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EAN : 9791035600006
256 pages
Le Serpent à plumes (11/01/2018)
3/5   7 notes
Résumé :
Lisette et Ada sont deux cousines. Lisette aime lire et Ada a tout le temps mal quelque part. Lisette rédige des notices fleuries, pimpantes, pour des brochures commerciales, Ada travaille pour une grande surface et est amoureuse du pharmacien.
Elles s'entendent comme chien et chat, comme le chaud et le froid ; et entre elles, il y a Franz. En août 1988, alors qu'ils écoutaient « Powerslave » d'Iron Maiden, Franz a embrassé sa cousine Ada sur la bouche. Si el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Et puis il y a le canapé de leur enfance. Un matin il est posé devant chez Franz, quinze ans après sa disparition dans un camion-benne. Après quelques jours il disparaît à nouveau. Avant de réapparaître. Et encore.

Cypora Petitjean-Cerf évoque avec humour et précision tous ces doux rêves/fantasmes éveillés qui rythment les vies des gens normaux, qui font leurs courses le samedi matin.

Cypora Petitjean-Cerf est au sommet de son art dans ce roman minimaliste et tendre. La simplicité de ses personnages, de leur vie, de leur passé, de leurs espoirs se lie admirablement avec les enjeux éperdus de l'amour.

J'étais curieuse de découvrir ce roman. Cette histoire de canapé de l'enfance qui réapparaît à l'âge adulte au point d'envahir la couverture du livre cela intrigue.

Il faut dire aussi que je suis toujours très intéressée par les auteurs qui traitent du quotidien ordinaire. On a une part de nous qui s'identifie à une époque, un mobilier, des habitudes de vie, on se rend compte que finalement on a des points communs (ou pas !).

La thématique de la famille est un sujet qui m'intéresse.

Si vous cherchez l'action, les coucheries et les grands voyages passé votre chemin. Par contre si vous aimez les histoires où les petits détails, les petits « rien » viennent modifier le paysage de manière imperceptible, ce roman vous plaira.

J'ai eu l'image d'un vase qui se remplit goutte à goutte et j'attendais qu'il déborde ou se brise. C'est peut-être à cause du titre. le cristal représente, la pureté et la fragilité, mais que cache sa transparence ?

J'ai aussi eu l'image de ces boules de neige qu'on secoue et qui semble s'animer pendant un temps jusqu'à ce que les paillettes retombent, et entre les deux les scènes ne sont plus tout à fait les même.

Les personnages semblent bloqués plus ou moins en 1988… l'adolescence, premier baiser et mort accidentelles des copains. L'histoire se déroule en 2013, ils ont une maison, du travail et vivent en vase clos comme dans une bulle de cristal qui empêche d'entrer en contact, une fragile barrière de protection.

Ce qui frappe dans ce roman, c'est l'absence de parents adultes de plus de 40 ans. Les parents d'Ada, Lisette et Franz sont morts du cancer. Ils sont omniprésents par l'éducation qu'ils ont donnée à leurs enfants. C'est peut-être cela qui donne cette impression d'image figée. Plus de nouveaux conseils, pas d'évolutions. Leur mort n'a pas suffit à émanciper ces jeunes adultes (35-40 ans).

Ces trois cousins se sont fait une image du monde et ont continué à fantasmer sur des possibles sans arriver à surpasser certaines barrières jusqu'à ce printemps 2013.

On ne voit pas non plus les parents de Gretchen, Anne-Céline, Cyril, M. Paillet ou M. Christophe Renard…

Gretchen, elle aussi est bloquée dans une relation toxique, elle aussi va bénéficier de cet air printanier pour évoluer. Petit bémol il y a des petites incohérences autour d'Emile (vocabulaire et connaissances), comme pour montrer qu'il n'a pas une évolution normale.

J'ai adoré le personnage d'Anne-Céline, fille de la terre, avec son langage fleurie, qui ne s'embarrasse pas de considérations protocolaires.

Les personnages masculins sont très coincés dans leur quand à soi, ce sont les filles qui doivent avoir les initiatives et faire le premier pas. On notera qu'il y a un personnage qui n'apparaît qu'avec son prénom et un autre avec juste une initiale.

Il y a le petit côté de réalisme magique avec le canapé qui apparaît et disparaît, il y a toute la pensée magique des personnages qui cherchent des signes. On a par exemple Lisette qui se raccroche à son vieux maillot de bain anglais puis à la salopette de Anne-Céline, il y a la partie onirique (rêves nocturnes et rêves éveillés), il ya les messages subliminaux des publicités et autres.

