Allan C. WeisbeckerA.C. Weisbecker
Richard Matas (Traducteur)/5 36 notes
Richard Matas (Traducteur)/5 36 notes
Résumé :
Être recherché par toutes les polices au nord et au sud du Rio Grande après avoir trafiqué de la coke et des armes, c’est tout à fait légitime. Se planquer dans la jungle colombienne, avoir, pour seuls compagnons, un chien philosophe, un serpent amateur d’armes à feu et un bandito local, ne doit rien au hasard pour un flambeur convaincu, à l’exemple d’Albert Einstein, que « Dieu ne joue pas aux dés avec l’Univers ».
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Critiques, Analyses et Avis (12)
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«Un voyage qui avait eu pour résultat la perte de notre bateau et de quelque cinq tonnes de marijuana. Cap, un gars de cru, qui à l'occasion travaillait pour nous, vient s'asseoir et se prêta main-forte pour desserrer sa ceinture à coup de rhum.»
Dès le début, cette citation capte bien mon attention et c'est comme cela, que je continue ma lecture. Je remarque ce livre, dans une de mes bibliothèques préférées, de Bernacho. Je remercie son amie, qui lui donne ce livre, comme référence. Je découvre alors ce nouvel auteur, qui possède une plume fluide et enthousiasme. Je me laisse donc entraîner à bord du don juan et je ne sais pas dans quelle aventure que je m'embarque.
Péripétie, Intrigue, Fantaisie
J'avoue que je suis assez mitigée par ma lecture. Je ne peux pas dire que c'est un coup de coeur mais c'est une assez bonne lecture. Je me suis tout de suite attachée à notre «héros fantôme» qui possède un serpent Legs et son chien High Pocket. Pourquoi je l'appelle notre «héros fantôme» ? C'est parce que notre personnage ne dispose pas de nom, l'auteur ne lui en donne pas. Je me souviens d'un prénom dont il s'invente : Mr. Quark. C'est assez spécial hein ? Je crois que ça lui donne un charme de plus, parmi cette bande de Banditos. On suit alors notre «héro fantôme» avec José et sa bande dans leur excursion.
Notre «héros fantôme» se démarque des autres, enfin un peu, parce qu'il veut lire sur la physique quantique. Il veut apprendre sur le sujet et il aime aussi beaucoup en parler. Il se pose beaucoup de questions même si pour les autres, c'est un peu complexe car les Banditos aiment surtout faire la fête.
L'histoire :
Notre «Héros fantôme» se cache à cause de ses méfaits, il suit alors José avec son groupe de Banditos, le récit se passe au nord et sud Rio et il se refuge dans la jungle colombienne. Est-ce qu'il va réussir à trouver les réponses à sa quête ?
Je tiens à écrire une critique car ce livre n'en contient pas beaucoup sur le site. Je trouve qu'il mérite qu'on s'y intéresse. C'est une lecture qui m'a agréablement étonnée. Je lis cette histoire attentivement du début jusqu'à la fin. L'auteur me surprend par sa force d'écriture. Il prend des mots forts et persuasifs. Je me suis vite attachée au héros et il est entouré des personnages hauts en couleurs. Tu te vois facilement dans son décor et il sait maintenir ta concentration autour de son intrigue. Je trouve que ses descriptions sont bien détaillées et on se retrouve facilement dans le contexte.
Dans l'ensemble, le livre est bien construit, les sous-titres sont attrayants. Les chapitres sont très bien faits. Ils ne sont pas longs et on se laisse guider par sa plume expressive. J'aime de temps en temps lire la psychologie et je trouve qu'en ajoutant des citations comme Albert Einstein et plusieurs autres, ça donne un attrait de plus.
J'ajoute également qu'il ne faut pas tout analyser car c'est un peu difficile parfois à en déchiffrer le sens.
«Ceux qui n'éprouvent aucun choc lors de leur première intrusion dans la première Théorie des Quanta ne peuvent aucunement l'avoir comprise.» (Niels Bohr)
Pour terminer, c'est toute une traversée qu'on entreprend avec nos Banditos, ce livre est rempli de surprise. Quand je termine le livre, ça me fait quelque chose de quitter notre «héros fantôme». Je m'en rends compte, que ma lecture m'a évadée, elle m'a fait rêvasser. Allan C. Wisbecker possède un talent de conteur, on aime l'histoire à cause de son scénario original, de son humour et de son côté philosophique. C'est pour toutes ses raisons, que je trouve que ça vaut la peine de lui faire une bonne critique. Je trouve que c'est un livre qui se lit entre deux pavés.
Alors imaginez-vous de partir avec une bande de Banditos, et que vous êtes en danger, comment vous réagissez à des imprévus qui se mettent sur votre chemin ?
Le livre «Cosmix Banditos» c'est un peu tout ça. Il faut se laisser transporter à bord du don juan et vous ne savez pas du tout à quoi vous attendre ! À qui le tour ?
