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DCeased tome 1 sur 4
EAN : 9791026819653
240 pages
Urban Comics Editions (28/02/2020)
4.07/5   38 notes
Résumé :
Darkseid a de nombreuses fois tenté de conquérir la Terre et de réduire à néant les super-héros qui la défendent. Mais aujourd'hui, il y est parvenu. Lors d'un combat contre la Ligue de Justice, le seigneur d'Apokolyps a déchaîné toute la puissance de l'équation d'anti-vie, faisant ainsi du monde un enfer habité d'individus contaminés et hystériques qui se dévorent les uns les autres. Et face au chaos planétaire de l'anti-vie, les héros sont aussi vulnérables que dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Cela faisait un petit moment que ce DCeased me faisait de l'oeil depuis la bibliothèque (je ne sais pas trop pourquoi je précise le lieu car il pouvait difficilement m'en faire depuis l'étagère des épices de la cuisine mais passons). Et puis, ce week-end du 17 octobre 2020 voilà que le couvre-feu est instauré à Lyon sur fond - tristement habituel à présent - de pandémie de Covid-19. Coïncidence ? Je ne crois pas. En ce dimanche frisquet je décidai donc de dégainer cet ovni de l'écurie DC et le verdict est sans appel : quelle claque.

L'éminent Tom Taylor, à qui l'on doit la remarquable saga Injustice, est de retour à la barre pour l'aube de cette épopée qui s'annonce, comment dire, dantesque, oui c'est bien le mot. Imaginez un croisement de génie entre Walking Dead et Justice League et vous obtenez DCeased, le pari fou de la maison d'édition de faire souffler sur l'univers de nos super-héros costumés un vent post-apocalyptique. Même si le postulat de départ est légèrement tiré par les cheveux (il faut bien trouver un riquiqui défaut tout de même), la suite se veut totalement addictive et délectable.

Les diverses premières de couverture - éditées pour l'occasion - mettant en lumière quelques-uns des héros les plus emblématiques du monde DC sous un jour « zombique », sont clairement annonciatrices du cataclysme à venir : plus rien ne sera jamais comme avant. le scénariste donne libre cours à sa créativité débordante, il y prend un indéniable et malin plaisir on le sent clairement et, en toute franchise, on en redemande tant c'est exquis. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on peut imaginer un monde ravagé par des super-héros mutants rongés par un virus diabolique.

Côté graphismes, Trevor Hairsine assure, et pas qu'un peu. Sans avoir le coup de crayon le plus habile du milieu, il parvient tout de même à accoucher de planches vivantes et ultra lisibles, conférant au récit une tension palpable et un rythme nerveux. Petit détail perfectionniste, si on veut chercher la petite bête, le dessinateur alterne quelquefois avec un panel restreint d'illustrateurs dont la qualité graphique n'est pas toujours constante et le trait parfois légèrement pataud.

Nul besoin d'en dire davantage, si vous aimez les histoires de zombies à dormir debout ou les sinistres sagas de super-héros en proie au désespoir et à leurs démons, DCeased est tout indiqué. Et si vous êtes en zone « couvre-feu » - c'est étrange d'écrire cela on se croirait dans un paragraphe tout droit sorti de Je suis une légende - vous n'avez plus d'excuse. En attendant la suite, je vais mater La Révolution sur Netflix, histoire de rester dans le thème quoi.
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Tiens, il y a comme une odeur putride chez DC... Peut-être cela serait-il dû à la mini-série Dceased , une série à la fois tragique et décomplexée dans laquelle nos super-héros devront faire face à une véritable menace zombie...

Dceased , c'est DC qui s'essaye au film de genre, au film d'exploitation , c'est une plongée cauchemardesque et apocalyptique dans un jeu de massacre plutôt jubilatoire, un jeu dans lequel les super-héros vont se confronter à une menace totalement imprévisible pour eux. Au scénario, Tom Taylor nous guide dans un cauchemar assez rafraîchissant dans lequel il n'hésite pas à faire du mal aux têtes d'affiches de DC. Et je dois avouer que cela fait un bien fou, notamment quand l'un des personnages majeurs de l'univers DC y passe au bout du premier chapitre. Certes, l'air est putride mais le scénario trash à souhait de Tom Taylor est aussi une brise revigorante. Je vais éviter de spoiler l'intrigue mais Dceased, c'est tout simplement une parenthèse horrifique pour l'univers DC aussi généreux que dynamique. L'intrigue finit d'ailleurs par atteindre des sommets dignes d'un excellent film-catastrophe. C'est aussi plaisant de voir une galerie de super-héros plutôt dépassés par ce qu'ils sont en train de vivre. Certes, le scénario de Tom Taylor est mordant à souhait mais l'auteur n'en oublie pas de dresser une véritable fresque épique et désabusée ce qui donne parfois de véritables élans tragiques et pessimistes à cette mini-série.

