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EAN : 9782265116467
304 pages
Fleuve Editions (16/05/2018)
3.47/5   19 notes
Résumé :
Dans les environs de Vaison-la-Romaine, cinq meurtres ont été perpétrés sur des résidents anglais. À la suite d'étranges confessions très éloignées des gentils petits délits des bigotes du village, le père Benoît se trouve mêlé à cette intrigue bien malgré lui. Toujours est-il que l'affaire commence à filtrer hors des pierres de l'église... et le vieux curé est prié par son évêque de prendre un bol d'air à l'écart du confessionnal.

Son exil, le père ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Les anglais ont un balai dans le c.., ils ne savent pas s'amuser, ils ne mangent que des plats immondes comme du boeuf bouilli ou des toasts recouverts de haricots blancs à la tomate, bref, ils ne savent pas profiter de la vie…c'est du moins ce que pensent la plupart des habitants de plusieurs petites communes proches de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse.
Il faut dire que depuis quelques années, les anglais semblent avoir envahi le Sud en achetant massivement des maisons dans cette région, faisant ainsi grimper les prix et empêchant les locaux de pouvoir acquérir des logements.
Les anglais ne s'intègrent donc pas bien dans la région et les habitants du coin ne les aident pas vraiment à se sentir bien chez nous, et tous les coups sont permis : de la simple médisance à de vilains coups bas, mais cela pourrait-il aller jusqu'au meurtre ?
En tout cas, depuis quelques semaines, les anglais meurent beaucoup, et même si les décès ressemblent à des accidents ou à des suicides, au bout d'un moment les morts s'accumulent et une enquête va être menée afin d'y voir plus clair.
Un polar où l'enquête policière est surtout un prétexte pour se moquer des travers des anglais mais aussi de la vision qu'ont ces derniers des français.
J'ai beaucoup souri pendant cette lecture distrayante et franchement amusante où on rencontre un policier amoureux, un prêtre en pré-retraite, une vieille dame qui adore cuisiner et toute une galerie de personnages assez drôles.
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Le joli mois de mai (enfin on l'espère) s'installe avec son cortège de jours fériés et de ponts pour les plus chanceux. Si vous partez en voyage ou si vous décidez de « buller », alors vous devez vous procurer » de l'infortune d'être un Anglais (en France) » . Je vous garantis que vous allez passer un excellent moment.

Dans la campagne environnante de Vaison la Romaine, de très nombreux anglais se sont installés. le French way of life semble les avoir attirés en Provence mais la plupart restent entre eux, ne cherchant même pas à apprendre le français ni à changer leurs habitudes alimentaires.

Or, le Consulat anglais de Marseille, alerté par 5 décès de compatriotes en quelques mois et dans un rayon géographique très proche, demande à la police d'enquêter. L'inspecteur Escariot est dépêché sur place, l'occasion pour lui de loger chez sa tante Zaza et de retrouver son oncle, curé d'une petite paroisse venu se reposer.

Escariot va vite découvrir que l'entente cordiale n'existait pas entre les locaux et les résidents anglais : la rivalité entre le club « Les amis de l'Empereur » et le « Club Wellington » depuis le Brexit ressemble plutôt à une guerre larvée.

» Leur but était de joindre l'agréable – c'est à dire, leur passion pour Napoléon – à l'utile. L'utile étant de bouter « les Anglais non intégrés » hors de leur fief provençal. Elle justifia leur décision par l'arrivée massive des Britanniques qui avaient fait flamber les prix de l'immobilier, utilisaient le système, ne faisaient pas même l'effort d'apprendre le français, et qui vivaient entre eux comme chez eux, sans parler de leur inaptitude génétique à cuisiner correctement ou à se montrer un minimum hospitaliers. »

Avec des personnages hauts en couleur (té ! on les entend parler avec l'accent), un humour déchaîné (je crois bien avoir ri toutes les 10 pages), Marie Fitzgerald a construit une intrigue policière sérieuse où il faut attendre les toutes dernières pages pour découvrir l'identité du coupable.

La lecture de ce roman est tout simplement jubilatoire !

