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EAN : 9782370552419
198 pages
Le Tripode (01/10/2020)
  Existe en édition audio
3.97/5   2048 notes
Résumé :
Une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence alors, dans des conditions extrêmes, une aventure qui va faire d'elle une femme.
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Critiques, Analyses et Avis (455) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 2048 notes

💖Survie au royaume des glaces.
« Puisse ce roman être une Porte d'entrée vers l'univers foisonnant du peuple inuit ». Que l'écrivaine se tranquillise son magnifique roman est , plus qu'une ouverture, une ode bouleversante, envoûtante et passionnante à « ce monde ancien toujours vivant ».
Cette immersion poétique chez les inuits est un véritable enchantement.
Ce livre atypique ponctué de chansons conte le voyage initiatique de Uqsuralik jeune fille inuite subitement séparée des siens alors que la banquise se brise l'éloignant de l'igloo familial.
Restée seule dans cette immensité glacée avec ses chiens et quelques objets que son père parvient à lui lancer in extremis elle organise courageusement sa survie. C'est le point de départ pour elle et le lecteur d'une errance ésotérique, spirituelle et multisensorielle où se mêlent animisme, chamanisme, traditions ancestrales, rapport fusionnel aux animaux et à l'environnement, le tout avec une infinie délicatesse.

Sur cette terre gelée là où le blanc prédomine Uqsuralik doit se diriger à l'instinct, tous ses sens à l'affût.
On la suit, captivé, dans son épopée onirique au coeur de décors vertigineux, de l'imprévisible banquise, de la toundra, des fjords, des iceberg, des chenaux dessinés dans la mer de glace sous les pleins soleil de minuit, les aubes blanches et bleutées, la brume opaque ou le blizzard.
La superbe écriture de Bérangère Cournut parvient à installer une ambiance fantastique où se mêlent rêves, voyages de l'âme, cérémonies rituelles, chants célestes, recherche identitaire mais où il est aussi question d'amour, d'enfantements, de transmissions et de deuils.
Cette guerrière des temps anciens, cette femme en devenir, affronte la famine, fraie avec certains esprits se protège contre d'autres.
Elle fera des rencontres étranges comme celle avec « l'homme-lumière » ou le géant sous la glace.
Se déplaçant de campements en maisons communautaires elle chasse, pêche, tanne, coud, dépèce confectionne, construit. Son parcours la transformera à jamais.
Un carnet de photographies en prime, ce roman merveilleux est à lire sans hésitation.
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°°° Rentrée littéraire 2019 #20 °°°

Ce roman, couronné du Prix du roman Fnac m'a littéralement enchanté. Un très beau coup de coeur et certainement un roman que je vais énormément offrir.

Une nuit, aux confins du monde, la fracture de la banquise sépare Uqsuralik, adolescente inuit, de sa famille. Plongée dans la pénombre et le froid polaire, elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer pour trouver un refuge.

Bien sûr, le dépaysement est total, l'Arctique, ses paysages arides. La violence de qu'il impose aux hommes qui n'ont de cesse de chasser la faim, de combattre le froid. Sa faune, ours phoques annelés, perdrix des neiges, renards blancs …
Bérengère Cournut a adopté une démarche d'ethnographe en s'immergeant dans la bibliothèque du Museum d'histoire naturelle ( plus particulièrement dans les fonds polaires de Jean Malaurie et les fonds d'archives de Paul-Emile Victor ), tout sonne vrai, juste, authentique, que ce soit pour décrire cette nature incroyablement belle et hostile, ou les coutumes et le quotidien des Inuits sans idéalisation. L'imaginaire du lecteur est stimulé sans être racolé. le Grand Nord n'est pas que du décor exotique pour faire joli.

Non, l'environnement acquiert immédiatement une dimension métaphysique, la quête de Uqsuralik, menée dans des conditions extrêmes, met à l'épreuve sa force de caractère et lui révèle son monde intérieur. En lisant de pierre et d'os, j'ai pensé à une interview dans Libération du philosophe Baptiste Morizot - qui m'avait beaucoup impressionnée - sur l'animalité de l'être humain constitutive de son identité, l'homme étant replacé au sein de la communauté animale, dans la chaine alimentaire et non au-dessus. Lors de l' errance arctique de son héroïne, Bérangère Cournut décrit une Uqsularik à la sensibilité directement branchée sur la multiplicité des formes de vie qui habitent ce milieu arctique et le constituent. Elle voit à travers les yeux des animaux qui l'entourent, elle a éveillé un oeil qui voit l'invisible, un oeil de l'esprit, sans angélisme ou niaiserie. En fait c'est toute la question du rapport à la nature de l'homme qui est en jeu, au fil des mots, en toute humilité. Cela m'a touché.

