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EAN : 9782368460900
Steinkis Editions (29/03/2017)
3.87/5   87 notes
Résumé :
L'Arabie Saoudite est le seul pays au monde où il est interdit aux femmes de conduire. Aujourd'hui, les Saoudiennes font leurs études à l'étranger, travaillent, votent et peuvent être élues... mais pas conduire elles-mêmes leur voiture. Après cinq années passées à Londres, Nour rentre en Arabie Saoudite. Ce retour lui cause un certain malaise, jusqu'à ce qu'elle croise un groupe de femmes bien décidées à revendiquer leur indépendance. Le 10 novembre 1990, elles sont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un décret publié le 25 septembre 2017, le roi d'Arabie saoudite a ordonné « de permettre d'accorder le permis de conduire aux femmes ».
L'Arabie restait le seul pays au monde où les femmes n'avaient pas le droit de prendre le volant. Pourquoi ? Il faut croire que Dieu, né bien avant l'invention de l'automobile mais qui a plusieurs coups d'avance, en a décidé ainsi - relisez bien les textes sacrés, on peut justifier toutes les décisions masculines en 'Son Nom', depuis des siècles et des siècles...

Dans ce royaume ultraconservateur du Golfe, les femmes restent mineures à vie, ne pouvant échapper à l'autorité du père ou des frères qu'en se mariant, passant ainsi sous la tutelle du conjoint - y a intérêt à bien le choisir, celui-là, sauf que les mariages sont généralement arrangés.

Cette bonne nouvelle a été médiatisée. J'ignorais en revanche que ce décret fait suite à trente années de lutte des femmes saoudiennes pour acquérir ce droit. On le voit dans cette BD, qui montre le parcours d'une militante dans les années 90, une jeune femme ayant vécu en Occident et refusant de reprendre son joug en revenant dans son pays d'origine.

Après la découverte de cet album enrichissant, aussi agréable que les ouvrages de Marjane Satrapi, j'ai relu le chapitre que Julien Blanc-Gras consacre à l'Arabie Saoudite dans son dernier carnet de voyage. On y apprend que c'est « le seul pays au monde qui ne délivre pas de visa touristique. [...] Même la Corée du Nord admet quelques voyageurs sous étroite surveillance. [...] La Mecque [...] est interdite aux non musulmans [alors que] les non catholiques peuvent venir au Vatican, les non hindous à Bénarès, les non juifs à Jérusalem. [...] L'apostasie, l'homosexualité ou l'adultère sont passibles de la peine de mort, en général pratiquée sous forme de décapitation sur la place publique. »

Mais (et c'est toujours Julien Blanc-Gras qui parle) :
« Toutes ces joyeusetés ne scandalisent pas outre mesure les chancelleries occidentales d'ordinaire si promptes à dénoncer les manquements aux droits de l'homme. Il faut dire que tu pèses lourd en pétrole, en contrats, en diplomatie et en influence religieuse. Et que ton alliance inébranlable avec les Etats-Unis (pétrole contre sécurité) te protège. Il faut reconnaître que tu es habile, tu as quand même réussi à prendre la tête d'une commission du Conseil des Droits de l'Homme aux Nations Unies, ce qui revient peu ou prou à confier la protection de l'enfance à Marc Dutroux. »
('Dans le désert', p. 111-113)
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L' Arabie Saoudite est le seul pays du monde dans lequel les femmes n'ont pas le droit de conduire . Dans "Conduite Interdite", bel album récemment paru aux éditions Steinkis, Chloé Wary raconte l'histoire d'un collectif de femmes qui refusent cette interdiction totalement arbitraire et archaïque et ont décidé de se battre pour leurs droits.

.Le récit se situe en 1990 et prend sa source dans un fait réel, un premier mouvement de rebellion qui mène à la création d'un mouvement « Women to drive ».

A travers le parcours de Nour, un personnage de fiction qui revient de plusieurs années passées à Londres, personnage inventé par l'auteur, mais largement inspiré de femmes saoudiennes ayant participé à ce mouvement protestataire, la jeune scénariste et illustratrice nous plonge dans cette société si liberticide et incompréhensible pour les occidentaux.

le fait que l'héroïne ait vécu plusieurs années à Londres où tous ces droits étaient acquis rend le point de vue plutot pertinent puisqu'il est d'autant plus difficile pour Nour d'accepter la perte de ces droits et autonomies alors qu'elles étaient naturelles dans sa vie d'avant

Pouvoir conduire c'est plus largement, être débarrassée de la tutelle permanente dun homme, règle de base qui gère toute la vie d'une femme saoudienne, soit la tutelle de son père, soit celle de son mari une fois qu'elle a prix époux, un époux évidemment rarement choisi sauf pour Nour qui a plutôt de la chance sur ce coup là.

