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Chroniques des secondes heures d... tome 2 sur 4
EAN : 9782491069056
437 pages
Jhelil Azael (18/06/2019)
4.7/5   15 notes
Résumé :
« Tandis que le rire du Fléau de Feen se perdait dans la tourmente, le Liokûmkän fendait les flots, propulsé par toutes ses rames, ses voiles gonflées à craquer. Guidé par l’homme de bossoir et la vigie, le capitaine était concentré sur la navigation, cherchant son chemin parmi les hauts-fonds, hurlant des ordres auxquels l’équipage répondait avec une incroyable discipline. »

Afin de libérer les terres du Levant, la Conjuration de Tanglemhor doit trav... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce deuxième tome des chroniques des secondes heures de Tanglemhor, on retrouve, soudés par leurs trépidantes aventures, les membres de la conjuration. Leur objectif : détruire l'immonde Empereur du Levant, et pour cela il leur faut atteindre un lieu mythique en déjouant la vigilance des galères impériales. Où qu'ils s'aventurent plane sur eux l'ombre sinistre de Krül, prophète de Naarubsahoun aux mille bouches qui grâce à une funeste magie et des rites effroyables acquiert ici une aura horrifique encore plus immonde que dans le précédent opus. L'infect semi-lacertys et ses sbires exacerbent le charisme des conjurés. Embarqués dans la même galère, ils forment un groupe haut en couleur, attachant, aux éléments disparates et complémentaires. Ici les créatures magiques et humaines font cause commune, et leurs différences sont autant d'atouts. L'ogre, redoutable combattant et créature sensible, intègre, fait oublier son faciès et sa réputation effrayants. L'homme félin, fier, racé, démontre que l'animal possède des valeurs, un sens de la société, voire de l'honneur, qui n'ont rien à envier à l'humain. le nain est un guerrier redoutable, courageux, loyal et plein d'entrain qui sait faire une force de sa taille. L'Ombre, voleur, est aussi un homme de coeur. le prêtre borgne, homme de prières, prend des allures de berserkir dans ses accès de fanatisme, le moine sanchaï, aussi lumineux que le lac qui côtoie son sanctuaire disparu, apporte sa note de sagesse et de spiritualité, ce qui ne l'empêche pas de pourfendre les démons et les ennemis de sa cause par l'esprit et par la lame, quant à Oriana, sa nature intrépide et opiniâtre transcende son statut de princesse vitaliste. Tous les personnages sont ainsi soigneusement développés et très construits. La trame du récit, travaillée, complexe, alliée à une écriture vive, qui manie efficacement suspens et humour rendent cette saga décidément très addictive.
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Après avoir vécu une aventure aussi houleuse sur la terre ferme, il me tardait de découvrir ce que l'auteur nous réservait une fois sur des eaux tumultueuses, et ma foi, je n'ai pas été déçue…

Pour ce second tome, nous embarquons en compagnie de nos farouches résistants à bord d'un navire nommé le Liokûmkän. La destination ? Les terres sauvages de l'Australie. Au cours de leur périple, nos compagnons de voyage devront non seulement apprendre à survivre au milieu de l'immensité océanique capable de faire plier le plus robuste des guerriers mais également à cohabiter dans une paix plus ou moins relative. Toutefois, si la situation à l'intérieur du navire requiert une attention toute particulière, nos aventuriers ne peuvent se permettre de relâcher leur vigilance et doivent régulièrement tourner leur regard vers l'extérieur car d'innombrables dangers rôdent autour du Liokûmkän, sur la mer comme sur la terre. L'heure est donc à la prudence mais aussi à la persévérance mais ce n'est pas si simple lorsque les esprits s'échauffent, que la patience s'effrite et que les coups fusent, et pas uniquement sur les ennemis… Vous l'avez compris, cette traversée est loin de s'apparenter à une petite croisière de vacances ! Entre conflits internes, visites inattendues et troublantes révélations, Oriana et ses compagnons ne connaîtront décidément aucun repos, que ce soit celui du corps ou de l'esprit.

