Histoire efficace, ça démarre avec des apparences d'utopie toute belle et idéale et se transforme très vite en dystopie noire et dure. le graphisme est réaliste, détaillé, les couleurs simples et presque superflues. Il est questions de super héros qui régissent le monde, tout en le protégeant, ils le tiennent sous leur dictats. Dakota est l'une d'eux, pas du genre avec cape et slip sur le legging, non, habillée normalement. le style du scénario, le ton, l'ambiance sont très calqués sur les comics américains. C'est efficace et ça fonctionne plutôt bien, mais ce n'est pas le genre de bande dessinée qui me plait spécialement.
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Le scénario bien huilé dans une Angleterre dystopique de castes et de violence organisée. Tout reste très classique, les quelques personnages qui font l'intrigue sont bien caractérisés, aidés par un très bon dessin réaliste et dynamique. le coté double jeu des personnages font la réussite de ce livre, qui se lit vite et bien ; c'est de la bonne bande dessinée, mais on n'en ressort pas particulièrement ému ; on sent bien également que ce premier tome installe les scénarios des tomes suivants, à voir ?!
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Dufaux est, pour moi, le scénariste du "futur proche". Il n'a pas son pareil pour peindre une société à peine différente de la nôtre, mais où tout bascule, tout dérape, tout prend un autre sens.
Par petites touches, il nous présente un monde en apparence semblable au nôtre, mais qui se révèle bien différent, et fait transparaître les failles de notre société.
C'est le cas dans Dakota. Un monde de super héros, seuls habilités à diriger et à gouverner, entourés de "collapses", de pauvres humains (comme vous et moi) juste bons à servir d'esclaves.
Dakota, c'est une flic. Et sa mission, retrouver Gordon Ox, un collapse. Pas n'importe quel collapse... un collapse de niveau B, c-à-d assez efficace, du genre qui peut en imposer (un peu) à des super héros. Mais là où cela se complique, c'est que Ox est repéré par Flaming Lips, une super héroïne (appelons-là comme cela) qui est entrée en rébellion par rapport à l'autorité de ses pairs (on finira par se croire dans X-Men... je rigole). Flaming Lips fait des "trucs" avec sa bouche... OK, ne fantasmez pas trop, mais quand même... Adamov au dessin maîtrise plutôt bien les courbes.
Flaming Lips a été en cheville avec Dragman, un autre super héros déviant. Celui-ci est soigné par un psy, qui est en fait son père et qui forme des collapses, les meilleurs d'entre eux. Dont Gordon Ox. Ou Garden, un collapse qui pourrait bien devenir le seul niveau A, et que Dakota finit par mettre dans son lit.
Ouf... on y est pour le résumé. On se rend compte que Dufaux nous a pondu un monde dense, complexe, riche en rebondissements et intrigues, même si le côté "flic dans une dictature avec des états d'âme", c'est assez classique. Dans tout cela, le dessin d'Adamov donne de très bons résultats, même si je reste un grand fan des productions de Griffo (sur Samba Bugatti par exemple).
OK, dense, complexe, mouvementé... mais il m'a quand même manqué quelque chose. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir toutes les clés du monde créé par Dufaux. Trop semblable à notre monde. le diable est dans les détails, dit-on. Ici, il en a manqué pour réussir à appréhender correctement l'univers. Mais on a quelque chose de prometteur.
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Dans ce premier tome on découvre notre super-héroïne, Dakota, entre obéissance aveugle et doutes intempestifs... Dans ce monde qui se veut parfait, les super-héros utilisent leurs pouvoirs magiques, un peu comme des justiciers.
Une histoire qui me laisse une impression mitigée: dans quel monde sommes-nous? qui sont les collapses, réellement? il m'a manqué certaines informations pour plonger à fond dans l'histoire, mais bien sûr ça entretient le suspense pour les autres tomes...
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Série d’action sexy avec, par ci par là, quelques petites touches d’humour.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un album sans véritable défaut, mais qui ne réussit pas encore à emporter l’unanimité…
Lire la critique sur le site : BDGest
Dans cette nouvelle série inspirée de l'univers des "super-héros", Dufaux et Adamov nous tendent un miroir ironique et distancié sur notre propre société
Lire la critique sur le site : BDGest
Enfin elle nous regarde tandis qu'elle se connecte au réseau Optimon. Elle est armée mais c'est plus une précaution qu'autre chose. Ses pouvoirs devraient lui suffire.
En fait, ne vous inquiétez pas pour elle!
Ne vous inquiétez jamais pour des super-héros!
Jusqu'à présent, du moins.
Se méfier des émotions. Encore et toujours, les émotions diluent notre force, et la force seule compte. (p.29)
Murena - la série historique culte