Un autre détail a attiré mon attention celui du miel… j'ai bien sûr pensé à « on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre » non plus sérieusement, c'est l'histoire des tartines : tartines de miel, tartines de fromage, tartine de fromage au miel. Finalement petit à petit, on teste, on découvre et on apprend à aimer de nouveaux goûts… une jolie métaphore pour ce que vivent les personnages.

Il y a l'idée de constance. Dans un premier temps, on à l'impression que rien ne doit bouger pour être heureux. Et même lorsqu'ils constatent qu'ils ne sont pas heureux ils ont du mal à tourner la page.

Je n'ai pas spécialement aimé les personnages au début car ils ne sont pas présentés comme des personnes sympathiques (la lectrice que je suis est difficile !). Ils se parlent mal à eux même et aux autres. Petit à petit mon ressenti à évolué en même temps que ce que je découvrais sur eux.

Leurs pensées intimes prêtent parfois à sourire, ils se retrouvent dans des situations drôles ou grotesques, et l'humour n'est pas le ton adopté pour raconté leurs aventures, il est juste là pour alléger certains sujets graves. Je n'ai noté aucune ironie dans le texte, quoique… que penser du nom du domaine du « grand gland » ou d'autres patronymes? J'ai eu l'impression qu'il y avait une certaine distance avec l'objet d'étude.

J'ai aussi aimé l'idée que tous les personnages se mettent à écrire au même moment des choses différentes mais avec le même but se faire du bien.

Les roman est divisé en cinq parties et à l'intérieure de chacune les bouts d'histoires sont simplement séparés par un astérisque.

Une coïncidence veut qu'en ce moment je sois repartie sur « la poétique de l'espace » de Gaston Bachelard (suite à des émissions de radio) et j'ai tout de suite fait le lien avec ce roman. Dans « Comme le cristal » il y est question de maisons et Gaston Bachelard nous en parle aussi.

Il y a Ada avec sa maison en zone inondable, en face de l'Intermarché où elle travaille. A un certain moment elle va se mettre à nettoyer, ranger, explorer sa maison de l'entrée au grenier, le moindre placard, tiroir ou carton va y passer, pour son grand soulagement. Et pourtant elle ne connait pas le travail de Marie Kondo !

Il y a Franz qui a acheté il y a bien des années un pavillon dans le même domaine où il habitait avec ses parents. Il va aussi repenser de la cave au grenier la décoration et le rangement de sa maison.

Il y a lisette qui elle a acheté hors du village natal et qui a acheté une vieille bâtisse qu'elle a transformé en gîte (famille de substitution ?). Elle c'est sa garde robe qu'elle a vidé et modifié (d'ailleurs elle passe sont temps dans sa piscine par tous les temps !)

Gretchen va rechercher dans sa cave une partie cachée de son passé, et quelle va partager avec son fils puis avec les autres, ces tableaux, ses oeuvres (là je le relierai à sa maternité très compliquée). Elle va pouvoir être fière de sa création : son fils. Elle sort beaucoup de choses de son four, de sa camionnette… L'état du pain et des pâtisseries sont des reflets de ce qu'elle vit.