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En provence
Les français n'aiment pas les anglais qui ne s'adaptent pas à la culture française, surtout après le Brexit.Ils sont dans une association Napoléon.
Les anglais n'aiment pas les français de manière générale et sont dans un association Lewigton
quand 5 anglais meurent le consul s'en émeut : un enquêteur du cru et détaché ce qui lui permet de loger chez sa tante en même temps qu'un autre oncle curé de son état mis en disposition de sa paroisse par l'évêque.
Ces pieds niquelés vont mener une enquête : une enquête en Provence où on mange beaucoup, on boit beaucoup de frigolet (la liqueur du coin).

Des personnages haut en couleur ; une enquête sérieuse permettent de passer un agréable moment.
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J'avais un peu peur au début car elle conseille d'éviter le premier degré et c'est une faculté que, à mon grand désespoir, ne maîtrise pas. Mais c'était superflus, j'ai adoré ma lecture!! Je ne peux que le recommander. Ceci dit je remarque que les Canadiens français ressemblent beaucoup plus aux Anglais que je le croyais car concernant le tableau explicatif de la fin "Ce que l'Anglais dit" vs veut dire vs ce que les autres pensent. J'étais totalement en accord avec la colonne "Ce que l'Anglais veut dire".
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Bon petit roman distrayant!!
On peut dire que Marie Fitzgerald se renouvelle constamment!
Tous ses livres sont très différents les uns des autres.
Ici une "comédie" policière. Je dis comédie car l'humour y a une grande place. le genre policier n'est pas mon préféré mais j'ai néanmoins passé un très bon moment avec celui-ci.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
[On parle du curé.]
Mais de toutes ses obligations, c'était la confession qui lui coûtait le plus. Du lundi au vendredi, de 17h30 à 18h30, il devait supporter l'inconfort d'un siège raide en bois et écouter quelques bigotes s'inventer des péchés. Il ne leur en voulait pas. C'était peut-être la seule distraction qu'elles auraient de la journée.
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Décidément, avec les Anglaises, c'était tout ou rien. Excepté un petit pourcentage de diamants bruts, genre James Bond girls, le "reste" selon Escariot, aurait aidé un moine à rester chaste.
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[...] il utilisait souvent la technique de Mazarin qui consistait à "laisser l'autre penser que vous êtes plus sot que vous ne l'êtes". Ce n'était pas gratifiant pour l'amour-propre, mais cette méthode portait souvent ses fruits.
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Détrompez-vous ! L’Anglais se surestime, mon père. En bon insulaire, il est persuadé que les étrangers, qu’il méprise, l’admirent en secret… alors que personne ne peut le supporter !
Le pénitent disait vrai. Il était en effet de notoriété publique que l’Anglais se croyait supérieur aux autres. Se targuant de respecter les règles, mais les siennes, il se sentait toujours dans son bon droit. De ce fait, il passait son temps à critiquer et juger le reste du monde, ignorant que personne ne l’enviait ni ne souhaitait vivre comme lui qui satisfaisait aux exigences d’une société élitiste et compartimentée. Formaté par la classe sociale à laquelle il appartenait, il sacrifiait à sa liberté et épiait ses voisins pour être sûr qu’ils étaient au moins aussi malheureux que lui. C’est d’ailleurs pour échapper à leur système sclérosant que nombre d’entre eux venaient chez nous… Les autres se saoulaient le week-end et les plus fortunés, eux, se promenaient de par le monde quand ils avaient besoin d’une bouffée d’oxygène.
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Le vieux curé sursauta. Depuis toutes ces années qu’il exerçait son sacerdoce, pas une fois on ne lui avait confessé un homicide. Il n’avait eu droit jusque-là qu’aux sept péchés capitaux : gourmandise, luxure, envie, orgueil, avarice, colère, paresse, et, bien sûr, aux péchés mortels comme les adultères ou les avortements. Mais le meurtre d’un homme, jamais ! Il eut honte de constater que son intérêt s’était réveillé au point d’en avoir oublié ses rhumatismes, et songea qu’il lui faudrait confesser cette faiblesse à son évêque.
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