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Karine Sayagh (Autre)
EAN : 9791094140567
188 pages
Yucca (26/05/2020)
4.1/5   5 notes
Résumé :
Confinée mais pas muselée.

Appelez-les comme vous voulez, humeurs, nouvelles, essais, chroniques de confinement, ce recueil est quoiqu'il en soit le journal de bord d'une auteure prisonnière du covid-19 sous la forme d’instantanés de pensées perturbées entre mars et mai 2020.

Confinée mais connectée.

Construits sur la base d'un échange épistolaire entre l'auteure et les confinés, les différents textes du recueil s'articul... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Confinée dans la dentelle - Journal de confinement d'une prisonnière du Covid19 - Karine Sayagh Satragno - Illustrations Justine Roussel - Éditions Yucca - Lu en juillet 2020.

C'est toujours un plaisir de recevoir un livre via Masse critique Babelio et la maison d'édition Yucca avec un marque page m'en souhaitant une bonne lecture et je les remercie pour cet agréable moment de lecture.

Confinée dans la dentelle réunit les diverses pensées qui traversent l'esprit de l'autrice du 15 mars 2020, premier jour du confinement en France au 24 avril 2020.

Karine, l'autrice et Justine l'illustratrice se sont rencontrées peu avant le confinement sur l'archipel de Zanzibar. Quand a eu lieu le confinement, Karine rentrée à Toulouse a eu l'idée d'écrire son journal ou chroniques au jour le jour et d'y associer Justine pour l'illustrer, l'une au Nord, l'autre au Sud de l'hexagone, les voilà parties pour l'aventure de l'écriture.
Et ma foi, cela a bien fonctionné, je me suis plu à lire les pensées de l'autrice, parfois drôles, parfois maussades, mais jamais défaitistes.
Tout y passe, les enfants, le couple, le travail, le temps qui passe ou pas, la mort, l'écologie. Je me suis retrouvée dans les pensées de Karine, proches des miennes souvent, ses questionnements aussi, ses doutes pour se terminer par "Qui allons-nous décider d'être ? "
Et c'est là que ce journal prend toute sa valeur, après avoir été prisonnière
d'une vie un peu hors du temps, est-ce que le monde va changer ses (mauvaises) habitudes, est-ce bien la vie que nous rêvons ce retour - presque - à la normale ? Allons-nous modifier notre manière de nous nourrir, de voyager, de consommer, peut-être, peut-être pas.
"Saurons-nous en tirer effectivement les conséquences et remuer sous le nez de ceux qui décident les clés d'un après vraiment différent".

Là est LA question, car si tout un chacun à son propre niveau met en pratique des actes et non seulement des mots, si nos dirigeants de leur côté n'ont tiré (ou ne veulent tirer) aucune leçon de ce bouleversement, ce ne sera qu'un tout petit pas vers un mieux être. Un peu plus d'humanité l'un envers l'autre, plus d'empathie, reconsidérer la misère qui s'est aggravée et qui n'a pas fini de s'aggraver, s'occuper de l'essentiel, c'est à dire de l'humain et non du dieu argent qui régit tout sur terre, y compris sa destruction.
C'est certain, pour moi, il y avait l'avant Covid19 et presque, parce que ce n'est pas fini, un après Covid19. La solitude et la réflexion pendant un laps de temps assez long m'ont fait voir la vie sous un autre angle.
J'ai mis 4 étoiles au livre de Karine et aux illustrations de Justine. J'aime beaucoup la page de couverture représentant une femme en peignoir de bain, enturbannée d'un essuie-éponge, blancs comme neige, une tasse de café (ou thé) à la main, regardant la rue de son balcon avec en face les façades de maisons aux volets tous clos. .
Bon déconfinement à tous et toutes et continuez à faire attention, il rôde toujours ce petit Corona vicieux.
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𝙇'𝙤𝙪𝙧𝙨𝙞𝙣 𝙫𝙤𝙧𝙖𝙘𝙚, 𝙘𝙚 𝙘𝙤𝙧𝙤𝙣𝙖𝙫𝙞𝙧𝙪𝙨 𝙖𝙣𝙣𝙖𝙜𝙧𝙖𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 ..."

