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Baudouin Deville (Autre)Rudi Miel (Autre)
EAN : 9782931105122
54 pages
Anspach (04/11/2022)
3.86/5   29 notes
Résumé :
Lorsque Hitler accède au pouvoir en Allemagne, le 30 janvier 1933, Albert Einstein s'inquiète que ses travaux ne tombent pas entre les mains des nazis. Il se réfugie, avec son épouse et leur entourage, à Coq-sur-Mer, une petite station balnéaire belge. Mais le Reich traque le physicien. Des agents projettent d'enlever Einstein pour le contraindre à reprendre ses recherches à Berlin. Pourquoi l'Allemagne nazie porte un tel intérêt à ses travaux ? Et que cache la soud... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Les éditions Anspach revisitent quelques moments-clés de l'histoire de la Belgique. le Congo, l'incendie de l'Innovation, l'Expo 58... et j'en passe. Dans ce tome, les auteurs brodent autour d'un micro fait divers consécutif à l'arrivée au pouvoir d'Hitler: la fuite d'Albert Einstein (et de son principal collaborateur). Les deux scientifiques travaillaient sur la fission nucléaire, il importait que ces recherches ne tombent pas dans les mains des nazis.

Les auteurs utilisent des faits et des informations avérés pour créer un petit suspense, un léger thriller. L'amitié réciproque et le respect mutuel entre Einstein et James Ensor, le passage au Coq, sur la Côte belge, les tentatives allemandes pour récupérer Einstein ou Szillard, le départ pour Princeton, la surveillance opérée par la police belge... Tout cela est bien documenté.

Y a-t-il suffisamment d'éléments sont-ils suffisamment bons pour un récit correct? J'ai des doutes. Les planches sont faites de cases assez grandes, et tout cela sonne un peu vide. le dessin est un peu de la même eau, pas complètement convaincant.

Lecture pas désagréable, instructive et distrayante. Mais pas plus.
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Il existe toute une collection de bandes dessinées publiées par les éditions Anspach et consacrées à des moments particuliers de l'histoire belge.
Lorsque nous étions enfants, nos parents nous emmenaient en vacances à la côte. Très souvent, nous sommes allés à Ostende, c'est pourquoi j'avais choisi le volume « Ostende 1905 ». Mais, à côté de celui-ci, je remarque ce « Coq-sur-Mer 1933 » et, sur la couverture, quelqu'un qui ressemble à Einstein.
Quoi ? Je ne connais pas du tout Coq-sur-Mer et je ne savais pas que le savant y avait vécu ! En y regardant un peu plus attentivement, on remarque, derrière lui, un homme inquiétant, tout de noir vêtu, comme un agent de la Gestapo. Entre eux, une jolie jeune femme en tailleur. Mais, ne serait-elle pas en train de menacer le physicien à l'aide d'un petit revolver ?
Tout cela me semble bien étrange. Je vais donc me lancer dans cette lecture pour comprendre.
A Berlin, Hitler rassemble de plus en plus de partisans. Des savants préparent activement du matériel militaire de pointe. Pourtant, les ingénieurs butent sur certaines difficultés et pensent qu'un seul homme pourrait les sortir de l'impasse. L'ennui, c'est que celui-ci n'est pas pressé de coopérer. En voyant se multiplier les affiches de propagande, Einstein songe à quitter le pays, mais comment faire pour emporter ses travaux sans qu'on les lui vole ? le subterfuge qu'il imagine est vraiment inattendu. C'est ainsi que le savant quitte sa maison et vient s'installer à la « Villa savoyarde » au Coq-sur-Mer. Il est étroitement surveillé par la sûreté de l'État. Il ne faudrait pas qu'il lui arrive malheur.
Einstein n'est pas la seule célébrité que le lecteur croisera au fil des pages. On le découvre amateur d'art et il rencontre Ensor, le célèbre peintre ostendais ou même la reine Élisabeth.
Les dessins de Baudouin Deville m'ont fait penser à la ligne claire et j'ai beaucoup aimé les bâtiments qui forment le décor et que, pour la plupart, je n'ai jamais vus, mis à part le Kursaal d'Ostende ou la maison de James Ensor. Les quelques toiles de l'artiste qui émaillent le récit m'ont paru très fidèles et les couleurs de Bérengère Marquebreucq sont, pour la plupart, fraîches et vivantes. On parle d'ailleurs de « mise en lumière » pour son travail, ce qui me paraît très approprié.
L'album se referme, comme les autres, sur un dossier qui m'a appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas : la ville, telle qu'elle était à l'époque, les constructions qui n'ont pas changé et ont été soigneusement entretenues et rénovées, telle la « station de tramway du Coq où Albert Einstein et ses proches débarquent, lourdement chargés (dix-sept malles ... et un violon) », son élève et collaborateur Léo Szilard, ainsi que de nombreuses précisions et anecdotes sur la vie du savant lui-même.
Cette lecture m'a beaucoup plu.
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Ça déménage pour Albert Einstein. 1933, les Nazis le surveillent, sont à la recherche des écrits d'Einstein. Ils attendent la bonne formule et toutes ses théories sur le nucléaire.
De Berlin, il partira sur la côte Belge où il va demeurer quelques mois à Coq-Sur-Mer avec sa femme.
L'endroit est charmant, l'architecture balnéaire est de toute la splendeur de l'époque. Mais là aussi une espionne et ses 2 acolytes essayent le kidnapping. La police belge fera sa protection rapprochée. Son ancien collège lui sera torturé, mais en vain et s'enfuit à Londres. Là où toute l'histoire est magique, un passage ou Albert joue du violon, l'amour pour la peinture et la rencontre avec un peintre flamand de Ostende James Ensor. C'est un peintre expressionniste, limite surréaliste qui commence à devenir, suite à son exposition à Spa, reconnu dans le monde de l'art …