A cette dimension métaphysique, se superpose une dimension plus existentialiste, d'autant plus puissante. Dans ce roman initiatique, on voit une adolescente sans famille devenir femme, puis mère. On la voit s'emparer de sa vie pour devenir puissante, transcendée par sa résilience, sa résistance aux épreuves, puis par le chamanisme auquel elle est initiée. Elle aime, elle haït, elle souffre, elle attise le désir, la convoitise et la jalousie. C'est avant tout un autre de chair agité par des émotions universelles qui nous emportent avec force. Un être éminemment romanesque qui parle à tous les éléments, à tous les êtres vivants, et même aux créatures polaires comme l'homme-lumière ou le géant de dessous les pierres.

J'avais déjà goûté à la plume ciselée de Bérengère dans Par delà nos corps. Je l'ai encore plus appréciée ici tellement elle enveloppe la quête de Uqsularik de simplicité et d'intensité. Elle sait se faire poétique, tout particulièrement dans les chants qui entrecoupent le récit et accompagnent ses moments forts pour les intensifier.

Extrait du chant d'Uqsularik lorsqu'elle comprend qu'elle attend enfin un nouvel enfant

« Depuis que je sais qu'un enfant est là
Qu'un enfant va passer par moi
Je ris, je ris en secret
Je ris comme une brassée de palourdes
Qui roulent depuis les collines
Jusqu'aux galets lourds
Du rivage.
Et depuis plusieurs lunes
Que le sang bat et reste en moi
J'ai l'impression que
Sous la banquise
La mer rit avec moi. »

Une merveille à lire dans un écrin à la hauteur, entre cette couverture magique et le carnet de photographies prises au début du XXème siècle.




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Comme à l'habitude, une belle couverture des éditions le Tripode toute en nuances de bleu et ocre mêlées au blanc, décrit bien l'atmosphère de la banquise. Même si, comme le dit le proverbe l'habit ne fait pas le moine, néanmoins une belle couverture confère à un livre un habillage de circonstance et permet au lecteur, si elle est bien pensée de s'immiscer dès le début dans la lecture et de commencer à s'imprégner du contenu dès les premières pages. Tel a été mon sentiment, en tout cas en me plongeant dans de pierre et d'os.
J'ai en effet trouvé que cette palette pastel de bleu et blanc était une bonne préparation pour se frotter dès les premières pages à cette banquise et à cet air glacé.
Quelle frayeur lorsque la jeune Uqsuralik réveillée par des douleurs, sort de sa maison de neige, laissant ses parents, son frère et sa soeur endormis, s'éloigne un peu, entend un grondement au loin, ressent une vibration et voit la banquise en train de se fendre à quelques pas d'elle. " L'igloo est de l'autre côté de la faille, ainsi que le traineau et les chiens. Je pourrais crier, mais cela ne servirait à rien."
Pas le choix, si elle veut survivre dans ces conditions extrêmes, elle doit avancer à la rencontre d'autres êtres vivants. C'est le destin de cette jeune Inuit que Bérengère Cournut va nous conter, la lutte incessante pour trouver de la nourriture par la chasse, la pêche ou la cueillette. Plus que toutes ces péripéties, dans ce milieu souvent hostile, c'est avant tout la beauté et l'harmonie de ce décor polaire que l'autrice va s'attacher à nous dépeindre de façon éblouissante.
Ces paysages où l'eau, principale composante, apparaît tantôt solide et rassurante, tantôt liquide ou en train de fondre et pouvant devenir piège, l'écrivaine les restitue de façon éblouissante.
Mais, ce qui m'a le plus marquée, c'est la croyance qu'avaient, ces populations en ces esprits présents en permanence à leurs côtés et qui leur permettaient de survivre. Également très originaux ces poèmes dispensés au cours du roman et le rythmant de façon poétique.
À la fin de ce celui-ci, un cahier de photographies évoque ce peuple ancien toujours vivant. Un superbe "Chant de la femelle Ovibos" dédié au monde animal, à notre mémoire ancienne, ainsi qu'aux pouvoirs incommensurables des femmes clôture de pierre et d'os, ce roman d'aventures, bel hommage à la féminité.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Aussi scientifique que poétique, le roman de Bérangère Cournut nous invite à explorer l'Arctique sur les pas d'une jeune Inuit, à travers les légendes magiques de ce peuple fier, dans une nature austère à l'attraction magnétique.