Vous l'aurez compris ce roman très singulier m'a beaucoup plu car très travaillé et recherché malgré la simplicité apparente. Par delà les mots, je me suis laissée emportée par ces vies plus complexes qu'on ne croit.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Agréable moment de lecture, un petit roman de vie sociétale avec des personnages normaux, ordinaires, de ceux qu'on croise dans les rues tous les jours ou dans nos familles. Deux femmes, qui sont cousines, un homme, le frère de l'une, le cousin de l'autre. le livre tourne autour des trois, leur vie sentimentale, leur quotidien. Vient l'élément perturbateur, l'apparition d'un vieux canapé de famille jeté aux ordures il y a des années.
Voilà l'histoire du livre.
Les personnages et situations évoquées sont réalistes, sans fioriture, sans trucage, en tout point semblable à ce qui se passerait dans une vie ordinaire de chacun. J'ai enfin appris ce qu'est un roman minimaliste.
On met l'accent sur des éléments intimes et simples, des tranches de vie, le réel est vécu sans filtre. Apparemment naïf, faussement naïf en vrai, les personnages, aucunement héroïques ou extraordinaires sont juste normaux, comme notre voisin, notre collègue ou nous-mêmes.
La première partie se lit rapidement, la seconde l'est moins et m'a laissé sur ma faim. L'histoire du canapé, cet élément fantastique, n'est pas assez travaillée. Je sais bien, le surnaturel ne peut pas faire partie du minimalisme mais bon il manque quelque chose dans ce livre. Cypora Petitjean-Cerf a le mérite de faire des personnages vraiment réalistes mais il s'avère que ces personnages ne sont pas attachants. L'univers féminin est assez bien représenté mais certains clichés assomment la lecture. Est-ce qu'il m'aime ? Dois-je lui déclarer ma flamme ? et ça sur des longueurs … le côté midinette du roman devient lassant.
Voilà, une moitié prometteuse qui ne perdure pas sur la totalité. Dommage. J'ai vu une pub sur le livre où on compare l'auteur ceux d'Anna Gavalda. Euh, non, quand même pas. Ami lecteur, ne sortez jamais sans votre appareil critique…
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio. Cela faisait longtemps que je n'y avais pas participé et je suis ravie de m'y être réinscrite.
À vrai dire, lorsque j'ai choisi ce livre parmi la sélection, je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai lu. Je m'étais fait une représentation complètement différente de l'histoire.
Sur la quatrième de couverture, en plus du "résumé", on peut lire: "[...] ce roman tendre et étrange. La simplicité de ses personnages, de leur vie, de leur passé, de leurs espoirs se lie admirablement avec les enjeux éperdus de l'amour". Tout ceci est vrai.
Nous ne sommes pas dans une histoire rocambolesque où il arrive mille et une péripéties. En fait, il ne se passe rien. Ils vivent leur vie et nous les suivons dans le récit d'une période de leur existence.
La simplicité des personnages: oui dans la mesure où ce sont des gens "comme nous", qui se trouvent confrontés à des problèmes et des sentiments que nous connaissons bien. Nous pourrions vivre la même chose.
Le personnage de Franz est sans doute le plus éloigné de notre univers. C'est un loup solitaire qui ne se prend pas la tête. Il vit dans sa petite maison sans chichis, il exerce un métier qui lui plaît, sa distraction principale est de faire du bénévolat à la SPA. A priori, il a l'air bizarre. D'ailleurs, le récit de son passé en dit long sur son état psychologique...
Lisette, la soeur de Franz, c'est le personnage sympa, c'est un peu notre copine. Sa vie est simple aussi mais elle apporte un peu de rêve: sa grande maison avec une piscine, sa vie un peu plus confortable que la moyenne et ses tenues blanches qui ont quelque chose de féérique.
Ada est carrément antipathique. Elle considère ses cousins comme des "ploucs" et des moins que rien, presque des "simplets". Pour elle, la vraie valeur des gens, c'est le travail, le travail, le travail...Il faut dire que l'éducation qu'elle a reçue n'y est pas pour rien.
Et puis il y a Anne-Céline, la jardinière de Lisette. Je crois que c'est ma préférée. Elle n'intervient pas beaucoup mais elle égaye le quotidien. Elle est drôle, sans le vouloir, et un apporte une note de fraîcheur et de joie.
Et enfin, Gretchen, la "spéciale". Je l'ai souvent détestée dans son rôle de mère maltraitante. J'ai été indignée de son comportement inadéquat avec son fils. Ce personnage est celui qui va le plus évolué psychologiquement, fort heureusement.
Des personnages tous différents...avec un point commun: l'amour. Franz, qui rêve d'Ada, Lisette qui n'ose pas téléphoné à l'homme pour qui elle a changé sa garde-robe, Ada qui trouve des signes partout pour lui prouver qu'elle est destinée au pharmacien, Gretchen qui met du temps à comprendre que l'homme qu'elle voit est une véritable calamité et Anne-Céline, heureuse avec son vendeur de saucissons. C'est d'ailleurs dans leur rapport à l'amour qu'on peut s'y retrouver. On a tous quinze ans quand on aime, un peu gauches et débiles.
Et puis il y a le canapé. Grande importance que ce canapé bleu: d'ailleurs il prend toute la couverture. Et c'est là toute l'étrangeté du roman: un canapé qui arrive tout seul au bord de la route et qui disparaît tout aussi étrangement. Personnellement, ça m'a dérangé. Cette touche d'irréel dans ce monde si réaliste, le paradoxe était trop grand.
Je n'ai pas été transportée par ce roman, loin de là. Je me suis même parfois ennuyée un peu. Parce que même si tout y est simple, je n'ai pas réussi à accrocher avec la majorité des personnages. le contact ne s'est pas établi. Dommage...

