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EAN : 9782253162957
336 pages
Le Livre de Poche (06/03/2013)
3.47/5   52 notes
Résumé :
A quatre périodes de la vie d’une femme, ce roman raconte la fascination de Shirin Wilson pour une île dont son mari, Venn le Breton, est le maître, et son propre besoin de liberté.

Tous les hommes sont fous de Shirin, qui n’a qu’une passion : l’île de Storn, entrevue dans son enfance et qui s’incarne au cours d’une soirée par son châtelain, Venn Le Breton. Venn, fasciné par la jeune femme, l’épouse et l’emmène dans son île, où règne une redoutable gr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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«Été après été, les Wilson emmenaient leurs enfants en vacances au même endroit. Il est possible que ce désir de rester fidèles à leurs habitudes soit à l'origine des tragiques événements qui
eurent lieu trente ans plus tard...» 

Mr et Mrs Wilson ne parviennent pas d'une année sur l'autre à changer leur destination de vacances. Ils en discutent chaque année en famille, pour finalement décider de revenir à Port Breton. Les premières pages qui décrivent cette famille petite bourgeoise qui n'aime pas changer ses habitudes sont d'un humour décapant. 
Mr et Mrs Wilson ont trois enfants Paul, Roger et Shirin. Shirin détone dans cet univers familial figé. Elle est pleine de vie et a déjà, à seize ans, un charme auquel personne ne peut résister.
Pour Shirin c'est une joie de retrouver Port Breton, Mrs Jolly leur logeuse en qui elle a pleine confiance, et surtout l'île sombre et mystérieuse de Storn dont elle conserve toujours avec elle une photo et qu'elle contemple d'une petite crique où elle aime se réfugier. Elle refuse de se rendre dans cette île qu'elle veut garder en elle comme un objet de désir. Mais surgit dans sa crique-refuge un intrus, l'héritier de Storn, Venn le Breton qui va la convaincre de venir visiter son île et pour lequel elle va ressentir un mélange d'attirance et de répulsion. Les vacances sont interrompues brusquement par un décès dans la famille de Shirin et elle ne retrouvera Venn le Breton que dix ans plus tard. Il va alors la convaincre de l'épouser et la ramener dans l'île.
Leur relation va être pervertie par l'amour que Shirin voue à l'île de Storn et qui va rendre fou de jalousie son mari. Nous suivons l'évolution du drame qui lie Shirin et l'île de Storn de dix ans en dix ans. 
Tout au long du roman son irrésistible séduction naturelle, dont Shirin est elle-même surprise, va finalement la tenir éloignée des autres. Elle lui sert d'écran pour ne rien laisser paraître de ses souffrances intérieures. Ce qui peut sembler une force deviendra une prison qu'elle aura, en partie, forgée elle-même et elle s'épuisera à vouloir y rester fidèle.
L'amitié de Mrs Jolly et de son amie Cristina --- qu'elle appelle au secours et qui vont la rejoindre dans l'île --- malgré leurs tentatives, ne lui suffiront pas à se libérer. Elle ne veut pas s'abandonner, lâcher prise.
Malgré une écriture toute en nuances et subtilité, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages de cette histoire et en particulier à l'héroïne Shirin. Je n'y ai pas cru. C'est Venn qui m'a le plus touchée alors qu'il aurait dû être le plus antipathique. Sa perversité, son orgueil et celle de la vieille dame, sa grand-mère, telles que nous les décrit Vita Sackville-West, ne m'ont pas complètement convaincue.
Je ne trouve pas à ce roman la qualité de «Toute passion abolie» même si Virginia Woolf écrit à son propos dans son journal que «Dark Island est très bon» . Quoique, en écrivant cela, je me dis que Shirin, dans sa vieillesse, aurait peut-être pu ressembler à Lady Slane et finir sa vie avec le fidèle Tracey qui reste amoureux d'elle sans espoir de retour.
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"Il y avait une alliance d'ordre mystique possible entre Storn et une femme comme Shirin. Une sombre histoire d'amour. Qui avait mal tourné. (p166)"

Le personnage principal de ce roman est une île : Storn, dont Shirin est tombée amoureuse, une île qui l'a envoutée, son seul amour et ce depuis l'enfance. Une île au centre et finalement l'enjeu d'un couple. Quand Shirin fait la connaissance à 16 ans de Venn le Breton, l'héritier de l'île, de deux ans son aîné, elle ne se doute pas qu'un jour elle vivra sur ce bout de terre battue par les vents et les vagues, un lieu paradisiaque mais qui va se révéler un lieu de tourments. En effet le mariage va se révéler comme l'union d'un homme fou de jalousie et d'une femme indépendante et secrète, devant se soumettre à la volonté de son époux afin de continuer à vivre à Storn, dont elle ne sera jamais la propriétaire.