En terme de contenu, Dceased est d'ailleurs très généreux. L'épidémie se déroule sur tous les fronts, que ce soit à Métropolis ou dans le royaume d'Aquaman jusqu'aux confins de la galaxie. Ce cauchemar se déroule suivant plusieurs points de vue ce qui permet aux lecteurs de ne jamais s'ennuyer tout en s'amusant à suivre la destinée souvent funeste de ses héros préférés.

Rien à redire sur le dessin de Trevor Hairsine. le dessinateur s'approprie parfaitement les personnages iconiques de l'écurie DC tout en y insufflant une bonne dose de trash et d'horreur ponctué par des séquences superbes et démesurées au fur et à mesure que la tragédie avance et gagne en intensité. C'est jubilatoire, même si je suis un peu moins fan du travail autour des chapitres consacrés à Mister Terrific ou Barda, sans doute parce que je ne connais pas bien ces personnages. du coup, j'ai été moins emballé par certains chapitres mais cela reste totalement subjectif.
Toutefois, malgré ses quelques "ralentis" Dceased est une mini-série dynamique qui vous fera passer un bon moment, ne serait-ce que pour cette douce ambiance de fin du monde assez impitoyable pour nos chers super-héros.

Ajoutons bien évidemment la qualité éditoriale de cet intégrale chez Urban qui , en plus, propose trois couvertures alternatives ainsi qu'un petit assortiment en bonus de cover inspirés d'affiches de films. J'ai tout simplement cette idée de parodie assez excellente montrant aussi le second degrés de cette mini-série.

Dceased est une bonne mini-série, juste pour sa volonté affiché de proposer une plongée cauchemardesque du DC universe dans les tréfonds du film de zombie. Jubilatoire, le scénario de Tom Taylor possède aussi un éclat tragique à travers les difficultés (c'est un euphémisme) rencontrées par nos super-héros. Un titre mortel et rafraichissant.
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Darkseid a voulu envahir la Terre. Cependant, il s'est retrouvé à combattre la Ligue des Justiciers durant toute une semaine. Ayant obtenu ce qu'il voulait, il accepte de repartir sur Apokolyps. Là-bas, on découvre que Cyborg a été enlevé et que des expériences sont menées sur lui. En invoquant la Mort, Cyborg va devenir le cheval de Troie pour viser la destruction des humains avec/grâce à l'équation anti-vie. En effet, il est renvoyé sur Terre et dès son arrivée, son système se connecte à l'Internet, diffusant le virus de mort sur toute la planète.

Une épidémie de mort-vivant sème alors la panique. La difficulté d'y échapper est grande, car elle se diffuse via Internet (et par les attaques des contaminés). Ainsi, chaque écran devient une menace. Les membres de la Ligue des Justiciers n'y échappent pas non plus, tout comme certains vilains de l'univers DC. La question est donc de savoir comment survivre à des monstres ayant des super-pouvoirs, ou se battre contre un nombre important d'humains contaminés !

DCeased ne laisse pas beaucoup d'opportunité à nos héros et c'est plutôt grisant. On a des frissons rien qu'à voir certains d'entre eux être transformés et même, parfois, mourir. Personne n'est à l'abri de la contamination, ce qui rajoute un réel suspense concernant les survivants, si survivants il y a. de plus, on ne s'arrête pas qu'aux héros. On navigue de pages en pages où l'on observe également d'autres groupes qui essayent de trouver une solution au virus. C'est d'autant plus vital qu'ils sont obligés de trouver des solutions pour communiquer entre eux et pour tenter de sauver un maximum d'humains.

Ce drame planétaire nous est servi avec un style graphique de grande qualité. La colorisation est prenante et le rythme ne nous laisse pas une seconde de répit. Tout va vite. le temps est compté pour les survivants. Il y a une accélération constante des événements et on adore ça ! Les combats sont également impressionnants et majestueux. Les versions zombies de nos héros sont très impressionnantes et leur donnent une bestialité bienvenue. Et puis, on a forcément des petits pincements aux coeurs lorsqu'on voit les non-contaminés se faire submerger par leurs anciens amis et alliés. La mort peut frapper à tout instant.

