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Deadshot & les secret six tome 1 sur 3
EAN : 9782365773522
264 pages
Urban Comics Editions (09/09/2016)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Désormais libres des griffes de la Société Secrète, les six super-vilains renégats se retrouvent à remplir les missions les plus périlleuses, au cours desquels leur confiance est mise à rude épreuve. De nouvelles recrues de poids rejoignent Deadshot, Catman, Ragdoll et Scandal Savage en la personne d'Harley Quinn et du Ventriloque !
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'avais raison de fonder beaucoup d'espoir sur Deadshot et les Secret Six.

Cette équipe « d'attachants vilains » s'est formée à l'époque de la révolution Infinite Crisis (tome 2) en réaction à l'unification forcée de tous les vilains du monde par un Luthor (réaction entrainant une contre-réaction du style « qui n'est pas avec moi est contre moi »). Une fois la crise terminée, le groupe a décidé de rester uni et de devenir une équipe de mercenaires.

J'ai mis l'expression « attachants vilains » entre guillemets car le scénariste Gail Simone joue beaucoup au ping-pong entre l'envie de provoquer de l'empathie pour ses personnages et rappeler qu'il s'agit à la base de gens sans foi ni loi. La volonté de Deadshot ou Catman de faire justice rencontre celle du lecteur qui est bien content de voir un salopard responsable de camp de concentration nord-coréen se recevoir une balle dans la tête. de même on fond en voyant Deadshot se balader dans un parc avec femme et enfant. Cela ne les empêche pas d'être impitoyable, de massacrer en faisant de l'humour voire de trahir avec le sourire. Ils ont également un côté bras cassé assez marqué. Vous sentez l'orientation du comics ? La même que pour Suicide Squad ou Deadpool (ces deux derniers essayant de faire carrière au cinéma).

Le volume 1 est divisé en deux grandes parties : d'abord la mini-série Secret Six proprement dite qui tourne autour d'un conflit de génération entre les deux immortels Vandal Savage et sa fille Scandale. Cette dernière fait partie des six et s'est mise en ménage lesbien avec une autre Six : K.-O, ce qui embête bien papa qui aimerait un petit-fils.
Ensuite des épisodes extraits de la série Birds of Prey – une équipe de superwomen qui vit un conflit interne de commandement – où les Six forment l'adversité principale : les Birds doivent récupérer un « otage » détenu par un ancien général soviétique et ce dernier a fait appel aux Six en tant que garde du corps.

Le volume se termine sur un épisode tragique voyant la mort de l'un des Six, ballon de lancement du volume 2.
Et là je suis suffisamment accroché pour vouloir lire la suite.
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Ce tome contient 2 recueils VO.

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- Secret Six: Six degrees of devastation - La première minisérie Villains United ayant été un succès (incluse dans Infinite Crisis), Gail Simone ramène son équipe de vilains pour un deuxième tour. Et cette deuxième histoire s'étant avérée également une réussite, les Secret Six auront droit à leur série continue en 2008 (les premiers numéros sont réédités dans Secret Six: Unhinged).

On retrouve la majeure partie de l'équipe précédente (Deadshot, Ragdoll, Scandal Savage, Catman et Knockout) à laquelle sera adjoint pour cette histoire le Mad Hatter (méchant récurrent de Batman). L'histoire commence dans un camp de rééducation politique en Corée du Nord dans lequel est détenu Deadshot et se poursuit de part le monde. Les Secet Six sont confrontés à des tentatives d'élimination de leurs personnes et ils essayent de trouver le commanditaire avant de passer l'arme à gauche.

Comme à son habitude, Gail Simone accorde autant d'importance à l'intrigue et à l'action, qu'au développement des personnalités de ses personnages (la copine de Vandal, la fille de Deadshot...) et à leur interaction. Même le Mad Hatter devient un personnage à part entière. Il faut dire que Gail Simone est maintenant une scénariste reconnue à qui DC a confié la lourde tâche de ramener Wonder Woman sur le devant de la scène (Wonder Woman: The Circle. Elle n'oublie pas non plus de faire interagir son équipe avec l'univers DC, ce qui nous vaut ici une apparition inattendue de la Doom Patrol.

Les dessins ne sortent malheureusement pas autant du lot que le scénario. Brad Walker est un professionnel : ses dessins servent l'action et sont clairs. Mais son style graphique manque cruellement de personnalité.

Pour la deuxième fois, Gail Simone réussit le pari de rendre crédibles et intéressantes les tribulations de vilains de deuxième ordre, sans tomber dans le jeu de massacre facile, ou la décalque de scénario de superhéros. Les Secret Six ne sont pas là pour sauver le monde et leurs aventures s'adressent clairement à la tranche "jeunes adultes" ou plus.

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- Birds of prey: Dead of winter - Gail Simone avait laissé Barbara Gordon en fâcheuse posture dans Birds of Prey: Blood and Circuits : son organisation des Birds of Prey était victime d'une prise de pouvoir par Katarina Armstrong (une ancienne camarade de fac). Ce tome regroupe les numéros 104 à 109 de la série, parus en 2007.

Katarina Armstrong impose une mission aux Birds of Prey (récupérer une arme avec fort pouvoir de destruction) en Azerbaïdjan. Malheureusement le détenteur de cette arme a décidé de louer les services des Secret Six pour se protéger. Ainsi Gail Simone va mettre face à face les 2 équipes dont elle assure les scénarios. À ma gauche, les Birds of Prey : Big Barda, Huntress, Hawkgirl, Manhunter (Kate Spencer), Spy Smasher et Misfit. À ma droite les Secet Six : Ragdoll, Catman, Knockout, Deadshot, Scandal Savage et Harley Quinn. le résultat est parfait avec une haute teneur en action, la réapparition d'une superhéroïne décédée, une évocation de Raspoutine, les Red Rockets, et une haute teneur en développement de personnages. À ce titre, Big Barda prend une épaisseur inattendue et même Misfit a droit à une véritable personnalité, les dynamiques des 2 groupes (Birds of Prey et Secret Six) sont très bien mises en opposition pour augmenter le contraste.

Les dessins sont assurés par Nicola Scott et encrés par Doug Hazlewood. Ils font un travail satisfaisant, très facilement lisible, avec une esthétique un peu ronde et très fluide. Les illustrations présentent un niveau de détail suffisant pour une bonne immersion dans les paysages. Il s'agit d'un travail de qualité, dépourvu d'une vraie personnalité. Il convient également de mentionner les superbes couvertures réalisées par Stéphane Roux, un français.

Ce tome est également le dernier écrit par Gail Simone pour la série Birds of Prey. L'ultime épisode constitue donc son adieu à la série et il est très dense en émotion. Gail Simone part au top de sa forme sur un excellent tome.
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critiques presse (1)
BulledEncre
18 octobre 2016
Une alternative sanglante et drôle à la suicide squad.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il y a deux types de camps. Les camps de rééducation où on peut être torturés et violés et où on est surtout sûrs d'être tabassés, mais dont on peut espérer sortir un jour.
Ici, on est dans l'autre catégorie: le camp pour prisonniers politiques. Ici on espère une mort rapide.
Mais ça arrive rarement.
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