Siabelle
Dès le début, cette citation capte bien mon attention et c'est comme cela, que je continue ma lecture. Je remarque ce livre, dans une de mes bibliothèques préférées, de Bernacho. Je remercie son amie, qui lui donne ce livre, comme référence. Je découvre alors ce nouvel auteur, qui possède une plume fluide et enthousiasme. Je me laisse donc entraîner à bord du don juan et je ne sais pas dans quelle aventure que je m'embarque.
Péripétie, Intrigue, Fantaisie
J'avoue que je suis assez mitigée par ma lecture. Je ne peux pas dire que c'est un coup de coeur mais c'est une assez bonne lecture. Je me suis tout de suite attachée à notre «héros fantôme» qui possède un serpent Legs et son chien High Pocket. Pourquoi je l'appelle notre «héros fantôme» ? C'est parce que notre personnage ne dispose pas de nom, l'auteur ne lui en donne pas. Je me souviens d'un prénom dont il s'invente : Mr. Quark. C'est assez spécial hein ? Je crois que ça lui donne un charme de plus, parmi cette bande de Banditos. On suit alors notre «héro fantôme» avec José et sa bande dans leur excursion.
Notre «héros fantôme» se démarque des autres, enfin un peu, parce qu'il veut lire sur la physique quantique. Il veut apprendre sur le sujet et il aime aussi beaucoup en parler. Il se pose beaucoup de questions même si pour les autres, c'est un peu complexe car les Banditos aiment surtout faire la fête.
L'histoire :
Notre «Héros fantôme» se cache à cause de ses méfaits, il suit alors José avec son groupe de Banditos, le récit se passe au nord et sud Rio et il se refuge dans la jungle colombienne. Est-ce qu'il va réussir à trouver les réponses à sa quête ?
Je tiens à écrire une critique car ce livre n'en contient pas beaucoup sur le site. Je trouve qu'il mérite qu'on s'y intéresse. C'est une lecture qui m'a agréablement étonnée. Je lis cette histoire attentivement du début jusqu'à la fin. L'auteur me surprend par sa force d'écriture. Il prend des mots forts et persuasifs. Je me suis vite attachée au héros et il est entouré des personnages hauts en couleurs. Tu te vois facilement dans son décor et il sait maintenir ta concentration autour de son intrigue. Je trouve que ses descriptions sont bien détaillées et on se retrouve facilement dans le contexte.
Dans l'ensemble, le livre est bien construit, les sous-titres sont attrayants. Les chapitres sont très bien faits. Ils ne sont pas longs et on se laisse guider par sa plume expressive. J'aime de temps en temps lire la psychologie et je trouve qu'en ajoutant des citations comme Albert Einstein et plusieurs autres, ça donne un attrait de plus.
J'ajoute également qu'il ne faut pas tout analyser car c'est un peu difficile parfois à en déchiffrer le sens.
«Ceux qui n'éprouvent aucun choc lors de leur première intrusion dans la première Théorie des Quanta ne peuvent aucunement l'avoir comprise.» (Niels Bohr)
Pour terminer, c'est toute une traversée qu'on entreprend avec nos Banditos, ce livre est rempli de surprise. Quand je termine le livre, ça me fait quelque chose de quitter notre «héros fantôme». Je m'en rends compte, que ma lecture m'a évadée, elle m'a fait rêvasser. Allan C. Wisbecker possède un talent de conteur, on aime l'histoire à cause de son scénario original, de son humour et de son côté philosophique. C'est pour toutes ses raisons, que je trouve que ça vaut la peine de lui faire une bonne critique. Je trouve que c'est un livre qui se lit entre deux pavés.
Alors imaginez-vous de partir avec une bande de Banditos, et que vous êtes en danger, comment vous réagissez à des imprévus qui se mettent sur votre chemin ?
Le livre «Cosmix Banditos» c'est un peu tout ça. Il faut se laisser transporter à bord du don juan et vous ne savez pas du tout à quoi vous attendre ! À qui le tour ?
Siabelle
Cosmix Banditos de Allan C. Weisbecker ; Richard Matas (Traducteur). 304 pages - Gallimard – 26 Mai 1999
L'auteur, tout comme moi, donne un nom à ses chapitres. Ce qui est assez rare et fort convenant je dois dire.
Je ne résiste pas à vous partager dès le début la citation d'introduction
Qui est espiègle à souhait !
« Dieu ne joue pas aux dés avec l'Univers. »
Albert Einstein
« Non seulement Dieu joue aux dés avec l'Univers, mais encore les jette-t-il là où ils ne peuvent être vus. »
Stephen Hawking
« High Pockets » (le chien) se voit réduire peu à peu la taille de ses friandises, sans montrer de signes qu'il le comprenne, son proprio va lui chercher du lait (ne me demandez pas comment ça se fait qu'il commence ainsi !