Le graphisme en noir et blanc à l'encre de Chine très épuré, va à l'essentiel, évite tout superflu, et le ton arrondi, assez enfantin fait un peu penser à celui de Pénélope Bagieu, notamment lorsqu'elle se pique aussi d'histoire avec California Dreamin.

L'album de Wary va à l'essentiel, peut etre même un peu trop ( la dernière partie racontant la rencontre entre Nour et les femmes du collectif est trop survolé), mais possède le grand mérite de poser le curseur sur un pays ou les restrictions contre les femmes sont quotidiennes et ne peuvent être laissées sous silence..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Chloé Wary revient sur une révoltante histoire du Moyen-Orient. La Conduite mène à une certaine indépendance...considérée comme un acquis dans toutes les régions du monde, il paraît impensable de ne pas bénéficier de ce droit. Femmes et libre de ses mouvements ne semblent toutefois pas une équation admise en Arabie Saoudite. Cette lecture, instructive et s'inspirant de faits réels, nous offre une première ou nouvelle appréhension des événements autour du collectif protestataire « Women to drive » apparu dans les années 90 et nous permet d'entrevoir la condition et la considération des femmes dans ce pays. L'autrice, dont nous pouvons féliciter le premier ouvrage, commémore ce cri d'indignation à travers le personnage de Nour et au moyen d'un coup de crayon sobre et essentiel mais qui ne perd en rien son caractère expressif. Il aura fallu attendre juin 2018 pour que le droit de conduire soit accordé aux femmes saoudiennes. Ne l'oublions pas, il y a encore du chemin à faire, militons, révoltons-nous.
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C'est une bd qui a été écrite pour dénoncer le fait que les femmes n'ont pas le droit de conduite en Arabie Saoudite depuis un décret du début des années 1980. L'actualité a rattrapé cette oeuvre puisque le royaume a annoncé que les femmes pourront reconduire à partir de juin 2018. Il faut s'attendre à un tsunami de demande de permis de conduire.

Que l'Etat interdise un certain nombre de choses, on l'accepte car cela s'appelle la loi. Maintenant que la religion au nom d'un Dieu dont on suppose l'existence sans preuve matérielle et scientifique interdise, c'est sans doute plus difficile à admettre. C'est dommage de se créer de telles restrictions supplémentaires que ce soit dans l'alimentaire ou dans les actes courantes de la vie de tous les jours.

Les femmes en sont malheureusement les premières victimes. On a le droit de dire qu'on n'est pas d'accord avec de telles restrictions discriminatoires. Cette oeuvre y concourt largement en citant d'ailleurs des sourates qui font d'ailleurs froid dans le dos. Je n'ai rien contre cette religion d'amour et de paix mais contre toutes les religions qui asservissent les gens au nom de certaines interprétations des textes sacrés. Finalement, quelle joie d'être libre en ayant aucune croyance. Il n'y aura pas d'erreur d'interprétation. Tout cela, ce ne sont que des chimères, point final.

Cette bd est à pleurer sur le sort de ces pauvres femmes. On va suivre l'évolution d'une jeune fille qui a gouté les espaces de liberté quand le père de famille a travaillé à Londres. C'est certain que l'Occident, cela n'a rien à voir. le retour dans la monarchie islamiste est difficile surtout avec la présence de la muttawa, la police des moeurs qui veille à ce que le port du voile soit intégral. Les nouvelles technologies sont encadrées, la musique n'est pas autorisée en public, encore moins le théâtre, et la télévision par satellite est également filtrée, tandis que la ségrégation sexuelle est accentuée, et la conduite des femmes interdite. Féminisme et libertés ne font pas bon ménage.