Ce n'est pas un matin comme un autre pour Uqsuralik, la jeune Inuit. Réveillée par de fortes douleurs au ventre, elle sort de son igloo pour faire quelques pas à l'aube de ce jour sans soleil, disparu depuis trois lunes déjà. Mais alors que le sang coule entre ses cuisses, la banquise se brise. Contrainte de regarder sa «  maison de neige  » s'éloigner, la séparant de la chaleur de son foyer et de celle de sa famille. Par chance, sa fidèle chienne Ikasuk est restée dans ses pas, et son père, alerté par le bruit de la glace brisée, pourra lui lancer quelques maigres victuailles, ainsi qu'une dent d'ours, trophée de chasse et amulette magique qui l'aideront à se protéger.
Survivre aux éléments sauvages de ce milieu extrême. Chasser la faim et combattre le froid, dans un environnement dont l'hostilité peut lui être fatale à tout moment. Renards blancs, phoques ou harfangs des neiges : chasser sur terre, sur mer ou dans les airs.
Vivre enfin, avec les humains, avec ses pairs. Aimer, haïr, devenir mère à son tour et se transcender dans un chamanisme séculaire. Contes exotiques, légendes magiques et créatures fantastiques, c'est une culture à part entière qui se déploie sous nos yeux. Celle d'un peuple digne qui n'a d'autres choix que de vivre en harmonie avec une nature indocile.
Plus qu'un voyage, c'est une épopée initiatique et ethnologique à travers les étendues polaires de ce continent qu'on voudrait voir comme un « paradis blanc », lors du « grand jour qui dure toujours  », quand en été le soleil ne se couche jamais. Mais si Bérangère Cournut défie les éléments, elle a écrit ce roman à l'aide des documents du Muséum d'histoire naturelle. Et son récit scientifique est nimbé d'une poésie insoupçonnée.
La quête intemporelle d'Uqsuralik sur les sentiers de sa féminité, questionne notre rapport à la nature, notre fragilité au monde, notre humanité. La très belle rencontre de cette rentrée 2019.
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Lorsqu'une faille déchire soudain la banquise, la jeune Inuit Uqsuralik se retrouve séparée des siens, aussitôt confrontée à la question de sa survie, seule dans les conditions extrêmes de l'Arctique. Dans ce milieu hostile, sa seule chance est de parvenir à rejoindre un groupe de ses semblables, puis de s'en faire accepter. Commence alors pour elle le long apprentissage d'une vie rude, souvent éprouvante, mais riche de joies, d'amour et de tendresse au sein de son clan d'adoption, dans le respect d'un environnement naturel aussi magnifique que terrible, peuplé d'esprits omniprésents qu'elle apprend à connaître au travers du chamanisme.


Bérengère Cournut s'est livrée à un immense travail d'imprégnation, explorant les connaissances ethnologiques d'un très grand fond documentaire, avant de nous inviter à cette immersion dans l'ancestrale culture Inuit, en compagnie de personnages imaginés mais qui semblent profondément authentiques et représentatifs.


Le récit, porté par une écriture sobre et fluide, est aussi captivant que dépaysant, et ne peut que serrer le coeur quand on sait les difficultés rencontrées depuis un siècle par le peuple Inuit pour conserver un territoire et maintenir une culture et des traditions malmenées par la modernité.


Ce livre, véritable odyssée dans un monde aujourd'hui en voie de disparition, où s'organise une existence nomade, centrée sur la chasse, le partage et la vie communautaire, est à la fois un roman d'aventures, un récit d'apprentissage, une expérience ethnographique, un conte poétique, et, en tous les cas, un excellent moment de lecture. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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critiques presse (5)
LaCroix
02 janvier 2020
Dans l’immensité arctique, où tout est une question de survie, ces nomades vivent en communion avec la nature, les animaux et les esprits.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Actualitte
21 novembre 2019
D’une écriture simple, fluide et franche, Bérengère Cournut va droit au but avec une authenticité déconcertante. Chapitre après chapitre, entrecoupé de chants, c’est toute la poésie d’un autre langage qui est mise en œuvre pour décrire une autre réalité partageant pourtant le même monde, à l’autre bout du globe, dans un tout autre paysage.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
23 septembre 2019
Son récit sobre et vif prend à la gorge, il parle d’une forme d’existence nomade, de communautés pour qui le partage est la règle, et le monde invisible le spirituel.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeMonde
23 septembre 2019
L’ardent roman de l’écrivaine permet de découvrir l’ancien mode de vie des Inuits, grâce à sa vaillante héroïne, entre baie et montagne, fjords et toundra, icebergs et falaises.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
21 août 2019
Avec "De pierre et d’os", Bérangère Cournut entraîne le lecteur en Arctique. Un très beau récit peuplé d’hommes, d’animaux et de créatures.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (230) Voir plus Ajouter une citation
"Chant du vent et de l'orage"