C'est dur de s'y mettre, non ?)
Ah si je vois pourquoi il débute comme ça. Pour nous attendrir « je suis devenu un homme très pauvre et je ne vais plus pouvoir nourrir mon chien que de gratouilles et de caresses. »
Contre mauvaise fortune bon coeur, le maître et son chien vont se dorer la pilule en écoutant la radio… Même s'ils ne captent qu'une seule station (C'était 1999).
« Parfois, je coupe le son et nous écoutons rien du tout. »
« Legs est un petit boa constrictor qui a élu domicile sous la cabane. »
Et autres faits déroutants comme quoi le Boa aime les armes à feu…
Entre le chien et le serpent le narrateur est entouré d'animaux plus que ses congénères.
Le héros dort avec son chien ET son serpent. Voilà qui est bien original. le livre commence juste avec des animaux…
Arrivent les premiers humains « José » qui apporte toujours les bonnes boissons et les bonnes personnes. Et Tina aussi « À vrai dire, j'estime que Tina est une grande salope. » ce que j'aime quand le Livre nous parlent « sans filtre » comme ça, une punch line comme ça, même moi j'hésiterais à l'écrire.
« Évidemment, elle se disposait à terroriser sexuellement les populations de tout pays où ses parents l'amèneraient à traîner. »
« Puis j'ai reposé le livre, fumé un joint, me suis servi quelques rasades de rhum fabrication maison, et je l'ai relu pour moi-même »
Encore une fois j'adore qu'on me parle aussi crû. C'est Rock & Roll baby ! Perso, ma santé m'interdit ne serait-ce qu'une seule bière et la joint n'en parlons même pas. Mais j'aime bien voyager à travers des personnages qui eux le peuvent.
« High Pockets et moi-même connaissons également de sérieux problèmes avec la loi. Nous sommes présentement poursuivis par toutes les administrations antidrogue du monde occidental (…) »
« José veille sur nous, finançant notre retraite, comme il se doit, parce que nous sommes de vieux amis associés »
« L'univers n'est pas seulement plus étrange que nous le pensons, il est aussi plus étrange que nous pouvons le penser. »
(Werner Heisenberg)
« Je me vois reniflant une énorme ligne de coke, et hurlant :
— Parfait, nous saurons ainsi exactement où nous sombrerons. »
Drogue, alcool, serpent, Rock & Roll et aussi … Bateau ! « le Dom Juan » Un sacré Black Pearl à son niveau.
« Un gigantesque joint collé aux lèvres et le bas du visage couvert d'une fine pellicule de dope péruvienne »
« Là-dessus, Robert tira une grenade à main de la poche de sa veste et du majeur en crocheta l'anneau de la cuillère.
— Donne-moi la coke, ou je m'envoie en l'air, prévint-il »
(Vous voyez que la drogue c'est mal !)
Moi qui aie une attention plutôt difficile à capter ! j'ai été appâté par l'histoire de Allan. J'aime aussi beaucoup le « parler drogué » qui ressemble au « parlé enfants » (les mecs sont carrément à ce niveau en rhétorique). Ca créé toujours un décalage assez rigolo !
« — Seigneur, j'ai mal au coeur, fit-il. On dirait que tout ce putain de truc se balance de tous bords. »
Il n'avait pas réalisé que nous voguions.
Je préférais le début avec le serpent, le chien, les amis toxicos paumés et la salope. Mais je ne vous dis pas comment cela se goupille parce que je veux que vous ayez la surprise en lisant.
Un des rares reproches que l'on peut faire à l'histoire est d'être un peu décousue.
Il y a quelques longueurs… Mais je vais rester sur ma note du début optimiste, car je suis assez dur en notation comme vous le savez peut-être (parce que je lis beaucoup) et je trouve que ses défauts ne sont pas assez graves pour le priver du 5/5 car les premiers passages m'ont bel et bien fait vibrer. En plus c'est un vieux livre (1999) alors cela coche des points, car c'est plus difficile de trouver une bon vieux livre qu'un bon livre récent.
Je vous laisse là mes Phoenix du jour ; des bises !
Et ne commencez jamais la drogue c'est SI facile de commencer et SI difficile de s'arrêter.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
L'auteur, tout comme moi, donne un nom à ses chapitres. Ce qui est assez rare et fort convenant je dois dire.
Je ne résiste pas à vous partager dès le début la citation d'introduction
Qui est espiègle à souhait !
« Dieu ne joue pas aux dés avec l'Univers. »
Albert Einstein
« Non seulement Dieu joue aux dés avec l'Univers, mais encore les jette-t-il là où ils ne peuvent être vus. »
Stephen Hawking
« High Pockets » (le chien) se voit réduire peu à peu la taille de ses friandises, sans montrer de signes qu'il le comprenne, son proprio va lui chercher du lait (ne me demandez pas comment ça se fait qu'il commence ainsi !