Ce second tome se présente comme l'occasion idéale pour nous rapprocher des protagonistes et en apprendre davantage à leur sujet car quoi de mieux qu'une odyssée à travers les mers et océans pour écouter les récits des uns et des autres sur le pont d'un navire au son du clapotis des vagues ? La proximité forcée des membres de l'équipage et les contacts inévitables vont favoriser la création – voire la dissolution – des liens entre les membres du groupe mais également délier certaines langues. Nous découvrons ainsi les faiblesses des uns et les blessures des autres et c'est avec une réelle émotion que nous entrapercevons de toutes nouvelles facettes complètement inattendues capables autant de nous attendrir que de nous terrifier. L'auteur profite de cet espace relativement restreint pour approfondir non seulement les personnages mais aussi l'ensemble de son univers, nous présentant une histoire d'autant plus riche et surprenante par son intensité. Cependant, si le voile est levé sur certains mystères, le maître de la plume veille à rejeter les pans de ce même voile sur d'autres parties de l'histoire afin de garder savamment mais ô combien cruellement son auteur en otage !

L‘action se trouve bien évidemment toujours au rendez-vous et les combats féroces au goût âcre de sang, de peur et de sueur ne cessent de nous faire frémir d'appréhension… et d'une sorte de fébrilité incontrôlable. En effet, bien que nous assistions aux affrontements la peur au ventre, force est d'admettre que nous sommes rapidement emportés par l'effervescence de l'instant. La puissance dégagée par ces scènes est telle que nous ne pouvons que nous laisser guider par le fil des évènements tout en espérant nous en sortir indemne de la tempête d'émotions qui ne manque pas de nous assaillir à chaque premier sang versé. À vrai dire, je suis une fois de plus émerveillée par la plume de l'auteur qui n'a pas perdu une once de son charme et dont l'intensité ne cesse de croître. C'est ainsi que j'ai été complètement surprise par des retournements de situations assez impressionnants et des apparitions imprévisibles qui m'ont valu bon nombre de souffles coupés ! En réalité, nous pouvons passer du rire à la crainte puis au dégoût en un clin d'oeil et je peux vous affirmer que le Liokûmkän n'est pas le seul à se retrouver balloté par les flots puisque le lecteur connaîtra le plaisir de se faire malmener par les flots de ses propres émotions…

Mais assez parlé du Liokûmkän, il est temps de nous intéresser à notre petit groupe de rebelles qui a pris la bien étrange habitude de nous divertir à chaque occasion donnée.

Si les éléments comme les innombrables adversaires ont décidé de mener la vie dure à notre équipage, il faut admettre que ses membres n'aident pas toujours à apaiser la tempête qui couve sous la surface. Échanges venimeux et prises de bec, frustrations libérées au grand jour, cachotteries et confidences, tout semble bon pour enflammer les passions. Tantôt virulents, tantôt amicaux, nos résistants ne s'épargnent rien et nous font profiter d'un voyage des plus égayants. Avec une touche d'humour rafraîchissante et une pointe de douceur que l'on attribue principalement au duo Oriana/Meldaïn, notre lecture douce-amère n'en devient que plus délicieuse à chaque page. D'ailleurs, c'est un curieux pas de deux que nous offrent ces deux tourtereaux… Toutefois, quel plaisir que d'observer Meldaïn se débattre avec ses émotions ! Les masques ont bien plus souvent tendance à se fissurer mais parfois, un simple aperçu de ce qui se cache derrière suffit à donner des sueurs froides au plus courageux des marins.

En parlant de terreurs et autres horreurs glaçantes, Krül, notre cher Premier vindicateur, n'en a décidément pas fini avec Meldaïn, Oriana et compagnie. Toujours aussi sanguinaire, impitoyable et bien entendu vindicateur, le supposé prophète du dieu de la Vengeance travaille durement dans l'ombre afin de mettre la main sur cette Résistance qui ose contrecarrer ses plans. Cependant – et à mon plus grand bonheur -, nous ferons des découvertes assez étonnantes à son sujet qui nous obligeront à le regarder sous un angle un peu plus différent. Ne vous méprenez pas, le loup ne devient pas agneau mais les informations dévoilées nous permettrons de percevoir en lui quelque chose d'autre qu'un monstre dépourvu d'humanité… Hormis cela, d'autres protagonistes feront bien sûr leur apparition et si je tiens à laisser le plaisir de la rencontre intact, je veux tout de même saluer un certain capitaine qui a eu le don de me donner le sourire à chacune de ses prises de parole !