Nous sommes l'été
Nous sommes le Nord et le Sud
Nous sommes les vents violents
Qui soulèvent la terre et l'eau

Nous sommes la chaleur et la fièvre
Nous sommes l'air vibrant dans la lumière
Nous sommes le sang qui coule
Dans tes veines et sous ta peau

Nous sommes les esprits puissants
Dans des corps encore débiles
Que personne à part toi
Ne sent ne palpe,
Ni ne voit

Notre présence va tout emporter
Tout bouleverser
Nous allons briser les pierres
Transformer ta chair
Faire de toi un chemin
D'étoiles et de poussière

Tu seras toi-même
Et plus que toi-même
Tu ne t'appartiendras pas
Ton temps dépassera l'horizon
Tu sauras voyager en deçà
Et au-delà
Pour nourrir
Et pour guérir
Tu pourras aussi faire souffrir

Les liens ne pourront rien contre toi
Tu seras fluide et sensible
Aux choses qui échappent
Et qui écrasent parfois

Parmi tous tes esprits
Nous sommes les plus puissants
Nous sommes le Nord et le Sud
Nous sommes les vents violents
Qui soulevons la terre et l'eau

Nous sommes la chaleur et la fièvre
Nous sommes l'air vibrant dans la lumière
Nous sommes le sang qui coule
Dans tes veines et sous ta peau.
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CHANT DE SAUNIQ À HILA

Arnaliara, arnaliara,
Écoute le vent qui souffle
Ce qu'il répète est doux :
Hila est le plus bel enfant jamais fabriqué
Elle est aussi ta petite mère adorée

Arnaliara, arnaliara,
Quand je t'ai retrouvée
Mon visage était fripé
Depuis que tu es née
Mon âme sème ses années
Et fond comme un glaçon !

Arnaliara, mère de moi,
Écoute le vent qui souffle
Il m'appelle
M'invite à danser comme flocon
Je suis vieille, mes os sont pleins d'air
Nous allons finir ma vie ensemble, petite mère

Tu as déjà en toi
Une force que tu ne connais pas
Je te laisse chacun de mes pouvoirs -
Tous n'ont pas servi
Et tu devras apprivoiser les plus sauvages

Si tu m'as bien écoutée ces dernières années
Tu sais tout ce que je sais
Et même ce que j'ai déjà oublié
Je m'en vais, arnaliara,
Mais ne t'inquiète pas
On se reverra

Pour le voyage, j'emporte
Ton regard et ta chaleur
Quand tu te réveilleras, arnaliara,
Près de mon corps refroidi
Rempli une dernière fois
Ma bouche de crustacés gentils

Si tu fais ça, arnaliara
Aucune famine, jamais, ne t'atteindra
Mmm mmm ! arnaliara
Je meurs heureuse près de toi
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Je sais maintenant, grâce à mon propre chant, me propulser hors de mon corps jusqu'au monde des esprits. J'apprends petit à petit à dialoguer avec eux sans avoir peur. Le voyage est pourtant terrifiant. J'ai chaque fois l'impression qu'on m'arrache les entrailles. Mon cœur vient taper contre mes oreilles, une sensation de vertige m'assaille.

Page 187, Le Tripode, 2019.
Commenter  J’apprécie          480
Nous découvrons ensemble, avec la même joie, le même émerveillement, le tout nouveau manteau de neige. Désormais, le jour naît de la terre. La faible clarté du ciel est généreusement reflétée par une infinité de cristaux. La neige tombée durant la nuit est si légère qu'elle semble respirer comme un énorme ours blanc.

Page 78, Le Tripode, 2019.
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Nous allons loin parfois. Au-delà de la baie, au pied des icebergs qui passent au large. Ces géants de glace sont comme des montagnes posées sur l'eau. Aux heures où le soleil monte dans le ciel, ils sont éblouissants, on ne peut pas les regarder sans se blesser les yeux. Ils parlent une langue étrange — de succion, d'écoulements et de craquements. Ils sont plus imprévisibles encore que la banquise.

Page 47, Le Tripode, 2019.
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Vidéo de Bérengère Cournut
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants voyageurs" à St-Malo, Bérengère Cournut vous présente son ouvrage "Vövöl" aux éditions le Tripode.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2808096/berengere-cournut-vovol
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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