C'est dur de s'y mettre, non ?)
Ah si je vois pourquoi il débute comme ça. Pour nous attendrir « je suis devenu un homme très pauvre et je ne vais plus pouvoir nourrir mon chien que de gratouilles et de caresses. »
Contre mauvaise fortune bon coeur, le maître et son chien vont se dorer la pilule en écoutant la radio… Même s'ils ne captent qu'une seule station (C'était 1999).
« Parfois, je coupe le son et nous écoutons rien du tout. »
« Legs est un petit boa constrictor qui a élu domicile sous la cabane. »
Et autres faits déroutants comme quoi le Boa aime les armes à feu…
Entre le chien et le serpent le narrateur est entouré d'animaux plus que ses congénères.
Le héros dort avec son chien ET son serpent. Voilà qui est bien original. le livre commence juste avec des animaux…
Arrivent les premiers humains « José » qui apporte toujours les bonnes boissons et les bonnes personnes. Et Tina aussi « À vrai dire, j'estime que Tina est une grande salope. » ce que j'aime quand le Livre nous parlent « sans filtre » comme ça, une punch line comme ça, même moi j'hésiterais à l'écrire.
« Évidemment, elle se disposait à terroriser sexuellement les populations de tout pays où ses parents l'amèneraient à traîner. »
« Puis j'ai reposé le livre, fumé un joint, me suis servi quelques rasades de rhum fabrication maison, et je l'ai relu pour moi-même »
Encore une fois j'adore qu'on me parle aussi crû. C'est Rock & Roll baby ! Perso, ma santé m'interdit ne serait-ce qu'une seule bière et la joint n'en parlons même pas. Mais j'aime bien voyager à travers des personnages qui eux le peuvent.
« High Pockets et moi-même connaissons également de sérieux problèmes avec la loi. Nous sommes présentement poursuivis par toutes les administrations antidrogue du monde occidental (…) »
« José veille sur nous, finançant notre retraite, comme il se doit, parce que nous sommes de vieux amis associés »
« L'univers n'est pas seulement plus étrange que nous le pensons, il est aussi plus étrange que nous pouvons le penser. »
(Werner Heisenberg)
« Je me vois reniflant une énorme ligne de coke, et hurlant :
— Parfait, nous saurons ainsi exactement où nous sombrerons. »
Drogue, alcool, serpent, Rock & Roll et aussi … Bateau ! « le Dom Juan » Un sacré Black Pearl à son niveau.
« Un gigantesque joint collé aux lèvres et le bas du visage couvert d'une fine pellicule de dope péruvienne »
« Là-dessus, Robert tira une grenade à main de la poche de sa veste et du majeur en crocheta l'anneau de la cuillère.
— Donne-moi la coke, ou je m'envoie en l'air, prévint-il »
(Vous voyez que la drogue c'est mal !)
Moi qui aie une attention plutôt difficile à capter ! j'ai été appâté par l'histoire de Allan. J'aime aussi beaucoup le « parler drogué » qui ressemble au « parlé enfants » (les mecs sont carrément à ce niveau en rhétorique). Ca créé toujours un décalage assez rigolo !
« — Seigneur, j'ai mal au coeur, fit-il. On dirait que tout ce putain de truc se balance de tous bords. »
Il n'avait pas réalisé que nous voguions.
Je préférais le début avec le serpent, le chien, les amis toxicos paumés et la salope. Mais je ne vous dis pas comment cela se goupille parce que je veux que vous ayez la surprise en lisant.
Un des rares reproches que l'on peut faire à l'histoire est d'être un peu décousue.
Il y a quelques longueurs… Mais je vais rester sur ma note du début optimiste, car je suis assez dur en notation comme vous le savez peut-être (parce que je lis beaucoup) et je trouve que ses défauts ne sont pas assez graves pour le priver du 5/5 car les premiers passages m'ont bel et bien fait vibrer. En plus c'est un vieux livre (1999) alors cela coche des points, car c'est plus difficile de trouver une bon vieux livre qu'un bon livre récent.
Je vous laisse là mes Phoenix du jour ; des bises !
Et ne commencez jamais la drogue c'est SI facile de commencer et SI difficile de s'arrêter.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Oh punaise quel bouquin et quelle bonne idée a eu Galimard de le rééditer une nouvelle fois presque 30 ans après sa première publication. Et dire que j'étais totalement passée à côté.
Alors comment vous résumé ce polar, pas simple ou alors… Un trafiquant d'armes et de drogue, recherché par la police, est obligé de se cacher dans la jungle colombienne.