Un bon passage historique inconnu pour moi, les 6 dernières pages documentées apportent un plus. le dessin de Baudoin Deville est toujours aussi léché. Au suivant …
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Alors que le nazisme prend de plus en plus d'ampleur dans l'Allemagne des années 30. Avant de quitter le vieux continent, Einstein vit quelques temps dans la petite station balnéaire tranquille de Coq-sur-mer (charmant endroit soit dit en passant). Mais il part de son pays en ne laissant derrière lui aucune trace des recherches qu'il menait et qui intéressaient diablement l'armée d'Hitler.
Nous sommes donc emmené dans une histoire d'espionnage et de peinture, de sable et de violon.
C'est sympathique à lire et le dessin très ligne-claire est parfaitement réalisé et à-propos.
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C'est une série que j'adore dont le cadre est toujours un lieu et une année en Belgique. Il s'agit d'une fiction se basant sur des faits historiques. Un dossier en fin d'album agrémenté de photos et documents d'archives permet de recadrer la véracité des faits.

Tout commence en 1932, Albert Einstein travaille avec Léo Szilard, ses travaux avancent bien mais le climat en Allemagne se dégrade. Hitler publie "Mein Kampf" , les juifs commencent à être traqués, des livres sont détruits. Einstein est pacifiste et ne souhaite pas que les nazis tombent sur ses travaux et les utilisent à mauvais escient. Il va détruire ou camoufler ses écrits. Il quitte l'Allemagne pour Coq-sur-Mer en 1933.

Protégé par la sécurité belge car traqué par les nazis pour ses travaux, il sera d'ailleurs victime de plusieurs tentatives d'enlèvement avant son départ pour Princeton.

Einstein n'était pas qu'un éminent physicien, il aimait l'art, la musique et jouait magnifiquement du violon. Il était également amateur de peinture. Il avait beaucoup d'intérêt pour l'Ostendais "James Ensor" dont il avait pu admirer le travail lors d'une grande exposition à Berlin. Une toile avait d'ailleurs été remarquée dans la presse représentant une métaphore du Reich. Les deux hommes auront l'occasion de se rencontrer et d'en discuter.

La suite dans l'album.

Le dessin de Baudouin Deville est très beau, ligne claire que l'on retrouve dans les quatre autres volets déjà parus (voir ci-dessous). C'est Bérengère Marquebreucq qui met en lumière ce très beau graphisme. le scénario est de Rudi Miel.

Une très belle série qui met en valeur les lieux de notre pays en lui donnant un éclairage historique intéressant. Chaque album peut être lu de manière distincte et est une histoire complète.


Ma note : 9.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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critiques presse (5)
BDGest
27 décembre 2022
Une tranche de vie intéressante, parasitée par une fiction trop peu réaliste.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
15 décembre 2022
Baudoin Deville, que l'on connaît pour sa série avec son héroïne Kathleen sur scénario de Patrick Weber, fournit un beau travail en ligne claire. De beaux décors, des personnages bien campés. Son style gagne en aisance d'album en album. Les couleurs de Bérangère Marquebreucq achèvent de donner toute la vigeur aux planches et à l'histoire.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
21 novembre 2022
L'intrigue est plutôt bien amenée, assez captivante, elle nous dépeint une époque historique assez rarement mise en avant, avec quelques détails sur les rencontres d'Einstein, sur les enjeux du moments, sur les attentes des allemands, qui espéraient mettre la main sur les secrets scientifiques du prix Nobel.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
14 novembre 2022
L’aspect fictionnel du récit, tel le talent d’Einstein pour la peinture, est soigneusement recadré par les dossiers, rigoureusement présents à la fin de chaque tome de la série : photographies et documents d’archives, biographies des personnages historiques évoqués, précisions et rectificatifs sur les évènements et les lieux.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDZoom
04 novembre 2022
Fluide, agréable, maline, mesurée, cette histoire aux enjeux pourtant emphatiques comme certains Jacobs ou Martin s’inscrit dans un cadre réel, historiquement documenté, et s’avère si plausible que le néophyte peut se poser la question de sa véracité, lecture achevée. Interrogation de courte durée, car cette fiction est contrebalancée par les sept pages d’un cahier de textes solides relatant la vraie histoire, ou plutôt l’Histoire : par exemple, de la lettre de la gendarmerie d’Ostende à la Sûreté de l’État, issue des archives du Royaume de Belgique.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quelle prétention de croire que nos recherches font toujours progresser l'humanité! Elles peuvent également la faire reculer...
... mais un bon armagnac peut aussi la sauver. Pour un temps du moins!
Commenter  J’apprécie          10
Quelle prétention de croire que nos recherches font toujours progresser l'humanité ! Elles peuvent également la faire reculer.
Commenter  J’apprécie          10
Quelle prétention de croire que nos recherches font toujours progresser l'humanité ! Elles peuvent également la faire reculer.
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Moi qui croyait être ici incognito...
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