DCeased est un one-shot hyper accessible pour un public néophyte. Il n'est pas nécessaire de connaître tous les personnages de l'univers DC ni même de connaître les liens entre eux. Avoir une base globale est bien suffisant pour s'immerger entièrement dans cette mini-série [1]. Dans cette version DC Deluxe, il y a en plus des 6 chapitres originaux un hors-série DCeased : A good Day to Die. On peut également noter que l'univers de DCeased n'est pas forcément bouclé, car un nouveau chapitre hors série appelé Unkillables est prévu pour avril 2020 ! Attention, ne craignez pas non plus le fait qu'on puisse trouver différentes couvertures. DCeased s'offre en effet le luxe d'avoir quatre couvertures alternatives, avec ainsi le même contenu pour chacune d'entre elles.

Bref, si vous appréciez les fins du monde apocalyptiques et l'univers DC, Dceased est fait pour vous ! (Au regard de la violence, il est également pour un public averti).
Lien : http://onirik.net/DCeased-Avis
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Les grands éditeurs de comics que sont DC et marvel adorent construire un univers cohérent aux ramifications multiples. L'aspect négatif de ces immenses châteaux de cartes où se côtoient la science, l'espace, la magie et les dieux c'est que tout est un peu figé et progresse lentement à coups de crossovers qui promettent de tout changer et de retcons plus ou moins bien amenés. C'est la raison pour laquelle, de temps en temps, ces deux mastodontes de l'industrie du comics aiment bousculer leurs univers très codifiés à travers des mini-série qui laissent plus de marges de manoeuvre aux scénaristes même si elles se situent en dehors de la continuité officielle et ne provoquent aucun changement majeur.

Alors que Marvel a déjà franchi le pas il y a cela plusieurs années avec la série Marvel zombie, DC n'a lancé la publication de Dceased que l'année dernière. Les deux big two s'étant souvent influencé au cours des décennies, le reproche a encore été fait à DC ajoutant à cela que la mode des zombies est passé depuis un moment. Mais là où Marvel a voulu poursuivre le succès de sa série de héros putréfiés jusqu'à la perte d'inventivité DC a décidé dès le départ que Dceased serait une mini-série qui s'achevait au sixième numéro. de plus l'éditeur a eu l'excellente idée de confier la réalisation de cette mini-série à Tom Taylor qui chapeaute déjà la série Injustice qui, dans le thème de la déconstruction d'univers envoie du lourd. le scénariste est un fin connaisseur de l'univers DC et nul doute qu'il a pris un grand plaisir à redistribuer les cartes pour nous conter sa fin d'un monde.

L'aspect mort-vivant n'est finalement pas tellement développé. Les victimes ne sont pas simplement des rôdeurs affamés mais des vecteurs d'une malédiction qui veut la mort de toute chose. On passera rapidement sur l'aspect incongru et irréaliste du mode de propagation. le but est ailleurs, comment des héros, habitués à triompher de leurs adversaires à coups de poing, vont pouvoir lutter face à un ennemi insaisissable, qui se répand à la vitesse de la lumière et qui les obligent à se dresser face à leurs anciens alliés ? Tom Taylor réussit parfaitement le challenge de conter le dernier combat désespéré des plus grands héros de DC, il réussit en quelques deux cents pages à mettre en scène l'apocalypse de manière grandiose. Un souffle épique balaie les sept numéros de cette mini-série. Pourtant aussi maîtrisée que soit son scénario, certaines situations auraient mérité plus de développement. On sent parfois que l'auteur aurait voulu s'attarder sur des scènes comme la bataille des amazones ou la chute d'Atlantis mais il fallait que le récit tienne en sept numéros alors des choix ont dû être faits.

Trevor Hairsine assure la majeure partie de la partie graphique. Un artiste que j'ai tendance à trouver brouillon mais il faut reconnaître qu'il s'en sort plutôt bien lorsqu'on lui laisse le temps. Les infectés sont très détaillés, écorchés et sanguinolents, contrairement aux arrières plans mais c'est souvent le cas dans les comics américains. On trouve aussi les dessins de James Harren en complément pour le premier numéro ainsi  que Darick Robertson et Laura Braga pour un épisode spécial. le titre parvient à conserver une hégémonie artistique, malgré des styles très différents, puisque ces artistes talentueux ne sont là que pour illustrer des interludes.