C'est ça, mais pas que. Car ces Banditos sont aussi de sacrés aventuriers totalement allumés et férus de physique quantique. Si, si ! Enfin surtout Mr. Quark, son chien High Pocket et son serpent apprivoisé. Car Monsieur Quark, le narrateur de notre histoire se retrouve en pleine forêt avec le sac volé à un américain par José le chef des Banditos. Et dans ce sac se trouvent uniquement des livres sur la mécanique des quantas et la physique du processus Sub Atomique. Alors notre héros va se mettre à lire ces bouquins de façon de plus en plus frénétique. Il va même tenter de convertir ses compagnons de route. Tous embarqués qu'ils sont sur le même rafiot.
Alors oui on va suivre nos baroudeurs sud-américains, et avec eux on va faire des choses folles voire explosives. On va boire à gogo, champagnes et téquila coulent à flot.
Un passage m'a marquée, moi la bibliothécaire. C'est lorsqu'ils décident de prendre d'assaut la bibliothèque de l'université de Banquilla afin de se procurer leur lot de livre de physique et de séquestrer son bibliothécaire en détruisant au passage la bibliothèque. Un passage loufoque et grandiose ma foi. Et vous l'aurez compris nos pirates des temps modernes sont des personnages haut en couleurs. Et avec eux A.C. Weisbecker nous entraine dans une comédie subversive qui remue nos méninges. Il nous propose un roman exubérant, un cocktail de comique et de cosmique avec un brin de réflexion philosophique. Bref une belle et totale réussite totalement déjantée mais pas que ….
Lien : https://collectifpolar.com/
Alors comment vous résumé ce polar, pas simple ou alors… Un trafiquant d'armes et de drogue, recherché par la police, est obligé de se cacher dans la jungle colombienne.
C'est ça, mais pas que. Car ces Banditos sont aussi de sacrés aventuriers totalement allumés et férus de physique quantique. Si, si ! Enfin surtout Mr. Quark, son chien High Pocket et son serpent apprivoisé. Car Monsieur Quark, le narrateur de notre histoire se retrouve en pleine forêt avec le sac volé à un américain par José le chef des Banditos. Et dans ce sac se trouvent uniquement des livres sur la mécanique des quantas et la physique du processus Sub Atomique. Alors notre héros va se mettre à lire ces bouquins de façon de plus en plus frénétique. Il va même tenter de convertir ses compagnons de route. Tous embarqués qu'ils sont sur le même rafiot.
Alors oui on va suivre nos baroudeurs sud-américains, et avec eux on va faire des choses folles voire explosives. On va boire à gogo, champagnes et téquila coulent à flot.
Un passage m'a marquée, moi la bibliothécaire. C'est lorsqu'ils décident de prendre d'assaut la bibliothèque de l'université de Banquilla afin de se procurer leur lot de livre de physique et de séquestrer son bibliothécaire en détruisant au passage la bibliothèque. Un passage loufoque et grandiose ma foi. Et vous l'aurez compris nos pirates des temps modernes sont des personnages haut en couleurs. Et avec eux A.C. Weisbecker nous entraine dans une comédie subversive qui remue nos méninges. Il nous propose un roman exubérant, un cocktail de comique et de cosmique avec un brin de réflexion philosophique. Bref une belle et totale réussite totalement déjantée mais pas que ….
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Pour inaugurer le nouveau look de la Série Noire, on peut dire que Patrick Raynal, qui débarquait comme le nouveau directeur de la collection, avait fait fort en éditant un roman qui a dû en déconcerter plus d'un, moi le premier.
Les adjectifs me manquent pour qualifier ce roman imprévu, hilarant, burlesque, situé entre le cours de physique et le dessin animé à la Tex Avery.
Le narrateur, recherché par toutes les polices d'Amérique du Nord et du Sud pour trafics d'armes et de narcotiques, pense que tout est lié au processus Sub Atomique et à la Mécanique Quantique. D'ailleurs il ne jure que par la Théorie des Particules Sub Atomiques et s'érige en professeur lorsqu'il trouve un interlocuteur sur son chemin.
Pour compagnons, il possède un chien nommé High Pocket, aux éternuements chroniques, et un serpent semi-apprivoisé qui aime se lover autour du canon brûlant d'un fusil.
De temps en temps il reçoit dans sa cabane perdue en pleine nature un bandito colombien du nom de José. Un jour José subtilise dans un aéroport les papiers d'identité de touristes américains. Dans la pochette de Tina, il découvre un diaphragme. Il envoie alors des lettres signées M. Quark, à ces malheureux Américains détroussés, leur demandant de répondre sous forme d'annonces dans un journal.
Débute alors la folle équipée en compagnie de José mais également de Jim et Robert dont la présence n'est pas clairement définie, sauf à l'épilogue. La téquila coule à flot, le champagne aussi, et les bouts de joints ne leur permettent pas toujours de joindre les deux bouts.
Un roman étrange dont l'histoire se chevauche dans le temps et à la trame tarabiscotée. Les notules en bas de pages sont nombreuses et l'auteur qui se cache derrière un pseudonyme que personne pour l'instant a décrypté, toutefois certaines précisions sont dévoilées dans un article que vous pouvez découvrir ici, se réfère aussi bien à Gary Joukow qu'à Albert Einstein.