Merci à Babelio et aux Editions le serpent à plumes pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://mychipounette.blogsp..
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Lisette et son frère Franz, leur cousine Ada, la boulangère Gretchen,chacun à leur façon sont comme fossilisés soit dans le passé, soit dans des relations amoureuses relevant surtout de l'ordre du fantasme, soit dans des relations toxiques.
La réapparition mystérieuse du canapé de leur enfance va d'abord distiller une certaine nostalgie chez Lisette et Franz, mais quand ce dernier va se mettre en tête de fixer dans le béton le meuble à éclipses pour être sûr de le conserver , tout va se dérégler et les personnages devront affronter la vérité de leurs sentiments.
Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans ce récit qui alterne les points de vue et parfois les époques, mais très vite, l'humour de Cypora Petitjean-Cerf, son sens discret du fantastique ont su me séduire à nouveau. J'ai adoré les petits détails si parlants (la relation aux vêtements, à l'écriture, aux cheveux aussi...), la brusquerie dans les relations familiales, jamais édulcorée mais aussi la bienveillance vis à vis des personnages. Un grand plaisir de lecture !
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Ce qui m'a attiré en premier lieu dans Comme le Cristal, c'est une accroche du journal Marianne à propos de son auteur, Cypora Petitjean-Cerf (oui, c'est son prénom, ça étonne au début et après on s'y fait vous verrez), une accroche, donc, qui disait : « Anna Gavalda n'a plus le monopole de la comédie sociale réussie : Cypora Petitjean-Cerf est sur le point de lui voler la vedette. » Il fallait que je lise cela de mes propres yeux. Parce que oui, d'accord, Gavalda a un petit coup de moins bien ces derniers temps, mais ça arrive à tout le monde, et puis en plus je n'ai pas encore lu Fendre l'armure que Papa Noël m'a apporté, alors trêve de jugements trop hâtifs.

J'avais donc hâte de me plonger dans cette drôle de saga familiale gavaldesque. Surtout lorsqu'au bout de quelques pages, on apprend qu'elle se déroule au Grand Gland, et qu'elle rebondit au gré des apparitions d'un canapé bleu tâché de souvenirs. le roman avance dans le présent mais raconte aussi le passé, les petites et les grandes histoires d'un frère, d'une soeur et de leur cousine, de leurs parents, de la grand-mère, les ami(e)s, les amours, les emmerdes, et Eddy et Iron Maiden aussi.

Tout ce petit monde vivote dans un univers réaliste et pourtant complètement loufoque où de vieux meubles partis à la benne apparaissent à tout bout de champ, où l'amour se vit par procuration et la vie dans les esprits, où la logique n'a pas lieu d'être et les questions souvent laissées en suspend. Non sans une certaine tendresse – ou l'inverse.

N'empêche, j'avoue, j'ai un peu de mal à me positionner sur ce livre. Je l'ai trouvé sympathique, et sa lecture agréable, quoi que légèrement fastidieuse parfois vu la profusion de détails. Simplement, je crois que je ne me suis pas attachée aux personnages autant que je l'aurais souhaité, sans doute parce que là où Gavalda joue l'émotion, Petitjean-Cerf préfère l'extravagance, l'excentricité, les fantasmes d'une vie à la vie elle-même. C'est évidemment là tout l'enjeu du livre, finalement, d'apprendre ou de réapprendre à vivre, mais fort est de constater que Comme le Cristal ne fût malheureusement pas le coeur de coeur que j'attendais.
Lien : https://aurelieetecrit.com/p..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Si Émile se comportait plus tard comme Claude ou comme T., Gretchen lui trancherait la carotide. Et s'il se permettait des sautes d'humeur à la Franz Barbot, elle le jetterait aux ordures
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Pense d'abord à manger, ensuite à la fiancée.
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Videos de Cypora Petitjean-Cerf (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cypora Petitjean-Cerf
Cypora Petitjean-Cerf - La belle année .A l'occasion du Salon du Livre de Paris 2012, Cypora Petitjean-Cerf vous présente son ouvrage "La belle année" aux éditions Stock.http://www.mollat.com/livres/cypora-petitjean-cerf-belle-annee-9782234071766.htmlNotes de Musique : Taiko Les tambours de Tokyo - 8 - Sukeroku Bayashi
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