Vita Sackville-West construit son roman en suivant Shirin au fil des ans, à 16, 26, 36 et 46 ans en s'attachant à suivre son héroïne au caractère bien trempé, volontaire dont la seule faiblesse est son attachement à une terre dont elle n'aurait jamais imaginé être un jour l'occupante et pour elle cela, elle devra accepter humiliations, renoncements, le prix à payer pour vivre à Storn.

"Venn ne comptait pas. Storn, si, qui lui appartenait. Il ne s'agissait pas d'une volonté d'exercer un quelconque pouvoir sur l'île ni de contester les privilèges de lady Le Breton. Elle souhaitait seulement qu'on lui reconnaisse le droit de vivre ici, de se fondre dans toute cette beauté, vagabonder en toute liberté, méditer des heures entières face à la mer, dans l'embrasure d'une fenêtre. Et peut-être qu'au bout du chemin, elle trouverait une paix intérieure qui lui permettrait de se réconcilier avec la vie. (p125)"

L'autrice met en parallèle les caractères du couple dont il ressort finalement une violence différente : celle de Venn qui peut passer d'une forme de tendresse, d'amour à la fureur provoquée par l'inaccessibilité de Shirin, le mystère dont elle s'entoure et celle de Shirin, blessée dans son amour propre, ne voulant jamais abandonnée sa liberté de vie, ne rien révéler de son passé, ne rien concéder à celui qui aurait pu, peut-être, tout avoir s'il n'avait pas refusé qu'elle soit un jour la Maîtresse de Storn.

Shirin est une femme que l'on pourrait trouver dénuer de sentiments, que ce soit pour ses enfants, sa famille (en dehors de son père aveugle) et les hommes qui ont partagé sa vie si elle n'avait cet amour d'un lieu pour lequel elle accepte ce qu'elle n'aurait jamais accepté de quiconque. Une blessure ancienne, une attirance impossible envers une amie ou un dévouement sans faille pour tous ceux qui souffrent sont les autres aspects de sa personnalité. Les tempéraments s'affrontent, se blessent, l'orgueil de chacun empêchant la moindre concession à l'autre durant toute leurs vies.

Dark Island est un roman à l'ambiance sombre, pesante tout au long des 30 années, dont on se doute que l'issue ne pourra être que dramatique. Il n'a pas été sans me faire penser aux Hauts de Hurlevent dans le genre histoires d'amour violentes et tragiques, où l'amour et la haine s'entrecroisent sans jamais définir exactement les limites, que ce soit dans le couple formé par Shirin et Venn mais également dans la relation qu'entretient Shirin avec Tracey, un avocat conciliant ou celle plus ambigüe avec Cristina, son amie depuis de longues années et sa confidente.

Ce qui est frappant dans l'univers de Vita Sackville-West c'est le soin qu'elle apporte à la description des sentiments, revirements, comportements humains en parsemant son récit des pensées de chacun de ses personnages, pensées avouées ou tues, chacun de ses personnages n'étant jamais à une seule facette mais oscillant entre différentes attitudes, réactions, comportements suivant les époques.

