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EAN : 9782375781463
112 pages
Bliss comics Editions (22/02/2019)
1.58/5   6 notes
Résumé :
L’HORLOGE TOURNE !

Il existe un marché noir à New York, caché à la vue de tous. Dans la rue, dans les trains, dans les restaurants… Ceux qui savent comment le trouver s’échangent des secrets de nature… extraordinaire. Mais lorsque le secret est une arme biologique dérivée de la technologie des extraterrestres vignes, tous les coups sont permis, alors envoie les meilleurs agents pour éviter la catastrophe. Sinon, dans moins de trente minutes, un virus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome comprend une histoire complète qui nécessite une connaissance superficielle de l'univers Valiant pour pouvoir situer les personnages. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2015, écrits par Ales Kot, dessinés et encrés par Adam Gorham, avec une mise en couleurs de Michael Spicer.

Le premier épisode se déroule de Times Square à Chinatown, en passant par le district de Flatiron. Neville Alcott (le superviseur de Ninjak) a contacté Aric Dacia (le porteur de l'amure X-O Manowar) pour récupérer une arme biologique (dérivée de la technologie de la race extraterrestre des Vine) qui a été dérobée par des activistes anarchistes, pour un usage qui inquiète fortement le gouvernement des États-Unis, quel que puisse être cette utilisation. Alcott explique à Dacia l'origine de cette arme, pendant que X-O Manowar se pose au milieu de Times Square et essaye de convaincre la police de le laisser passer.

X-O Manowar repère une jeune femme en train de courir et se lance à sa poursuite. Celle-ci se révèle une athlète accomplie et l'oblige à faire de gros efforts pour la poursuivre. Elle est en contact permanent avec un complice, par son téléphone portable. Elle lui indique au fur et à mesure que leurs sites de dépôt d'information (dead drop) sont grillés. Après l'intervention de X-O Manowar, Neville Alcott va faire appel à 3 autres agents pour continuer la poursuite.

Avant d'ouvrir ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit d'une histoire qui ne compte pas, c'est-à-dire d'un récit auto contenu sans incidence sur la continuité de l'univers partagé Valiant. Son regard est fortement attiré par l'identité du scénariste : Ales Kot, capable de réaliser une saison exceptionnelle des Secret Avengers (à commencer par Let's have a problem), comme des récits plus intimistes et conceptuels (par exemple l'incroyable The surface). le lecteur salive à l'avance à l'idée d'un scénario bien troussé, d'une histoire rapide avec la mise en avant de personnages de l'univers partagé Valiant. Un coup d'oeil rapide à la quatrième de couverture lui permet de comprendre que chacun des 4 épisodes met en scène un personnage différent, en particulier il identifie Obadiah Archer (de la série Archer & Armstrong) pour l'épisode 2. Par contre il ne reconnaît pas au premier coup d'oeil les 2 personnages mis en avant sur les couvertures des épisodes 3 et 4. Effectivement, ils sont extraits de la série Quantum & Woody, voir The world's worst superhero team, et il s'agit de personnages (très) secondaires.

Après tout, ce n'est pas forcément un mal qu'il ne s'agisse pas de personnages de premier plan, cela donne plus de liberté de manoeuvre au scénariste. le premier épisode avec X-O Manowar s'inscrit dans un registre d'action, sur la base d'une course-poursuite linéaire, entre une jeune femme athlétique et un individu disposant d'une armure symbiote (Shanhara) de haute technologie, lui conférant une capacité de vol autonome et une force surhumaine. le lecteur accepte d'accorder un supplément de suspension consentie d'incrédulité sur le fait que X-O Manowar ne rattrape pas la fugitive en 30 secondes. La jeune femme s'avère très habile et utilise intelligemment les aménagements urbains à son avantage. L'explication sur l'origine de l'arme biologique vient étoffer l'intrigue, avec une ironie amusante, sans être très renversante. La personnalité d'Aric Dacia ne ressort pas vraiment, et le lecteur éprouve finalement un sentiment de satisfaction à le voir écarté de la suite du récit.

L'entrée en scène d'Obadiah Archer puis celle du personnage de l'épisode 3 s'accompagnent d'un changement de registre dans la narration qui passe du thriller à une forme d'aventure avec une composante humoristique. Ales Kot joue sur la naïveté partielle d'Archer, et sur l'obsolescence de l'autre personnage. L'humour reste au niveau des pâquerettes, très premier degré, très littéral par rapport aux personnages, sans faire ressortir leur personnalité, sans être révélateur de leur inadéquation par rapport au monde qui les entoure, sans virer vers l'absurde. Au départ le lecteur se demande s'il n'aurait pas raté un indice, s'il n'y aurait pas une forme de second degré, mais rien ne vient. L'intrigue se poursuit toujours sous la forme d'une course-poursuite entre la jeune femme (et son complice) et le héros de l'épisode. Il apparaît un autre fil narratif relatif à Neville Alcott, bien capilotracté, sans grand intérêt.

Le lecteur se dit que le quatrième épisode va apporter des éléments qui enrichiront les précédents, avec des révélations venant donner un autre sens, ou élargir l'horizon ou la portée de ce qui précède. Il n'en est rien, la course-poursuite s'achève sur le gros monstre, avec un affrontement final, et un quatrième personnage tout aussi secondaire que celui de l'épisode 3, sans plus de personnalité. le lecteur relit la fin pour s'assurer qu'il n'a rien raté, et soupire de résignation devant un dernier gag tout aussi pathétique que les précédents.