Dceased a donc tout du divertissement honnête, sans réel propos de fond mais avec un sens de l'héroïsme et du sacrifice qui revient aux fondamentaux du rôle de super-héros. le tout au service d'une intrigue tendue de la première à la dernière page. Une nouvelle déclinaison de l'univers DC qui ravira tous les amateurs de récit apocalyptique qu'ils soient passionnés par l'univers de DC ou pas.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Supposons que Superman et Wonder Woman, deux personnages les plus puissants de DC Comics, soient frappés d'un virus qui les rendent franchement agressifs au point de s'en prendre à tout ce qui vit (sauf les 'ti n'animaux et les plantes, faut quand même pas déc...) : on serait dans un joyeux bouzin. Et c'est ce qui se passe ici. Parce que Darkseid a enfin mis la main sur l'équation d'anti-vie et l'a transmise, via une scène de torture, sous forme de virus à Cyborg avant de renvoyer ce dernier sur Terre. Ce sympathique virus se transmet physiquement mais aussi par le biais des écrans (petit tacle du scénariste envers Internet et ses utilisateurs ?) et les super-héros n'échappent pas à ce cauchemar.
Le scénario, horrifique, gore mais sans plus (il n'y a pas de gore pour faire du gore, c'est toujours utilisé à bon escient), est assez agréable, sans pour autant être révolutionnaire. Il y a quelque chose d'assez jouissif à voir les puissants membres de la Ligue de Justice tomber comme des mouches face à un ennemi contre lequel ils ne peuvent rien, soit la mort. J'apprécie tout particulièrement le fait que certains membres de la Ligue soient relégués au second plan (tels Flash ou Green Lantern) au profit de quelques supervilains comme Harley Quinn, Poison Ivy ou Lex Luthor, ou encore d'autres personnages de l'écurie DC tels que Mr. Miracle ou Mister Terrific.
Bref, DCeased est un très chouette moment à passer (ou pas, parce que bon : beaucoup de personnages populaires tombent) pour quiconque aime DC, les zombies et l'horreur d'une manière générale.
Notons que cette parution se fait selon quatre versions : que l'on préfère Superman, Wonder Woman, Batman ou tout simplement le Joker, on peut se faire plaisir en optant pour la couverture qui nous plaît le mieux. Et, comme à chaque fois pour les recueils, l'histoire est accompagnée de visuels dont certains sont des pastiches de films d'horreur. Trop bien !
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critiques presse (5)
BDGest
11 mars 2020
Un récit décalé à la portée du lecteur qui n’est pas nécessairement familier avec l’univers des Batman, Superman et autres Wonder Woman. Le nombre de personnages qui, pour plusieurs, se contentent d’une courte présence, est tout de même parfois déroutant.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
09 mars 2020
Tom Taylor propose ici un récit riche en rebondissements où les différents personnages de l’univers DC ne sont pas ménagés. La force de cette histoire réside dans son suspense et sa tension soutenue tout en n’oubliant pas les moments émouvants et les pointes d’humour. Ce savant mélange est parfaitement rendu par le trait dynamique de Trevor Hairsine.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
03 mars 2020
Taylor, un habitué des univers alternatifs chez DC (il a participé à Earth 2 et Injustice) multiplie les coups de théâtre, les morceaux de bravoure et ne rechigne pas à sacrifier quelques pointures. Là, c’est le dessinateur britannique Trevor Hairsine qui s’en donne à cœur joie, en mettant en scène quelques cases choc.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
02 mars 2020
Tom Taylor s’en donne à cœur joie pour imaginer un récit horrifique dans l’univers bien établi de DC Comics, même s’il reste tout de même assez sage. En effet, malgré un récit très violent et sanglant, on ne tombe jamais dans des passages traumatisants comme on pouvait en retrouver dans Marvel Zombies.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
28 février 2020
DCeased se révèle une très bonne mini-série à contre-courant de l’univers DC mais en plein flot de la mode zombies. Une petite réussite gore et violente qui pose la question de sa place dans l’univers DC. Car elle renverse la donne et pas qu’un peu !
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Jadis, ma mère me disait que les monstres n'existaient pas.
Qu'il n'y avait rien de tapi dans l'ombre.
Qu'aucune bête ne m'y guettait pour m'assaillir.
J'aurais bien voulu pouvoir dire la même chose à mon enfant.
Mais à l'âge adulte, j'avais déjà croisé trop de monstres... Pour nier leur existence.
Il me restait une chose à apprendre... Un monstre est tapi en chacun de nous.
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La vie est fugace.
C'est la seule vérité.
La mort est éternelle.
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Video de Trevor Hairsine (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Trevor Hairsine
Comic Con France 2011: L'interview de Trevor Hairsine
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