L'oursin vorace est encore là, cette minuscule crapule qui nous bouscule dans nos habitudes, masque nos sourires, nous distance et nous coupe le souffle ...

Karine Sayagh-Sattagno publie son « Journal de confinement d'une prisonnière du Covid-19 ».
Un journal de bord écrit de mars à mai au coeur même de cette période inédite, insolite, anxiogène. L'auteure égrène chapitre après chapitre ses ressentis. Ressentis joliment illustrés par son amie Justine Roussel.

Dans ses mots, j'ai souvent retrouvé mes émotions, cette sensibilité exacerbée, lorsque j'étais enfermée dans mon cocon. de l'inquiétude à la colère en passant par ces moments d'euphorie et d'énergie créatrice. Tsunami émotionnel où l'individuel s'est uni au collectif.
Un témoignage où chacun se retrouvera. Une louange aussi à ce monde virtuel, si souvent blâmé, qui devint alors notre meilleur allié.

Alors que nous ne sommes pas encore dans l'Après, ce récit se lit facilement, l'écriture est fluide et les réflexions intéressantes.
Un écrit qui prendra, à mon avis, tout son sens lorsque cet oursin vorace appartiendra au passé ...
Et ce passé là je l'espère très proche !
En écrivant cette chronique, mes pensées pour vous, mes parents, tellement hâte de vous serrer fort dans mes bras, vous bisouiller à ma guise, sans aucune crainte !

Merci à @babelio et @yucca editions pour cette découverte !
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Le livre "Confinée dans la dentelle, Journal de confinement d'une prisonnière Covid19", écrit par Karine Sayagh- Satragno, illustré par Justine Roussel, retrace les idées et réflexion d'une toulousaine enfermée mais pas muselée. Elle publiait les extraits du journal sur les réseaux sociaux et a connu un vif succès. Appelez-les comme vous voulez, humeurs, nouvelles, essais, chroniques de confinement, ce recueil est quoiqu'il en soit le journal de bord d'une auteure prisonnière du covid-19 sous la forme d'instantanés de pensées perturbées entre mars et mai 2020. Construits sur la base d'un échange épistolaire entre l'auteure et les confinés, les différents textes du recueil s'articulent autour de thématiques qui occupent les longues journées de claustration, la mort, le silence, l'après, l'amour conjugal, la maternité, le cinéma, l'écologie.

Un moment de lecture où l'individuel et le collectif se rejoignent pour questionner le bouleversement de la pandémie de coronavirus et les aléas du confinement pour chacun d'entre nous : "On peut être confinés dans la dentelle ou dans une merde noire. Certains ont du Ruinart au frigo, d'autres crèvent la dalle. J'ai l'impression d'écrire une chanson pour Renaud. Merde alors. Vous me direz, j'ai toujours aimé Renaud. On n'a pas le droit de dire c'est comme ça cette fois, c'est un peu le moment de s'entraider, même par la pensée. Il va falloir le faire. On est dos au mur. Entre quatre murs cela dit. Ça rend les choses un peu plus compliquées".

Les deux jeunes femmes se sont rencontrées juste avant le confinement, sur l'archipel de Zanzibar. Elles ne se doutaient pas que quelques jours plus tard, elles seraient cloîtrées l'une au Nord, l'autre au Sud de l'hexagone pour créer à quatre mains un rempart contre la morosité ambiante.