J'ai bien entendu été sensible au message d'espoir apporté par cette bd. Cela va se concrétiser bientôt. Il était sans doute nécessaire d'en parler afin de sensibiliser le public sur ce qui se passe dans une autre partie du monde où les moeurs et coutumes sont différentes. Mais bon, il faut savoir que selon un classement totalement indépendant, l'Arabie Saoudite est l'un des pays qui respecte le moins les droits de l'homme. Les autorités considèrent toute voix dissidente comme du terrorisme. du coup, on ne peut être qu'admiratif envers ces femmes qui ont décidé de braver le pouvoir en conduisant pendant quelques minutes. Une escapade qu'elles paieront très cher.
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(SC971) Sujet très intéressant, matière à débats et discussions sur la condition féminine dans le monde. Un graphisme intéressant également en noir et blanc qui sert bien le sujet. Oui pour le Prix plutôt lycée
(MAD971) Je partage cet avis et je trouve les illustrations et les phylactères harmonieusement présentés mais il me semble dommage que le texte soit assez réduit et n'apporte pas plus d'éléments sur la condition féminine en Arabie Saoudite. Sans être un coup de coeur, envisageable pour le prix lycée....
(IK971) Album engagé traitant de la condition féminine en Arabie Saoudite, très bien fait. Allant à l'essentiel aussi bien du point de vue du graphisme que du texte, il me semble incontournable pour le Prix. Oui en Lycée.
(NN976) Une jeune saoudienne revient en Arabie Saoudite après 5 années passées en Angleterre où elle vivait librement. Le retour en Arabie Saoudite est difficile, peu de liberté pour les femmes et notamment interdiction de conduire (le seul pays au monde). Pour échapper à la domination de son père : se marier ! Elle adhère à un groupe de femmes qui prennent le volant et revendiquent leur indépendance et le droit de conduire.
Un graphisme en Noir et Blanc adapté, un sujet qui intéressera les élèves dans une sélection lycée.
(AK976) Je recommande vivement « Conduite interdite » pour la sélection BDz îles collège et lycée. Une histoire poignante et touchante d’une saoudienne qui après des voyages en Angleterre, est partagée entre envies et traditions ; rêves et obligations. Le lecteur suit son combat quotidien à travers la conduite des femmes en Arabie saoudite. Les dessins sont très beaux uniquement en noir et blanc.

(SD976) L'Arabie Saoudite est le seul pays au monde où il est interdit aux femmes de conduire. Aujourd'hui, les Saoudiennes font leurs études à l'étranger, travaillent, votent et peuvent être élues... mais pas conduire elles-mêmes leur voiture. Après cinq années passées à Londres, Nour rentre en Arabie Saoudite. Ce retour lui cause un certain malaise, jusqu'à ce qu'elle croise un groupe de femmes bien décidées à revendiquer leur indépendance. Le 10 novembre 1990, elles sont 47 à prendre le volant, et deviennent les pionnières d'un mouvement féministe qui revendique le droit de conduire.

Une vue sans concession sur les limites des libertés de la femme en Arabie Saoudite à travers les yeux d?une jeune saoudienne ayant vécu 5 ans à l?étranger avec ses parents, ce qui rend le propos d?autant plus fort : Comment accepter de perdre ces libertés vécues ailleurs, comment céder aux pressions du père qui désire la marier, et refuse son choix d?étude ? A travers leur interdiction de conduire transparaissent toutes ces restrictions qui minent la vie des femmes. Malgré toutes ces pressions, certaines luttent pour avoir le droit élémentaire de se déplacer de façon autonome, au volant de leur propre voiture, et d?être débarrassée de la tutelle permanente d?un homme. Le graphisme en noir et blanc (à l?encre de Chine ) rend bien cette négation de la femme, dont les tenues noires sont ainsi soulignées. Le trait est dur, le dessin épuré des détails superflus. L?ensemble va à l?essentiel et rend bien compte des réalités.