Pour conclure, L'Odyssée du Liokûmkän nous régale d'une aventure en mer trépidante et captivante à souhait. Écrite d'une main ferme et sûre de ses charmes, l'histoire saura vous attirer jusque dans les cales du navire à la recherche d'une bonne liqueur pour savourer pleinement votre voyage. Alors, qu'attendez-vous pour embarquer sur le Liokûmkän, moussaillons ?
Lien : https://lesoupirduroman.word..
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Azaël, nom d'un petit bonhomme en mousse.
Merci pour ta confiance.

Quand j'ai reçu la proposition d'Azaël Jhelil, via simplement.pro, d'abord, j'ai été surprise, ensuite, j'ai sauté en l'air, puis j'ai accepté. Et j'ai écrit sur mon suivi de lecture, page 83, message #829, je cite : "437 pages orgasmiques m'attendent !". Me suis-je trompé ? Oui. Je plaisante (tu peux respirer Azaël). Cette lecture a été un véritable coup de foudre.

Par les couilles de Laloc - pour reprendre l'expression d'un pirate bien aimé de ma petite personne - cette aventure est une véritable folie furieuse. Et je m'excuse, je retire ce que j'ai pu écrire au sein de la chronique du premier volume. Je ne suis pas sidérée par l'absence de réaction des maisons d'éditions à l'existence de ces Chroniques : j'en suis complètement ulcérée. Et mon ulcère est sur le point de péter à cause de Mharnör !

Un vrai fou furieux, ce personnage, à l'image de cette histoire ; mais on s'en doutait déjà un (petit) peu à la lecture du tome 1. N'empêche qu'ici, on est servi en quantité question folie ! Et histoire d'enfoncer le clou, Azaël nous le rend même attachant, ce bougre balafré ! Infernal. Autant que ce rythme et ce volume entièrement dédié à la traversée de notre fine équipe, à bord du Liokûmkän.

" Chacun fait ce qu'il veut. Je ne me mêle pas de faire le bonheur des autres. Soit ils ont la disposition d'esprit pour être heureux de vivre comme des moutons et ils n'ont pas besoin de moi, soit ils ne l'ont pas et je n'ai pas de temps et d'énergie à perdre à les sortir de la fange dans laquelle ils se complaisent. "

Comment vous dire qu'un voyage à bord du Liokûmkän, c'est d'ordinaire pas de tout repos, mais alors avec un semi-lacertys et son armée de démons aux fesses : ça n'a absolument rien d'une croisière de plaisance ! Sauf pour Mharnör. Alors, prêt.e pour un huis-clos marin ?

Car il est bien question ici d'un huis-clos, qui va nous permettre de faire plus ample connaissance avec chacun de nos conjurés. J'avoue avoir été complètement transportée, le spectre d'un dénommé Benvenuto au-dessus de la tête (coucou J.P Jaworski !). Et si j'avais déjà souligné par le passé la plume merveilleuse de notre cher auteur, aujourd'hui, je réitère mais avec plus de force encore : il s'en dégage un réel caractère, et une finesse... On se laisse volontiers emporter par son courant, on s'y jette, ou plutôt : on s'y glisse comme on se glisse entre les pages de cette odyssée.

On se laisse emporter par les histoires de chacun de nos "héros", et on sera surpris, attristé, profondément touché, au fil des flots, au fil des confessions, des souffrances,... Au fil du présent, on fait défiler le passé et on essaye de tisser celui du futur en luttant contre ce semi-lacertys et son Oeuf maudit... Qui ne va certainement pas se laisser écailler le séant sans rien dire.

Je craignais d'être à la longue ennuyée par le fait que tout se passe à bord d'un navire : que nenni. J'ai même eu le droit à ma petite dose de dragons ! On a pas le temps de s'ennuyer. Et que dire de ces petites excursions du côté de Krul, notre pas gentil préféré ? On le découvre, lui aussi, et personnellement, pas seulement par le biais d'un serviteur ou que sais-je, non non. Nous faisons face à Krul. Nous l'entendons, nous le suivons (on a même le droit à une petite visite guidée VIP des salles de tortures), nous l'écoutons, nous le sentons... Et ça sent la mort à plein pif.