Un roman à ne pas lire toutefois après un bon repas, une certaine somnolence de la part du lecteur risquant de lui empêcher d'en apprécier toutes les subtilités.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Les adjectifs me manquent pour qualifier ce roman imprévu, hilarant, burlesque, situé entre le cours de physique et le dessin animé à la Tex Avery.
Le narrateur, recherché par toutes les polices d'Amérique du Nord et du Sud pour trafics d'armes et de narcotiques, pense que tout est lié au processus Sub Atomique et à la Mécanique Quantique. D'ailleurs il ne jure que par la Théorie des Particules Sub Atomiques et s'érige en professeur lorsqu'il trouve un interlocuteur sur son chemin.
Pour compagnons, il possède un chien nommé High Pocket, aux éternuements chroniques, et un serpent semi-apprivoisé qui aime se lover autour du canon brûlant d'un fusil.
De temps en temps il reçoit dans sa cabane perdue en pleine nature un bandito colombien du nom de José. Un jour José subtilise dans un aéroport les papiers d'identité de touristes américains. Dans la pochette de Tina, il découvre un diaphragme. Il envoie alors des lettres signées M. Quark, à ces malheureux Américains détroussés, leur demandant de répondre sous forme d'annonces dans un journal.
Débute alors la folle équipée en compagnie de José mais également de Jim et Robert dont la présence n'est pas clairement définie, sauf à l'épilogue. La téquila coule à flot, le champagne aussi, et les bouts de joints ne leur permettent pas toujours de joindre les deux bouts.
Un roman étrange dont l'histoire se chevauche dans le temps et à la trame tarabiscotée. Les notules en bas de pages sont nombreuses et l'auteur qui se cache derrière un pseudonyme que personne pour l'instant a décrypté, toutefois certaines précisions sont dévoilées dans un article que vous pouvez découvrir ici, se réfère aussi bien à Gary Joukow qu'à Albert Einstein.
Un roman à ne pas lire toutefois après un bon repas, une certaine somnolence de la part du lecteur risquant de lui empêcher d'en apprécier toutes les subtilités.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Tout a commencé pour ainsi dire avec le braquage du père de Tina.
Parce que figurez-vous que parmi les affaires volées à ce père et à sa famille, touristes américains visitant l'Amérique du Sud, se trouvaient quelques livres traitant de physique quantique. Et que le narrateur va récupérer ces livres et ne cessera alors de méditer sur la signification de leur contenu et des mystères de l'univers, initiant au passage les banditos de tout poil et autre vieil indien vaguement sorcier.
Un voyage complétement loufoque parmi et en compagnie des rebelles sud-américains, des patrons de la drogue et d'un groupe de gringos complétement allumés, abonnés aux pires catastrophes, sorte de trip à mi-chemin entre Tex Avery et "Las Vegas Parano", le tout saupoudré de citations de grands physiciens.
Une quête dans laquelle le narrateur va entraîner ses amis, jouant au passage avec le temps, pour obtenir des réponses à ses questions sur l'univers et ses méandres. Quête qui ne pourra aboutir qu'à sa déception: si nous avions ces réponses cela se saurait !
Parce que figurez-vous que parmi les affaires volées à ce père et à sa famille, touristes américains visitant l'Amérique du Sud, se trouvaient quelques livres traitant de physique quantique. Et que le narrateur va récupérer ces livres et ne cessera alors de méditer sur la signification de leur contenu et des mystères de l'univers, initiant au passage les banditos de tout poil et autre vieil indien vaguement sorcier.
Un voyage complétement loufoque parmi et en compagnie des rebelles sud-américains, des patrons de la drogue et d'un groupe de gringos complétement allumés, abonnés aux pires catastrophes, sorte de trip à mi-chemin entre Tex Avery et "Las Vegas Parano", le tout saupoudré de citations de grands physiciens.
Une quête dans laquelle le narrateur va entraîner ses amis, jouant au passage avec le temps, pour obtenir des réponses à ses questions sur l'univers et ses méandres. Quête qui ne pourra aboutir qu'à sa déception: si nous avions ces réponses cela se saurait !
Citations et extraits (23)
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Un truc prenant, particulièrement si l'on se trouve dans la jungle pour un bon bout de temps avec un chien, un serpent et une infinie quantité de drogues. Ainsi :
''Le pluriel d'univers définit la mécanique des quanta affirme que les éditions différentes et simultanées de notre vie dans ce pluriel d'univers, en nombre incalculable, sont pour chacun d'entre elles réelles.'' - Gary Joukov
J'ai lu ce paragraphe plusieurs fois à High Pockets. Puis j'ai reposé le livre, fumé un joint, me suis servi quelques rasades de rhum fabrication maison, et je l'ai relu pour moi-même.
