AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782764436370
120 pages
Québec Amérique (11/09/2018)
3.72/5   16 notes
Résumé :
L'histoire d'une histoire Avez-vous déjà rêvé d'écrire un roman?? Avec un peu d'imagination et beaucoup de patience, vous pourriez y arriver?!Dans ce livre, François Gravel ne se contente pas de vous raconter une histoire. Il vous révèle comment elle est écrite, de l'idée initiale à la version finale. Il y est question des dialogues, de la création des personnages, de droits d'auteur et de narration? mais aussi d'une classe d'élèves rebelles, d'un professeur peu dou... >Voir plus
Que lire après Comment je suis devenu cannibaleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Roman un peu autobiographie, un peu essai, un peu suspense... C'est surtout le récit de ce qui peut se passer dans la tête d'un auteur qui écrit un roman. Récit très court et facile d'accès (comme toujours pour les oeuvres de François Gravel, ce qui en fait un auteur de prédilection pour les lecteurs moins habiles). C'est l'écriture d'une histoire que raconte François Gravel au lecteur, tout en se dévoilant en tant qu'auteur et en intrigant le lecteur avec un récit entrecoupé mais passionnant. C'est à la fois instructif quant au métier d'auteur et réellement intéressant. Toutefois, ce ne sont pas tous les jeunes qui sont réceptifs à ce type d'histoire. Parmi mes élèves qui ont choisi ce roman, le quart environ a réellement apprécié sa lecture.
Commenter  J’apprécie          60
C'est vraiment à « l'histoire d'une histoire » que nous convie François Gravel avec ce court roman où il se dévoile en tant qu'auteur, partant de son point de départ pour nous entrainer dans toutes les circonvolutions de sa pensée, alors qu'il donne de la chair à son personnage principal, qu'il choisit le point de vue du narrateur après différents essais, qu'il fait entrer les personnages secondaires, qu'il définit son titre, qu'il crée le mystère autour de cette viande « délicieusement épicée » à l'origine inconnue.
Ça aurait pu être long et ennuyant, trop didactique, trop théorique, mais c'est à la fois fascinant, instructif et captivant : un véritable tour de force! Je ne me suis jamais ennuyée au cours de ma lecture, intéressée à la fois par l'histoire de ce Thomas (qui a failli s'appeler Hipolyte ou Herménégilde, noms qui ont été mis de côté parce qu'ils auraient été une source de distraction inutile) et de ce qui l'amène au restaurant en question et par le regard de François Gravel sur son texte. C'est comme s'il était à côté de moi tout au long (d'ailleurs, il nous dit quand il prend des pauses, quand il revient à son bureau, nous indiquant par exemple qu'il va laisser mariner ses idées le temps d'un jogging). En fait, à la fin de ce roman, on a un peu plus l'impression de le connaitre… et on ne verra jamais plus ses textes sous le même oeil.
Le petit plus? Les petites piques lancées aux « bien-pensants » littéraires et aux enseignants qui disent parfois, pour essayer d'en démontrer l'utilité à leurs élèves, que tout bon auteur fait un plan détaillé. Jouissif!
Lien : http://sophielit.ca/critique..
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
LeDevoir
03 décembre 2018
Tout en élaborant sous nos yeux son histoire, l’auteur partage avec nous comment celle-ci lui a été inspirée, il ne nous cache pas ses doutes ni ses hésitations. En d’autres mots, il explique qu’un livre ne tombe pas du ciel.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
l y a bien sûr plusieurs questions à régler avant d’écrire le premier mot de ce roman. La première est celle du personnage principal (…)

Ce pourrait évidemment être moi, François Gravel, mais ça m’étonnerait beaucoup qu’un lecteur adolescent s’identifie à un vieil écrivain qui visite des écoles. Il vaudrait mieux que mon héros soit jeune, mais pas trop : disons seize ans ? D’accord, seize ans. Rien ne m’oblige cependant à le préciser dans mon roman. J’aime bien que le lecteur ait quelques libertés pour imaginer mes personnages.

Garçon ou fille ? Grave question. J’ai écrit quelques histoires dans lesquelles les personnages principaux étaient féminins et j’ai trouvé ces expériences très enrichissantes. C’est toutefois plus difficile : en tant que spécimen du genre masculin, je trouve en effet les garçons faciles à décoder et les filles plutôt mystérieuses. Je suppose que c’est l’inverse pour les filles. C’est pour cette raison d’ailleurs que j’aime beaucoup lire des romans écrits par des auteurs féminins. Ça m’aide à mieux les comprendre. C’est même de cette manière que j’ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse, mais je m’éloigne de mon sujet.
Commenter  J’apprécie          20
Je trouvais que l’image était évocatrice, même si la phrase était un peu longue. J’aimais aussi la sonorité des mots malheureux, marche, mégots et mouillés. Ça ne produit pas le même effet si on remplace mouillés par détrempés, malheureux par triste et marcher par déambuler. J’ai aussi hésité avant d’utiliser le mot robineux, que seuls les Québécois comprennent. J’ai décidé de le conserver. C’est moi qui écris, c’est moi qui décide !
Commenter  J’apprécie          10
Il vaut mieux bâtir à partir de ce qu’on connaît, même si c’est pour écrire un roman de fantasy ou de science-fiction.
Commenter  J’apprécie          40
Les mots ne sont pas des détails insignifiants, ils sont le matériau – le seul matériau ! – avec lequel on construit des histoires.
Commenter  J’apprécie          30
Achetez-vous un pot de colle format géant, étendez-en une couche généreuse sur votre chaise préférée et assoyez-vous dessus.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de François Gravel (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Gravel
Rencontre avec François Gravel - La magie de Super Hakim
autres livres classés : créationVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (37) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1695 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}