C'est une écrivaine qui se révèle très moderne (ce roman a été publié en 1934) faisant du personnage de Shirin une femme se libérant jusqu'à son mariage du joug masculin, se moquant du regard des autres, menant sa vie au grand jour, se jouant des convenances et même de son rôle de mère mais elle devra se résigner à subir par amour d'une terre. Comme dans Haute Société, elle porte un regard sans concession sur les strates de la société dont elle connaît parfaitement le fonctionnement, la place des femmes et la revendication de leur condition, leurs attentes et exigences mais en gardant une part de mystère ici, propice aux lieux et au conflit marital, et qui ne trouvera son dénouement que dans la tragédie.
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Écrit en 1934 ce roman est résolument et étonnamment moderne. L'écriture est vive et fluide. J'avais lu Plus jamais d'invités qui m'a plu moyennement.
Ici une famille britannique prend invariablement ses vacances à Port breton. Shirin fille de cette famille est fascinée par l'île de Storn et fera la rencontre du jeune aristocrate un brin dérangé du casque, héritier du lieu.
Le récit se divise en 4 décennies qui relatent l'évolution de Shirin passant de l'adolescence à l'âge adulte puis de femme mûre. Elle plaît aux hommes et semble s'en étonner, elle fait un mauvais mariage qui durera une poignée d'années. Puis retrouve Venn à 26 ans. J'arrête là car j'en ai déjà trop dit.
La relation Venn Shirin est toxique. Aujourd'hui on dirait que Venn est un pervers narcissique. Il est blessant, colérique. Il a des fantasmes d'enfermement et de destruction. Il éprouve un sentiment d'infériorité ce qui le conduit à ces comportements atrabilaires et violents.
Il voudrait que Shirin n'ait eu aucune vie avant lui !....
Le personnage de Shirin aussi est complexe. Elle se refuse à dévoiler ses sentiments et émotions, ce qui exacerbe l'irritation de Venn. Seuls deux amis ont sa confiance Tracey amoureux platonique et Cristina, cette dernière n'est pas sans rappeler la liaison amoureuse entre Vita et Virginia Woolf.
J'ai apprécié le style d'écriture mais un peu moins la trame du roman, passablement énervée par l'attitude de Shirin qui clame son indépendance mais admet les perversions de Venn. Quant à lui je l'ai détesté.
Mais Vita nous balade avec délectation, c'est elle qui décide de rendre certains personnages imbuvables. Elle prend plaisir à souligner les névroses de ses protagonistes. Voilà tout son talent.
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Depuis son plus jeune âge, lorsqu'elle partait en vacances avec ses parents à Port-Breton, Shirin a toujours été fascinée par Storn, une île au large de Port- Breton. L'année de ses 16 ans, elle rencontre Venn, le jeune Lord héritier de Storn, qui l'emmène en visite sur son île. le cadre grandiose et sauvage de l'île captive et subjugue à tout jamais la jeune fille. Aussi, 10 ans plus tard, lorsqu'elle retrouve Venn, elle accepte sans hésiter de l'épouser. Mais ce n'est pas Venn qu'elle aime avant tout, c'est Storn ! Et Venn, fou de jalousie, le lui fera payer.

Si l'on retrouve dans ce roman paru en 1934, beaucoup des qualités de l'auteur, comme l'élégance fluide du style, la finesse d'observation ou la peinture minutieuse des sentiments ,"Dark Island" a toutefois du mal à susciter l'empathie et une réelle connivence avec le lecteur. Audacieuse pour l'époque, cette oeuvre sombre, tendant à refléter l'esprit d'indépendance des femmes, pèche par son côté "exagéré" : émotions exacerbées frôlant l'invraisemblance, démesure des passions déchaînées, sentiments outranciers...on a beaucoup de mal à y croire !
Vita a tellement fait mieux !
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Chaque été, la famille Wilson se rend au même endroit : Port-Breton. Ils y ont leurs habitudes et le lieu les séduit toujours autant. C'est surtout le cas de leur fille Shirin, envoûtée par la vue de l'île de Storn que l'on voit de Port-Breton : "Elle alla chercher, bien caché sous ses mouchoirs, un portefeuille en cuir dont elle retira une photo de la côte prise depuis Port-Breton, avec au premier plan la mer, immense, lumineuse, et tout au fond l'île beaucoup plus sombre de Storn. On ne discernait pas le détail, seulement une forme forme lointaine et les deux hautes tours rondes du château normand. Jamais elle n'avait regretté que sa photo ne soit plus précise. C'est ainsi qu'elle la préférait : obscure, mystérieuse, à l'écart des rayons de soleil trop directs, à l'opposé des contraintes prosaïques de la vie quotidienne, de sa médiocrité pénible, de ses faux-semblants. C'était son domaine privé, son refuge, qui la protégeait de sa famille, de Dulwich, et aussi d'elle-même." Un été, le rêve de Storn se concrétise en la personne de Venn le Breton, le futur propriétaire de l'île. Les deux jeunes gens passent la journée ensemble. Shirin découvre Storn de l'intérieur et s'imagine habitant les lieux. Shirin et Venn, en se séparant, n'imaginent pas qu'ils ne se reverront que dix ans plus tard et que cette rencontre sera décisive.