J'ai adoré ce tome 2. J'ai adoré le développement des personnages ainsi que de leur quête, j'adore cette richesse, cette imagination débordante ayant formé tant de territoires, de peuples, et d'espèces différentes. Mais ce que j'adore par-dessus tout... C'est cette force qui ne faiblit pas, jamais, au fil des chapitres et des volumes. Cette force qui pulse du récit entre chaque page et qui nous pousse à poursuivre cette aventure vaille que vaille, coûte que coûte. Une énergie absolument débordante qui me propulse tout droit dans le tome 3.

Parce que sérieusement, clotûrer le tome de cette façon, c'est juste pas possible. C'est encore pire qu'avec le précédent ! L'attente, toujours l'attente : je vais virer dingue. le Fléau de Feenement.Pro " la légende raconte qu'un soir d'avril, un auteur l'a rendu dingue... "

(Et je n'oublie pas de m'incliner face à cette annexe absolument fabuleuse, ça, c'est vraiment la grande classe internationale. Même si j'ai pas trop aimé sur le moment. Parce que je pensais qu'il me restait plus de 10% de pages encore à lire d'histoire. Alors que non. Je tiens à dire que j'ai dû essuyer une petite larmichette intérieure à cette vision. Voilà.)

Tumultueux, tortueux... Les Chroniques des secondes heures de Tanglemhor sont votre pire cauchemar, et vous ne voudrez pas en sortir.
Lien : https://lheritagedesmots.blo..
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L'odyssée du Liokmûkän d'Azaël Jhelil est le second tome des Chroniques des secondes heures de Tanglemhor. Il reprend l'histoire là où le tome précédent, L'oeuf de Tanglemhor, l'avait laissé. À l'origine, ces deux volumes étaient réunis en un seul. Mais devant sa taille, l'auteur a dû se résoudre à le couper en deux parties. C'est cette seconde partie qui constitue le présent tome.

La plupart des éléments présents dans ce livre ont été introduits dans le tome précédent. Celui là met en scène quelques nouveaux personnages, le capitaine du Lyokûmkän Alron Hush et son second Aymar Feyd ainsi que quelques marins qui se distinguent du reste de l'équipage. Au niveau des lieux, les choses sont totalement différentes. Si le tome précédent se situait à l'intérieur des frontières de l'empire du grand vindicateur, ce n'est pas le cas ici où la plus grande part de l'action se situe en dehors. En effet, ce tome raconte le voyage de la conjuration de Tanglemhor, regroupée autour de la princesse Oriana, à destination de l'Australie. C'est donc un voyage qui va nous être décrit. Un voyage avec ses escales, ses obstacles parfois mortels, ses trahisons aussi. Et comme l'empereur Krûl est loin d'être un imbécile, il va tout de suite comprendre de quoi il en retourne. Et donc tout faire pour s'y opposer.


Mon avis :
Ce roman est beaucoup plus homogène que le précédent. En effet, le fil conducteur de ce roman est un voyage. Il va donc principalement se concentrer sur les péripéties. Cela ne signifie pas qu'il en constitue le sujet unique, mais le plus gros de l'histoire s'y rapporte, que ce soit de façon directe ou indirecte. Sur ce plan-là, cette histoire ne diffère pas tellement des autres histoires du genre : un voyage avec des obstacles qui se dressent sur la route des voyageurs, et ces derniers qui y font face avec plus ou moins de bonheur. L'intérêt n'est donc pas dans ce voyage en lui-même, mais dans ce qui se passe autour.
L'avantage de rassembler les personnages en un huis clos (même si un bateau bouge, il est difficile d'en sortir quand il est en mer) permet de mieux s'appesantir sur eux. Dans le tome précédent, qui introduisait ces derniers, ils étaient plongés au coeur de l'action sans que l'on connaisse leurs motivations. Dans ce tome, leur philosophie, leur façon de penser et de là, leur comportement. Ainsi, les personnages de l'Ombre et celui du grand possédé deviennent plus cohérents et logiques. Il y a tout un passé qui explique pourquoi ils font ce qu'ils font, et pourquoi de cette façon.
Un deuxième point intéressant est le vindicateur lui-même. Dans le tome précédent, vu principalement par les yeux de ses ennemis, il n'apparaissait que comme un tyran sanguinaire et cruel dont le seul but était de détruire. Dans ce tome, on entre davantage dans son intimité. Il se révèle être un individu bien plus complexe où le désir de puissance n'est pas sa seule motivation. On découvre qu'il est capable d'amitié. Et il fait également preuve d'un sens politique étonnant, en particulier quand il s'agit de se rallier la population des royaumes conquis. On découvre aussi un large pan de son passé ainsi que la raison, particulièrement ridicule en fin de compte, pour laquelle il a perdu son bras gauche. Son entourage aussi est mieux cerné, gouverné par l'amitié, la cupidité, l'opportunisme ou le simple désir de s'éclater.

