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EAN : 9781540319623
156 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (11/12/2016)
5/5   2 notes
Résumé :
L'agonie du vieil homme dans sa chambre d'hôpital est doublée d'un voyage vers l'apaisement à bord d'un train imaginaire. Plaidoyer poétique pour le droit de mourir dans la dignité, ce livre s'acharne à maintenir les souvenirs vivants.

À la mort de son père Florence Duquesne tente de reconstruire l'image qu'elle garde de lui, mais la souffrance inutile du vieil homme s'interpose entre elle et sa mémoire. Elle réécrit alors ses derniers instants pour d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un roman poignant.L'auteure traite avec finesse et précision des sujets souvent tabous comme la maladie,la mort,les soins que nous recevons ou pas ,l'investissement des proches et leur ressentie face à certaines situations.

Ici l'auteure parle de la fin de vie de son papa malade ,comment vit-il ses derniers instants ,comment ses proches auraient souhaités qu'il les vivent ,comment la souffrance est gérée mais aussi de l'investissement de la famille à entourer et s'occuper du malade quand le personnel soignant ne le fait pas comme elle le souhaiterait,de l'acharnement à maintenir en vie des personnes dans d'atroces souffrance plutôt que de les soulager et les laisser partir dignement.

L'auteure nous offre un roman réaliste,on pense à nos proches ,j'ai été très touchés par le passage des infirmières qui blague et rit dans leur bureau juste à cote de la chambre du malade alors que vous avez besoin d'elles ,que vous les avez appelés et que vous vous sentez impuissant ,ce passage je l'ai également vécu et je vous jure que cela vous mets très en colère.

La plume de l'auteure est fluide ,agréable à lire et addictive.

Les personnages sont attachants et courageux.

Ce roman est très bien écrit il se lit rapidement,on ressent et partage les émotions que l'auteur nous partage dans ce récit.

Alors si vous souhaitez découvrir un témoignage poignant et réaliste suivez ce lien .
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Ce livre m'a totalement retournée. La révolte sourde et l'empathie exacerbée qu'il a fait naître en moi m'ont par moment rendue la vie dure. Je pensais le lire en une fois, d'un coup, comme on ‘dévore' un roman, une fiction et parfois un témoignage, lorsqu'on devient à la fois témoin et acteur de la vie d'un autre, et que les scènes se dessinent sous nos yeux ébahis, parfois humides de larmes, qui glissent sur les mots pour en sentir la force et le pouvoir.

La rage, froide et bouillonnante, sourde d'incompréhension et de compassion, d'empathie et de souffrances. La rage contre le temps qui fait son oeuvre ? Peut-être, oui, parfois, quand l'après survient et qu'il faut recommencer à vivre comme avant, mais avec un élément manquant.
Rage folle, éprouvée, éprouvante. Rage viscérale, mais contre quoi ? Contre l'absurdité quotidienne. Face à l'absurdité d'une bienséance dictée par 2000 ans d'éducation religieuse, dans une société où la science et les souffrants peinent à se faire entendre. Face au sadisme (in)conscient d'un personnel médical d'un autre temps à une époque où l'homme qui à souffert de sa vie ne devrait plus devoir souffrir sa mort. Face à la violence aberrante et terrifiante du monde, le nôtre.

C'est un livre coup de poing. Un de ceux qui fait réfléchir, par ce que l'empathie est trop grande, la souffrance trop profonde, qu'elle transperce les mots, les pages pour venir se loger en plein coeur.
Lien : https://lentremonde.wordpres..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le corps est passé du lit au sarcophage et les deux visions se sont télescopées pour recouvrir le teint de cire de pommades mortuaires et de senteurs du Nil. Les embaumeurs ont longtemps travaillé la présentation du mort avant de l’exposer aux regards de ceux qui ne viendraient pas. Albert n’avait que sa femme et sa fille à qui offrir ses restes monumentaux. Les petits-enfants ne viendraient que le surlendemain, au cimetière. On ne veillerait pas le père.
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