Retrouvez l'univers de Karine sur le webzine www.kidimum.com/. Et retrouvez Justine Roussel sur sa page Instagram @justineisdrawing. Contact : Yucca Editions,
06.61.54.96.53www.yucca-editions.fr
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Il n'y a pas à dire, on s'en souviendra de 2020. Merci le covid!!
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Comme beaucoup de monde sur la planète, Karine Sayagh Satragno (l'autrice) et Justine Roussel (l'illustratrice) vont se retrouver confinées chez elle afin de limiter la propagation du virus, l'une au nord de l'hexagone, l'autre au sud.
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Cette période surréaliste (je ne m'attendais pas du tout à cette situation en fêtant le nouvel an) a été propice pour certains d'entre nous pour faire un état des lieux de notre vie.
Tel est le cas de Karine Sayagh Satragno qui va faire part, sous forme épistolaire, de ses états d'âme ou réflexions chaque jour du confinement. Dans Confinée dans la dentelle on suit ces échanges pendant presque un mois et demi.
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Les chapitres, correspondant aux jours de la semaine, sont court ce qui en rend la lecture digeste.
Certaines réflexions de l'autrice m'ont fait écho puisque je me les suis moi-même faites.
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J'espère de tout coeur que cette crise permettra de repenser le monde actuel, principalement notre façon de consommer et de produire. Je trouve aberrant que l'on soit si dépendant d'autres pays qui nous fournissent des choses que l'on ne produit plus sous prétexte de l'économie et qui vont parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour arriver à destination. C'est ma réflexion personnelle et bien sûr elle n'engage que moi.
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Concernant Confinée dans la de dentelle, je pense que sa lecture est propice aux vacances car elle est légère malgré les réflexions disséminées par l'autrice.
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Je crois que vous l'aurez bien compris en voyant mes lectures mais j'aime lire de la dystopie, du fantastique et de la fantasy majoritairement. Je préfère de loin quand l'histoire se déroule dans un autre pays, une autre époque, voir carrément, dans un monde complètement inventé. Je ne lis que de la fiction et jamais de non-fiction (sauf peut-être une fois tout les dix ans ou dans de trèèèèès rare occasion). Sur le papier, Confinée dans la dentelle n'a donc rien pour me plaire puisqu'il est tout le contraire de ce que je lis et aime d'habitude : c'est un journal, donc pas de la fiction, évidemment pas de la dystopie, du fantastique ou de la fantasy. L'auteure est toulousaine, donc évidemment le livre se situe à Toulouse. Et puis évidemment, il traite d'un sujet tout récent, que j'essaye d'éviter au maximum ces derniers temps car je le trouve, de manière indirect, particulièrement anxiogène : j'ai nommé, le coronavirus et ses conséquences... ET POURTANT. J'ai passé un super moment avec ce bouquin. Il est frais, pas angoissant du tout et en fait, on y parle quasiment jamais du covid. Ce livre, il traite de tout ces questionnements, qu'à un moment ou un autre on a pu tous se poser pendant le confinement (voir même avant ou après) peut importe notre tranche d'âge : les conditions de travail des soignants, le fonctionnement de notre société, ces femmes et ces enfants enfermés avec leur bourreaux, l'écologie, la parentalité et le couple ou encore, le problème majeur du Termomix qui tombe en panne pendant le confinement. Et même si ça peut paraître être des sujets assez lourds, l'auteure couche simplement ses pensées sur le papier, ce qui fait qu'à aucun moment on a l'impression de parler de sujets graves, lourds, stressants ou angoissants.

La manière d'écrire de l'auteure nous permet aussi de nous identifier beaucoup à ses propos et à ses problèmes qui, à l'échelle de tout ce qui se passent, peuvent paraître insignifiants, mais qui finalement, prenne une grosse place dans notre vie.

Sa plume est vraiment chouette, pas prise de tête, elle se lit facilement et rapidement. Vous devriez avoir finit en 2 heures, 2 heures 30 maxi.

C'est un livre que je vous recommande sans soucis. C'est un bon moment en perspective.
Lien : https://books-idylls-and-flo..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Par la fenêtre, la cité en quarantaine sous le soleil de plomb de ce dimanche de printemps résonne de son mutisme. Les persiennes closes sur nos intimités ébranlées, les rues désertes, les regards en biais, les visages aux expressions contenues sous les façades chirurgicales à barrettes nasales.
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Le monde s’est arrêté. Les soignants doivent soigner. Les chercheurs chercher. Les raisonneurs raisonner. Et les confinés se confiner. C’est inéquitable.
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Le temps du confinement est un temps assoupli, voire laxe, voire contorsionniste. (...)
Mon temps est confiné lui aussi.
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Ce matin, le soleil est franc, moi aussi. Ce matin, être citoyen, c’est rester chez soi. #stayathome
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L’oursin vorace, ce coronavirus anagrammatique (...).
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