Frederick Forsyth, on le sait, est et a été un des maîtres incontestés du thriller politique. Il rencontre un succès international dès «
Chacal », grâce à une documentation précise et un sens aigu de l'intrigue. Ces qualités trouveront leur confirmation dans les nombreux romans qui suivront comme «
le dossier Odessa » ou «
Les chiens de guerre ». Ici avec «
Cobra » il récidive. Mais alors
Cobra de quoi ça parle : Ancien membre des services de contre-espionnage, le
Cobra est doté des pleins pouvoirs sur tous les services de l'Etat américain et dispose d'un budget de 2 milliards de dollars pour mettre fin au trafic de cocaïne entre continents. En collaboration avec le gouvernement britannique, il met en place un dispositif planétaire de capture et de destruction des avions.
Je vous le disais l'auteur nous propose là une intrigue complexe, ultradocumentée. de son passé de reporter, l'auteur garde l'efficacité du journaliste, un regard abrupt et sans complaisance. Mais il n'oublie pas l''émotion, qui fait coïncider l'histoire présente avec la vaste fresque des destinées individuelles. Pourtant malgré tout cela,
Cobra n'est pas pour moi son meilleur roman d'espionnage. Et si vous voulez du Forsyth au top alors lisez ces premiers romans."
Les Chiens de Guerre " par exemple, publié en (1974), qui n'est pas sans nous rappeler le travail du grand
Hemingway. Car ce troisième roman de Forsyth est brillant, fascinant. le «
Cobra », par contraste, trop souvent, m'a rappelé les romans d'espionnage de
Tom Clancy en un peu mieux. Tout cela nous donne de la GCA (Grande Cavalerie Américaine ou là Anglaise) de très bonne facture. Et les amateurs du genre devraient y retrouver leur compte car au final ce bouquin reste une lecture rapide, facile et agréable surtout en cette période de vacances estivales.
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