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EAN : 9782848190518
Créer (18/11/2005)
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Résumé :
Le plus souvent modestes, les croix du Bourbonnais ne sont pas moins détentrices d'un éloquent héritage. Une prospection raisonnée, tenant compte de la signification profonde de chaque monument, fait apparaître, en effet, un marquage historique d'une étonnante richesse qui défie les épreuves du temps. Au-delà de la destination ou de la forme des croix, par elles-mêmes si diversifiées, on peut y découvrir l'évolution de la sensibilité religieuse au cours des deux mil... >Voir plus
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IX - Les ducs et l’âge flamboyant
Huit ducs ont régné sur le Bourbonnais de 1327 à 1523. Après des débuts difficiles, dus à la conjoncture de la guerre de Cent Ans, la province va enfin jouir de la paix et de la prospérité. Cette période fastueuse est celle de l’art flamboyant qui est considérée, en d’autres régions, comme l’âge d’or des croix.
Le Bourbonnais n’échappe pas à la règle comme en témoignent 4 croix imposantes, à Vieure, Coust, Aire et Chappes.
– Avec ses 7 mètres de haut, la croix de Vieure, sans figuration du Christ, offre un aspect monumental. D’après les traces de blasons, il semble que l’on puisse en attribuer le mérite à Ptolémée Coron († 1418), capitaine de la Chaussière et valet de chambre du duc Louis II.
– A la lisière du Bourbonnais, la croix du cimetière de Coust se recommande par son raffinement extrême. Datée de 1473 et taillée dans le calcaire du Berry (Charly ?), cette œuvre délicate a été commandée par Jacques de Thianges.
– Plus robuste, mais non moins élancée (h : 5,90 m), la croix d’Aire, sur la commune de Quinssaines, provient de la Belle Chapelle, mentionnée le 7 octobre 1493, au lieu-dit la Grange-d’Aire.
– Enfin la croix Sainte-Anne, à Chappes, se distingue par la richesse de ses fleurons et la science de son iconographie. Sans doute faut-il la mettre en relation avec le mécénat d’Anne de France, « gardienne » du prieuré de Chappes en 1508.
Néanmoins, ces croix majeures ne sauraient faire oublier quelques exemples plus modestes, comme la croix de Saint-André, à Archignat, sans doute donnée par la famille des Ages qui a laissé son nom au lieu-dit voisin « les Ages », ou encore la croix de l’abbé Pierre de la Fin, à Montaiguët-en-Forez (1496).
Il existe donc une authentique production flamboyante, issue des largesses du milieu ducal ou de son entourage.
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Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'essor des croix bourbonnaises : l'héritage mégalithique et celtique, sensible à travers les menhirs, les tables de morts ou le culte des fontaines, l'implantation ancienne du christianisme, attestée par différents ermites ou abbés, comme saint Patocle, saint Pourçain ou saint Principin, enfin la proximité de carrières de granite, de grès ou de calcaire, matériaux indispensables à la production et à la conservation des croix.
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