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EAN : 9782746626591
Fondation Louis Jou (01/01/2012)
4/5   1 notes
Résumé :
Louis Jou, dessinateur, typographe, graveur, un autodidacte qui arrive de Catalogne à Paris en 1906, ne sachant pas un mot de français.
André Suarès, écrivain, né à Marseille, auteur d'essais et de récits (Marsilho, Le Voyage du Condottière, l'Art du Livre, Musiciens...)

Cette correspondance est un véritable journal culturel, politique et social, d'une période allant de 1917 à 1948, (fin de la guerre 14-18, l'entre-deux-guerres, la défaite de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les correspondances, ça peut être très intéressant ou très ennuyeux. Pour ma part, je trouve ce livre très intéressant. J'y retrouve l'amitié qui lie ces deux artistes du livre, l'un écrivain, sombre, rêvant de chaleur dans le climat gris, froid et humide de Paris, l'autre, graveur catalan puis éditeur et imprimeur, vivant en Provence et profitant de ses fruits. Tous deux acharnés au travail et échangeant sur le sujet, chacun se faisant l'ambassadeur de l'autre dans sa région.
On retrouve aussi le temps où le facteur passait plusieurs fois pas jours. Quand ils leurs arrivent de se retrouver tous les deux à Paris, ils échangent des courriers sans grande importance, s'invitant à passer prendre un café ou un dîner pour échanger sur leurs travaux en cours. On perçoit un besoin profond de se voir et d'échanger, une envie d'avoir l'avis de l'autre pour avancer. On voit leurs doutes, leurs espoirs et leurs joies ou leurs déceptions devant les livres, impressions et découvertes qu'ils partagent entre eux.
C'est cette amitié, hors du commun, que j'aime découvrir dans ces lettres.

Habitant la Provence, j'ai aussi beaucoup de joie à la lecture des descriptions des endroits que je connais, de leurs voyages dans les villages alentours, ou de l'avancée des travaux dans la maison de Louis Jou, aux Baux-de-Provence, que l'on peut visiter, de même que son atelier.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'église de Faido a une inscription charmante de naïveté. Elle est même répétée de chaque coté de la nef : Par respect pour la grandeur de Dieu, il est défendu de cracher par terre. En italien, bien entendu. La Suisse est un enfer pour les autos. N'ayant pas d'industrie automobile, ils s'en fichent carrément, les routes ne sont pas indiquées, et des pancartes seulement pour dire ce qu'il ne faut pas faire. Tout est défendu. Mais ce qui m'a le plus amusé, ce sont les chevaux, qui eux, ont un numéro, un gros placard en aluminium avec un chiffre, qu'on leur fourre sur le front. Il faut voir la tête qu'ils font avec ça, les pauvres !
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