Jusqu'à ce que je tombe sur ce passage, je n'avais pas pris ce livre très au sérieux. Je jugeais que c'était un merdique n'importe quoi, ça sautait aux yeux mais ce concept, je dois le dire, m'a fait revenir dessus.
....
différentes éditions de notre vie en de nombreux et différents univers... et toutes celles-ci sont réelles.
Sainte-merde ! pensais-je pour moi-même en un éclair de lucidité. J'allumai un autre joint, exhalai la fumée de façon contemplative.
- Lorsqu'ils parlent d'éditions, qu'est-ce que tu crois, demandais-je à High Pockets ? (Son chien)
''Le pluriel d'univers définit la mécanique des quanta affirme que les éditions différentes et simultanées de notre vie dans ce pluriel d'univers, en nombre incalculable, sont pour chacun d'entre elles réelles.'' - Gary Joukov
J'ai lu ce paragraphe plusieurs fois à High Pockets. Puis j'ai reposé le livre, fumé un joint, me suis servi quelques rasades de rhum fabrication maison, et je l'ai relu pour moi-même.
Jusqu'à ce que je tombe sur ce passage, je n'avais pas pris ce livre très au sérieux. Je jugeais que c'était un merdique n'importe quoi, ça sautait aux yeux mais ce concept, je dois le dire, m'a fait revenir dessus.
....
différentes éditions de notre vie en de nombreux et différents univers... et toutes celles-ci sont réelles.
Sainte-merde ! pensais-je pour moi-même en un éclair de lucidité. J'allumai un autre joint, exhalai la fumée de façon contemplative.
- Lorsqu'ils parlent d'éditions, qu'est-ce que tu crois, demandais-je à High Pockets ? (Son chien)
Si problème il y a, c'est la nuit qu'ils surgissent. Legs parfois rentre tard après une soirée de reptation dans la forêt vierge. À la suite d'une mauvaise soirée où aucune rencontre ni quoi que ce soit s'est produit, il aime venir se coucher dans mon lit et dormir en ma compagnie, particulièrement la nuit est fraîche. High Pockets dort aussi avec moi.
Legs est un petit gars facétieux (serpent) et High Pockets (son chien) déteste se voir réveillé en pleine nuit et tiré de ces rêves étranges propres aux chiens. En conséquence, les conflits nocturnes se produisent, disons, une fois par semaine. J'ai constaté que le mercredi était jour de prédilection pour ce faire, - pour autant, je n'ai aucune idée du pourquoi ou du comment. J'en ai parlé à José et il m'a promis d'aller se renseigner auprès d'un gars averti de la région qui en sait long sur le serpent et sa psychologie. Mais l'Indien connaissant surtout une sorte de bouffées délirantes n'a pas pu s'entretenir avec l'ami de José, ni de serpent ni autre chose.
Legs est un petit gars facétieux (serpent) et High Pockets (son chien) déteste se voir réveillé en pleine nuit et tiré de ces rêves étranges propres aux chiens. En conséquence, les conflits nocturnes se produisent, disons, une fois par semaine. J'ai constaté que le mercredi était jour de prédilection pour ce faire, - pour autant, je n'ai aucune idée du pourquoi ou du comment. J'en ai parlé à José et il m'a promis d'aller se renseigner auprès d'un gars averti de la région qui en sait long sur le serpent et sa psychologie. Mais l'Indien connaissant surtout une sorte de bouffées délirantes n'a pas pu s'entretenir avec l'ami de José, ni de serpent ni autre chose.
Environ vingt minutes plus tard, le vieux Don Juan, ventre en l'air, sombrait. Les neuf que nous étions pressés dans le canot qui pouvait encore garder son air. Le chargement d'alcool sur le radeau ballottait quelques mètres derrière nous, relié à notre canot par une amarre.
Alors que la quille du Don Juan s'enfonçait, Julio laissa échapper un cri de joie. Un horrible poids lui était retiré des épaules.
Une minute plus tard, à peu de chose près, l'eau autour de nous, comme bouillante, se mettait à se couvrir de bulles. Deux à trois mille ballots de marijuana crevaient sa surface, la cale principale du cargo ayant cédé sous la pression. Des centaines de rats montaient sur ces balles et y séchaient leur pelage trempé. Ça rendait fou High Pocket (son chien) je le calmai en lui donnant une poignée de Milk Bone Flavor pour gros chien.
- Eh bien, fit Jim, au moins on n'a pas perdu la cargaison.
Il me passa la bouteille de Mount Gay.
Alors que la quille du Don Juan s'enfonçait, Julio laissa échapper un cri de joie. Un horrible poids lui était retiré des épaules.