"Dark island" est l'occasion pour Vita Sackville-West de développer un personnage de femme flamboyant et viscéralement indépendant. Shirin m'a beaucoup fait penser à l'héroïne de "Paola". L'auteur construit son roman son roman en suivant son personnage tous les dix ans en allant de 16 à 46 ans. Shirin n'est pas très sympathique au départ, son comportement surprend. Elle a épousé en première noce Miles Vane-Merrick (celui de "Haute société") et a eu des enfants avec lui. Sa présence est très courue dans les dîners, les soirées même après son divorce. Elle fascine, attire les hommes aussi bien que les femmes grâce à son charme et sa répartie. Mais sous le vernis social, Shirin ne semble être attachée à personne. Même ses enfants n'occupent que peu de place dans sa vie. C'est le prix de la liberté. Son indépendance ne supporte aucun lien, aucune obligation envers qui que ce soit. La seule chose qui touche véritablement Shirin est Storn. C'est ce point faible qui la fera céder aux avances de Venn le Breton. Entre les deux époux s'engage un véritable combat. Venn cherche à dompter Shirin, il veut qu'elle lui appartienne pleinement. Elle se montre une épouse parfaite, attentive mais elle reste insensible à son mari. Son désir absolu de liberté finit par nous la rendre sympathique, on s'attache à ce personnage farouche. Shirin est une femme comme on en rencontre peu dans la littérature : mystérieuse, envoûtante, passionnée et tumultueuse. Comme dans "Toute passion abolie", "Haute société" ou "Paola", Vita Sackville-West crée une forte personnalité, une femme cherchant à être plus libre.

Comme l'indique son titre, "Dark island" est un roman à l'atmosphère sombre, tourmentée. Même si ce n'est pas mon préféré de Vita Sackville-West, je me suis laissée emporter par cette histoire et ce personnage féminin étonnant.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est vraiment pas bon de tout garder pour soi. les idées qu'on rumine ressemblent à de vieux champignons qui pourrissent dans des caves sombres et qui sentent le moisi. J préfère ceux qui poussent au grand air et qu'on va ramasser au petit matin, avec de la rosée dessus, et encore, eux aussi ont besoin de fumier pour prospérer...
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La pluie fouettait les vitres en y traçant des balafres argentées, tandis qu'en contrebas les vagues allaient se heurter contre les rochers en un grondement sinistre comme des brisants dans l'Atlantique. Elle exultait. Puis le tonnerre éclata, des éclairs se mirent à enflammer le ciel, illuminant la mer, la crête blanche des lames de fond venant trouer l'obscurité des eaux. La pluie redoubla d'intensité. p133
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(...) elle se mit à réfléchir sur la manière subtile dont une vie se construit, à partir d'une immense variété de rencontres et d'événements. Comme un dessinateur inspiré qui démarre d'un seul trait avant de tracer des spirales, des détours, des rajouts, et de conclure par un ensemble de figures et d'arabesques que l'on pourrait croire sans lien avec le premier coup de crayon.
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Des vaguelettes ondulaient paresseusement sur le sable blanc, des mouettes plongeaient en piqué vers la mer, le garçon sifflotait doucement, l'air absorbé, continuant à pêcher, ignorant toujours Shirin, et elle, à la fois amusée et agacée, bien déterminée à ne pas céder, s'installa sur un rocher plat pour observer Storn.
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Venn ne comptait pas. Storn, si, qui lui appartenait. Il ne s'agissait pas d'une volonté d'exercer un quelconque pouvoir sur l'île ni de contester les privilèges de lady Le Breton. Elle souhaitait seulement qu'on lui reconnaisse le droit de vivre ici, de se fondre dans toute cette beauté, vagabonder en toute liberté, méditer des heures entières face à la mer, dans l'embrasure d'une fenêtre. Et peut-être qu'au bout du chemin, elle trouverait une paix intérieure qui lui permettrait de se réconcilier avec la vie. (p125)
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Vidéo de Vita Sackville-West
Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard de Carole D'Yvoire aux éditions Livre de Poche
« Bloomsbury m?enchante, il est la vie même. » Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d?Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l?union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d?édition Hogarth Press. Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l?affirmation de la vie, d?une « vie intense et triomphante ». Inclus : des extraits de lettres, une nouvelle de Virginia Woolf et une nouvelle inédite de Leonard Woolf.
https://www.lagriffenoire.com/98459-divers-litterature-je-te-dois-tout-le-bonheur-de-ma-vie.html

Virginia et Vita de Christine Orban aux éditions Livre de Poche
1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu?elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l?une de ses ?uvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire.
https://www.lagriffenoire.com/6842-divers-litterature-virginia-et-vita.html
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