acte anodin. Armistead Maupin et Natasha Trethewey
+ Lire la suite
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