Une minute plus tard, à peu de chose près, l'eau autour de nous, comme bouillante, se mettait à se couvrir de bulles. Deux à trois mille ballots de marijuana crevaient sa surface, la cale principale du cargo ayant cédé sous la pression. Des centaines de rats montaient sur ces balles et y séchaient leur pelage trempé. Ça rendait fou High Pocket (son chien) je le calmai en lui donnant une poignée de Milk Bone Flavor pour gros chien.
- Eh bien, fit Jim, au moins on n'a pas perdu la cargaison.
Il me passa la bouteille de Mount Gay.
Voilà de quoi il en retournait : José et sa bande avait fauché les livres que je désirais et, ivres de leurs succès, complétèrent la liste par deux cents, ou pas loin, ouvrages (à propos, qui n'ont rien à voir avec la Physique), puis décrétèrent que puisque je m'intéressais aux bibliothèques, certainement je serais intéressé par l'homme qui en dirigeait une.
- Ouais, bien sûr, c'est l'évidence même, pensais-je en mon for intérieur.
Ce type de raisonnement est parfaitement exemplaire de la Logique Bandito, une conceptualisation qui, pour une raison inconnue, est très voisine de la logique féminine , quoiqu'à l'évidence leurs sources soient entièrement distinctes.
Je fus alors témoins du tonitruant exposé de leurs exploits. il est dur de faire la part du Fait Exact Bandito de l'Exagération Bandito, mais ce qui suit est une brève et sombre version du récit de José.
Voilà : José lança par l'Est son Assaut Bandito tôt le matin - les Banditos aiment attaquer avec le soleil dans le dos. ils explosèrent les baies vitrées d'une façade de l'immeuble, et s'y engouffrèrent - les portes n'inspires pas confiance aux Bandito.
- Ouais, bien sûr, c'est l'évidence même, pensais-je en mon for intérieur.
Ce type de raisonnement est parfaitement exemplaire de la Logique Bandito, une conceptualisation qui, pour une raison inconnue, est très voisine de la logique féminine , quoiqu'à l'évidence leurs sources soient entièrement distinctes.
Je fus alors témoins du tonitruant exposé de leurs exploits. il est dur de faire la part du Fait Exact Bandito de l'Exagération Bandito, mais ce qui suit est une brève et sombre version du récit de José.
Voilà : José lança par l'Est son Assaut Bandito tôt le matin - les Banditos aiment attaquer avec le soleil dans le dos. ils explosèrent les baies vitrées d'une façade de l'immeuble, et s'y engouffrèrent - les portes n'inspires pas confiance aux Bandito.
À bord d'un yacht à l'ancre, quelqu'un grattait une guitare.
Oui, je suis un pirate
Venu deux siècles trop tard.
Les canons ne tonnent plus.
Il n'y a plus rien à piller.
Une victime de plus du destin
Trop tard venu
Nous arrivons trop tard.
Je regardai Cap qui semblait de l'évanouissement - d'épuisement, de peur, d'abandon. Son face à face avec Robert avait quelque chose de barbare, avec son destin remis entre les mains d'une entité folle, inconsciente et bien plus forte que lui.
- Mon oeil, fit-il. L'est en train de s'endormir, mon.
Je jetai un regard sur Robert. La torpeur émanant d'un quant de rhum envahissant tout mon être. J'étais en paix avec moi-même. Il semblait - du moins de mon point de vue - que Robert rougeoyait légèrement des épaules et de la tête. Sa cervelle atteignait le degré d'ébullition. Ouais, d'ici peu ce serait la Fête National sur son crâne. il n'y avait rien que je puisse faire pour Cap aussi sifflai-je davantage de rhum et m'étendis dans l'attente des hostilités.
Là ça fait plus de deux semaines que je suis ivre
Me suis évanoui, suis revenu, me suis refait des lampées.
- Je ne me souviens de plus grand-chose de voyage à Riohacha, fit Jim
Oui, je suis un pirate
Venu deux siècles trop tard.
Les canons ne tonnent plus.
Il n'y a plus rien à piller.
Une victime de plus du destin
Trop tard venu
Nous arrivons trop tard.
Je regardai Cap qui semblait de l'évanouissement - d'épuisement, de peur, d'abandon. Son face à face avec Robert avait quelque chose de barbare, avec son destin remis entre les mains d'une entité folle, inconsciente et bien plus forte que lui.
- Mon oeil, fit-il. L'est en train de s'endormir, mon.
Je jetai un regard sur Robert. La torpeur émanant d'un quant de rhum envahissant tout mon être. J'étais en paix avec moi-même. Il semblait - du moins de mon point de vue - que Robert rougeoyait légèrement des épaules et de la tête. Sa cervelle atteignait le degré d'ébullition. Ouais, d'ici peu ce serait la Fête National sur son crâne. il n'y avait rien que je puisse faire pour Cap aussi sifflai-je davantage de rhum et m'étendis dans l'attente des hostilités.
Là ça fait plus de deux semaines que je suis ivre
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