Album qui peut convenir au lycée et au collège
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critiques presse (1)
BDGest
14 avril 2017
Il est difficile de ne pas compatir à ce que vivent ces personnes privées de leur libre arbitre. La cause est importante, mais la nouvelle manque un peu d’ambition.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Maman, dis... Tu l'aimes, papa ? Enfin je veux dire, tu l'as aimé ?
- Sers-moi le thé, Nour, tu veux... Tu sais, quand j'ai épousé ton père, je ne me suis pas posé la question de savoir si un jour je l'aimerais. C'était juste mon devoir. C'était ce qu'on attendait de moi. Pas le choix.
- Mais, tu t'es jamais demandé ce que tu voulais vraiment, toi ?
- Nour... Si je me pose cette question, ma vie n'a plus aucun sens.
- Mais, toute ta vie tu t'es effacée pour satisfaire la jouissance des hommes sur ta propre existence ! Pourquoi, maman ? On se fait manipuler, regarde à Londres, les femmes ne sont pas infantilisées comme ça, même les musulmanes conduisent et sont indépendantes ! Ils nous font croire que c'est la volonté de Dieu, mais ce n'est qu'interprétation erronée ! Dieu n'a jamais condamné les femmes à l'asservissement par les hommes !
- Nour, ma chérie, calme-toi, ne parle pas comme ça... Tu manques de respect...
- Non maman ! Ce sont eux qui ne nous respectent pas. Pourquoi tu dis rien ? C'est pas normal, le royaume est corrompu, l'islam a été détourné de son fondement par pur intérêt politique ! Et c'est sur nous, les femmes, que le pouvoir sévit, comme toujours.
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- EH VOUS, LÀ, FEMMES !
[trois femmes voilées, bouche et nez visibles, se retournent, effrayées]
- Couvrez votre visage ! Quelle indécence ! Si vous ne savez pas vous couvrir, alors restez chez vous ! Vous n'avez pas honte ? Vous cherchez la provocation ?! Les femmes ne savent plus se tenir de nos jours ! Priez Dieu pour ne pas recroiser notre chemin ! Sinon, c'est moi qui vous apprendrai les bonnes manières !
La Mutawa (ou comité pour la vertu et la prévention du vice) est là pour assurer le respect des bonnes moeurs dans l'espace public. Bien sûr, ce que ses agents aiment plus que tout, c'est réprimander les femmes sur leur tenue non conforme aux codes vestimentaires du pays. La vérité c'est qu'ils sont là pour nous humilier, nous rappeler que nous ne sommes rien. Ils sont là pour nous faire peur et décourager toute tentative d'émancipation. Mais malgré ça, il faut trouver la force de se battre encore et encore.
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[ jeune femme d'Arabie saoudite, fin des années 80 ]
Les obligations professionnelles de mon père nous ont amenés à partir vivre cinq ans à Londres. La vie là-bas est très différente. Le cinéma, la musique... Tout y est accessible et l'Etat encourage cela.
La mode se veut un pouvoir populaire. Chacun s'habille comme il le désire. Les hommes et les femmes vivent ensemble. Ces dernières peuvent travailler et se déplacer librement. Elles sont autonomes et indépendantes : nul besoin de tuteurs masculins pour garantir leur existence légale.
Tout cela tombe sous le sens à Londres. Mais pour moi ce n'était qu'une parenthèse.
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Mon père a mal vécu mon occidentalisation. En réalité , il n'a pas supporté que je lui tienne tête. Ses grands discours éloquents s’essoufflaient, je n'y voyais plus que contrainte et manipulation. En Arabie Saoudite, il semblait aberrant qu'une fille fasse ses propres choix, mais à Londres, la liberté s'offrait à moi, et en toute légitimité. Je me sentais vivante plus que jamais.
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J'aime plus que tout mon pays. Ma vie est ici. Mais aujourd'hui pour la première fois, j'ai peur. A trop vouloir me rassurer, je m'étais mentie. Rien ne sera jamais comme avant. Personne ne se regarde, personne ne se parle. Je sens la liberté me quitter pour de bon. Londres m'a oubliée.
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Videos de Chloé Wary (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Chloé Wary
Loustal a commencé par le dessin au trait, car les fanzines avec lesquels il collaborait paraissaient en noir et blanc, ce qui ne l'empêchait pas de s'essayer à la couleur. En revanche, Chloé Wary a très vite dessiné en couleur, en notamment en utilisant des surligneurs. À l'inverse du parcours de Loustal, elle s'essaye ensuite au noir et blanc, pour un récit sous contrainte. Pour Loustal, quand il s'agit d'évoquer son dessin,les mots clés sont « ambiance » et « lumière ». «  Atmosphère » lui répond Chloé Wary, pas si éloignée de son aîné. Au cours des échanges, ce sont les décors qui dévoilent leur importance pour les deux artistes. Sans surprise, à ce sujet, Chloé Wary évoque les ciels. Dans cette table ronde, il est question de dessin, de synopsis, de storyboard, de construction du récit. On y parle d'outils, de changement dans la manière de tracer. On y évoque le feutre, la plume, l'aquarelle, l'acrylique, l'huile, la gouache, le fusain… et Photoshop. Frédéric Michel, animateur de la rencontre, termine en interrogeant Chloé Ware sur le recouvrement de la fresque qu'elle a réalisé à Champigny-sur-Marne.
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