Outre le nom d'Ales Kot, le lecteur est également attiré par la qualité des couvertures réalisées par Raúl Allén. Celle du recueil correspond à une représentation épurée avec un fond conceptuel, basé sur le plan masse d'un quartier de New York. La seconde présente une composition épurée et conceptuelle, mélangeant la trace d'une voiture figurant la fuite, des billets voletant et Archer à la poursuite d'un fuyard. La troisième présente une composition pus basique, jouant sur le contraste du noir et du rouge. La dernière est plus classique avec une ombre projetée et étirée. Les 2 couvertures variantes (d'Adam Gorham, et de Rafa Sandoval) sont des dessins plus classiques, pas très mémorables.

Le premier épisode s'ouvre sur un dessin pleine page montrant X-O Manowar plongeant depuis le ciel, vers Times Square le lecteur observe un dessin qui montre des immeubles plus esquissés que dessinés de manière photoréaliste, et une armure sans beaucoup de détail, avec une surface ternie. le dessin montre bien la situation, sans avoir grand-chose de spectaculaire. C'est effectivement l'impression générale qui se dégage des pages d'Adam Gorham. Il sait bien choisir ses angles de vue et réaliser des découpages clairs montrant avec efficacité ce qui se passe. La lecture est rapide et vivante, sans succession de têtes en train de parler (heureusement pour une histoire qui est une longue course-poursuite). le lecteur peut donc se projeter dans des rues de New York avec quelques particularités, dans l'appartement où crèche Archer, dans un jardin en arrière d'immeuble, dans un parc, ou encore dans un entrepôt abandonné.

Adam Gorham sait mettre en page les actions et les courses pour leur conférer du mouvement et du dynamisme. Il dessine des tenues vestimentaires simples, mais fonctionnelles. Il s'avère un peu moins convaincant en tant que chef décorateur, avec des cases devenant de plus en vides au fur et à mesure que la pagination avance. le lecteur a du mal à maintenir son niveau d'intérêt pour l'aspect visuel, avec des arrière-plans peu fournis, et une mise en couleurs professionnelle mais qui ne parvient pas à masquer cette vacuité. Il apprécie que l'artiste donne des corps aux proportions normales à chaque personnage (même Aric Darcia ne semble pas souffrir d'un abus de stéroïdes). Par contre, les expressions des visages manquent de nuances. le langage corporel reste à la surface, étant fonctionnel, sans non plus exprimer l'état d'esprit des personnages.

À la fin de cette histoire, le lecteur se dit qu'il n'a pas trouvé ce qu'il était venu chercher, ni autre chose d'ailleurs. Ales Kot a pris une base d'intrigue solide : une course-poursuite. Il a imaginé un prétexte convaincant : récupérer une arme bactériologique, par le biais de 4 opérateurs se succédant et guidés par Neville Alcott. Il utilise une narration premier degré pour le premier épisode, sans réussir à convaincre le lecteur qu'une jeune femme peut balader X-O Manowar pendant autant de temps, la différence de capacité étant trop importante. Par la suite, il ajoute une composante humoristique qui n'a de drôle que le nom. Enfin, l'intrigue se dénoue de manière linéaire sans susciter grand intérêt les dessins sont un peu mieux que fonctionnels, avec une mise en scène efficace et pertinente, mais un sens du spectacle très limité. Les personnages n'existent pas au-delà de leur fonction dans l'intrigue, qu'il s'agisse d'un superhéros de premier plan comme Archer (doté pourtant de caractéristiques psychologiques fortes dans sa propre série), ou des personnages secondaires eux aussi réduits à leur fonction. 1 étoile pour les couvertures de Raúl Allén.
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L'univers Valiant est un univers super héroïque pouvant servir de substitution aux Big Two que sont Marvel et DC.
Etant intéressé par ce postulat, je me lance régulièrement dans des récits de cet univers. Cette fois, mon dévolu c'est lancé sur Dead Drop.
Grand mal m'en a pris...
L'histoire est mauvaise et le dessin n'est pas des plus beaux...
Les personnages utilisés (XO Manowar, Archer...) qui sont normalement de redoutables combattants vont ici être mis en difficulté par des ados lambdas...
Je ne saurais trouvé de qualité au récit si ce n'est qu'il se lit vite et donc que la torture n'a pas durée trop longtemps.
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (2)
ActuaBD
29 mars 2019
X-O Manowar et les meilleurs agents sont réquisitionnés afin d'intercepter une voleuse en possession d'un virus extrêmement dangereux. Une course-poursuite au rythme effréné se déroule en plein New York, à la vue de tous. Un "one shot" qui ne convainc guère, notamment en raison d'une qualité graphique particulièrement peu enthousiasmante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
04 mars 2019
Dans ce thriller haletant, nous glissons dès les premières pages dans une course poursuite ininterrompue [...] Vif, très enlevé et expressif, on est dans une narration extrêmement fluide et là aussi très efficace. Cela reste un album qui n'a aucune prise sur le reste des autres titres Valiant, ce qui en fait, en quelque sorte une très bonne lecture pour les novices ne connaissant pas trop cet univers.
Lire la critique sur le site : Sceneario

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Vidéo de Adam Gorham
En savoir plus : https://www.lisez.com/9791032406731
The Blue Flame est un récit d'action cosmique et psychologique pour les fans et les lecteurs de Watchmen ou Strange Adventures. The Blue Flame nous narre l'histoire étrange d'un col-bleu ouvrier/vigilante/héros cosmique, qui doit défendre la Terre en donnant une réponse définitive à la question : « L'humanité mérite-t-elle d'être sauvé ?
The Blue Flame est l'oeuvre de Christopher Cantwell l'auteur de Everything et showrunner/créateur de la série Halt & Catch Fire, accompagné par le dessinateur Adam Gorham (Punk Mambo). Il développe une critique touchante et puissante de l'Amérique, de ses démons et de ses héros tout en cherchant ce qui peut encore définir l'espoir dans un monde devenu si sombre.
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