Complots et conspirations sont au programme pour cette troisième tétralogie, et alors que le premier volume plaçait ses pions, ici les premières têtes tombent... et même les secondes, d'ailleurs.
On retrouve avec intérêt une vieille connaissance des chevaliers du pardon, la sorcière Sanctus, et l'on voit que dans sa jeunesse elle savait déjà jouer du fitchell, et comment. Par contre, je n'ai pas compris comment elle pouvait déjà s'appeler Sanctus tant il semblait évident pour moi que ce surnom lui était échu lorsqu'elle avait trouvé la rédemption, bien après les évènements qui sont narrés ici. Bref...
Les sorcières prennent donc ouvertement parti, et n'hésitent pas à faire pencher la balance dans le camp de celui qu'on pensait être du côté des "gentils"... Les cartes sont donc encore plus brouillées, et c'est une excellente chose.
On retrouve aussi avec délices le côté "transformation-gore" de la tétralogie des chevaliers du pardon, et avec le style graphique assez "doux" de
Béatrice Tillier, ça donne un mélange gothique vraiment très intéressant.
S'il tarde à arriver, le fameux démon Tête Noire, objet de toutes les convoitises/répulsions depuis deux volumes, semble assez prometteur.
Bon ben, au rythme actuel... à dans 4 ans pour la suite, hein !