Merci à June pour sa confiance, et pour l'envoi de son livre.
Elle nous emporte avec elle dans un monde érotique, mais qui reste rempli d'amour, et c'est ce qui plait, ce n'est pas du sexe juste pour du sexe…
On y découvre Jordane et Kenan, deux cinquantenaires qui ont enfin laissés leurs enfants respectifs quitter le nid, pour découvrir ou redécouvrir des plaisirs qu'ils avaient laissé de côté. Un couple plutôt libéré, qui n'a pas honte de se faire plaisir, peu importe le lieu.
L'écriture est fluide, détaillée et sensuelle, elle nous permet de lire ce livre quasiment d'une traite. Elle prône une liberté, hors des codes habituels, et sans tabous !
J'ai découvert que June avait écrit de nombreux romans, et je pense continuer dans la découverte de ses récits.
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Kenan joua longuement ainsi de ce jeu
intime et humide, percevant le plaisir que Jordane en éprouvait, au
travers de ses sursauts et ses frissons, ses plaintes et gémissements de
jouissances. Il alternait les passages entre les petits recoins cachés où
se nichent les plus exquises esquisses, escaladait le Mont de Vénus
pour des ascensions subtiles, ou s’aventurait parfois dans les
profondeurs d’autant plus délicieuses qu’elles étaient interdites mais
délicieuses… Il évitait d’effleurer le bourgeon sensible, le réservant
pour la fin, pour le dessert, comme un point d’orgue du crescendo
des tremolos. Jordane était perdue en orgasmes, petits ou grands,
longs ou subtils, faits de vagues légères ou d’ondes profondes ;
Quant à Jordane, soumise à ce traitement de reine, elle délectait, elle
mourait puis renaissait. Puis enfin, comblée et enchantée, elle se
cambra encore pour aller cueillir le dernier orgasme, l’ultime le plus
grand, celui qui la laisserait pantelante avec des étoiles dans les yeux
et des éclairs dans le cerveau.
La vague des plaisirs était comme une ellipse, montant sans cesse
toujours plus haut, titillant ses cellules qui paraissaient devoir
exploser sous la puissance des sensations. Elle avait si chaud, si
chaud. C’était délicieux, comme des ondes qui montaient et
tournaient sans jamais descendre, des transes ou des essences de
sens qui la faisaient voler tout là-haut, des tourbillons qui
l’emmenaient aux confins des fantasmes de ses rêves… Le plaisir
venait de son sexe, mais il s’épanouissait, se déversait dans tout son
corps, comme une drogue douce qui la projetait dans un univers de
couleurs et de sensations extrêmes. Elle voulait que cela dure,
encore, encore… Et cela durait.