Bien que moins riche en rebondissements que le tome précédent, ce roman confirme le talent d'Azaël Jhelil et constitue une suite à la hauteur de « L'oeuf de Tanglemhor ».
Lien : https://wp.me/p9L3xe-6e
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Bonjour à tous les lecteurs des ouvrages d'Azaël Jhelil et à tous les autres que j'invite ici à ouvrir ces pages où se multiplient moult aventures qui entraînent le lecteur dans un vertige tout aussi aventureux.
La vertigineuse (Encore ! Eh oui !) couverture réalisée par Wotan Jhelil à partir de la citation artistique d'une oeuvre d'art est une porte à ne pas manquer : dans couverture il y a ouverture, n'est-ce pas ? L'artiste, tout en épousant l'atmosphère tumultueuse du récit, affirme sa propre expression plastique par sa lecture très personnelle de la fiction qu'il appréhende.
Pour se lancer dans ce 2e tome, il faut absolument prévoir un excellent gilet de sauvetage car la traversée sera plus que mouvementée. Les remous seront violents et de toute nature. N'attendez pas trop d'aide des protagonistes que nous retrouvons avec plaisir ; ils seront bien trop occupés de leur propre survie. Y parviendront-ils tous ? Mais à chacun (e) sa découverte... En avant toute !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'officier leva le bras vers le bosco, qui commanda aussitôt l'arrêt de la manœuvre.
- Arrêtez de me prendre pour un imbécile, exigea le chef corsaire. Qui est ce gars ?
- Je ne vous ai jamais pris pour un imbécile, Capitaine. Mais si vous me posez une question dont vous connaissez déjà la réponse, c'est que vous ne voulez pas vraiment savoir.
Ainsi donc il avait bien deviné : l'accoutrement, la hache exotique, la cicatrice... Le Fléau de Feen était à bord ! Sa présence mettait en péril son équipage et tout ce qu'il avait mis tant d'années à construire !
- Débarquez ! ordonna-t-il au voleur entre ses dents.
- Avec toutes les forces de l'Empire à nos fesses ? Vous voulez rire !
- Débarquez immédiatement ! répéta l'officier d'un ton qui n'admettait aucune réplique.
- Vous le lui annoncez vous-même ? demanda l'Ombre d'un air franchement cynique.
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Oh ! Il aurait aimé se laisser aller à la poésie de l'onde infinie, mais rien n'y faisait. Consumé de hargne, il ne cessait de fulminer contre la présence du prêtre borgne. Trois jours! Trois jours déjà qu'il supportait cette engeance de Feen ! Un grand possédé ! L'incarnation de tout ce qu'un rrënkïn rejetait ! Égarement, aliénation, désinvolture, égoïsme, démence, sorcellerie... !
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_ Shwyss...awiéomaaschemyss ? demanda timidement la jeune femme, craignant de dire une bêtise.
_ Tout juste ! s'exclama le dragon. Du moins, est-ce presque mon nom...Je salue l'effort mais il vous sera sans doute plus commode de m'appeler Shwyss, comme tous les vôtres.
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Les ponts étaient jonchés de membres, de tripes, de têtes, de corps cruellement mutilés. Ces restes macabres disparaissaient çà et là dans le néant, signe épouvantable de la voracité des démons qui délaissaient la bataille pour s'en régaler.
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Chacun fait ce qu'il veut. Je ne me mêle pas de faire le bonheur des autres. Soit ils ont la disposition d'esprit pour être heureux de vivre comme des moutons et ils n'ont pas besoin de moi, soit ils ne l'ont pas et je n'ai pas de temps et d'énergie à perdre à les sortir de la fange dans laquelle ils se complaisent.
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